Décidemment, à l’ARC Nationale, il y a toujours de l’ambiance.
L’évènement de la semaine dernière est la visite d’un huissier qui, tout timide, nous a délivrée une assignation.
Nous l’avons rassuré en lui disant que nous avons l’habitude et qu’il y avait même actuellement une file d’attente.
Généralement, ces assignations sont émises par les plus mauvais syndics qui pensent qu’en engageant une procédure judiciaire à notre encontre, ils auront bonne conscience.
La mécanique est que le syndic commet une illégalité, l’ARC Nationale alerte les copropriétaires et ensuite c’est le syndic qui essaye de se faire passer pour la victime.
Dans le même registre, nous sommes actuellement assignés par une association de gestionnaires de copropriété qui vraisemblablement s’est octroyé une mission divine en devant défendre la cause des pauvres syndics contre la méchante ARC Nationale.
A ce titre, nous avons eu les conclusions et surtout les pièces communiquées de la partie adverse, comme on dit, c’est de la haute voltige.
Nous avons tout pour faire un triple salto arrière.
Allez, place à la blague.
I- Des pièces bidon
Pour attaquer l’ARC Nationale, cette association de gestionnaires de copropriété considère que nos articles sont dénigrants à l’égard de la profession.
Pour cela, elle présente comme pièce une décision judiciaire condamnant la société MATERA qui a usé de propos dénigrants à l’égard de la profession.
La difficulté est que cette décision n’a aucun rapport avec l’ARC Nationale et pour cause nous sommes une association de défense des syndicats des copropriétaires et non des commerçants.
Ensuite, nous avons des pièces encore plus folles comme un article émanant d’une radio prétendue spécialisée en copropriété qui compte à tout casser cinq abonnés qui met en exergue des prétendues difficultés que rencontrait l’ARC Nationale, sans procéder aux règles de base de déontologie du journalisme, à savoir le contradictoire.
Et ensuite, c’est l’apothéose, une pluie d’articles de l’ARC Nationale dénonçant les pratiques de la profession, à vrai dire, nous espérons qu’ils seront lus à la barre tellement elles sont encore d’actualité et bien écrites.
II – Un combat de principe
Soyons clairs, l’objectif de cette association est d’obtenir le sésame qui est la condamnation de l’ARC Nationale.
N’arrivant pas par le biais de la diffamation, ils essayent à présent d’utiliser le volet du dénigrement.
Or, les juges ne sont pas dupes et comprendront très vite que notre action ne relève pas d’un dénigrement commercial mais bien d’un travail d’alerte.
Mais le plus surprenant sera sans aucun doute notre attaque.
En effet, ce genre de détracteurs pense qu’ils peuvent attaquer en toute impunité l’ARC Nationale en considérant que même s’ils venaient à perdre, la situation reviendra en statu quo.
C’est pour cela que l’ARC Nationale a décidé de monter les enchères.
Un vrai bonheur, entretemps, la prochaine audience qui est prévue le 10 septembre 2025 nous laisse le temps de préparer notre contre-attaque.