Nous sommes ravis de constater qu’à travers les années, l’ARC est considérée par la plus grande majorité des professionnels et experts de la copropriété comme un acteur incontournable de ce secteur.
Notre notoriété ne tient pas uniquement à la dénonciation des abus et illégalités commis par les syndics, mais aussi à notre expertise sur les différents phénomènes rencontrés en copropriété (augmentation des charges, gestion des copropriétés y compris en difficulté, mobilisation à la rénovation et à l’entretien des immeubles, assistance aux syndics bénévoles…).
A ce titre, nous sommes fréquemment invités dans des colloques, formations, séminaires et même à des émissions télévisuelles qui permettent de présenter notre analyse sur les diverses difficultés rencontrées en copropriété.
Dernièrement, nous avons été invités à une émission radiophonique organisée par le magazine Capital.
I. Une émission d’information à connotation polémique
A l’occasion de cette émission radiophonique ont été mises en évidence :
- Les principales réformes de la loi ELAN en matière de copropriété.
- L’augmentation des charges en copropriété en indiquant les principaux postes en dérives.
A la grande surprise du présentateur, le poste qui a le plus évolué au cours de ces dix dernières années est l’assurance, qui a augmenté de presque 100 %.
L’ARC a pu mettre en exergue la complicité de certains syndics dans l’augmentation des charges, du fait non seulement que les contrats souscrits au nom du syndicat des copropriétaires n’étaient pas renégociés, mais en plus que de nombreux contrats étaient engagés sans que cela soit dans l’intérêt de la copropriété.
On peut citer les contrats d’entretien inutiles, des contrats étendus d’équipement mal définis qui au final coûtent cher à la copropriété sans grand intérêt.
Par ailleurs, l’ARC a mis l’accent sur les tarifs abusifs des prestations facturées par les syndics, surtout lorsqu’ils disposent d’un monopole : plus de 80 euros la mise en demeure, plus de 600 euros l’établissement de l’état daté, 1 700 euros l’immatriculation initiale des copropriétés, qui selon l’ANAH se fait en trente minutes.
A cela s’ajoute la souscription de contrats de service ubuesques proposés par le syndic ou ses filiales comme le contrat 24h/24, 7j/7 et qui est facturé à 9 euros du lot.
II. Un syndic juge et partie
L’ARC a également mis l’accent sur les conflits d’intérêt permanents du syndic qui est à la fois un commerçant, mais aussi le mandataire de la copropriété, impliquant qu’il doive défendre les intérêts de cette dernière, alors qu’elle est aussi la cliente du syndic avec laquelle il génère sa marge.
Lors de l’émission enregistrée, un débat a été engagé entre les directeurs de l’ARC et du groupe SERGIC sur ces conflits d’intérêts et sur les rémunérations parallèles des syndics, notamment lorsqu’ils sont courtiers en assurance, vendant donc parfois à l’insu de la copropriété des contrats d’assurance.
Alors qu’en premier lieu le président de SERGIC indiquait ne pas percevoir de rémunération parallèle, il a été ensuite contraint de reconnaître qu’en tant que courtier il percevait bien une commission sur les contrats placés.
Cet aveu a le mérite de clarifier la situation et de mieux comprendre les difficultés qui peuvent exister entre les syndics et les copropriétés qu’ils gèrent.
Pour accéder à la vidéo, il suffit de cliquer sur le lien suivant : https://www.capital.fr/immobilier/coproprietes-quelles-sont-les-nouvelles-regles-a-venir-1336051