Le B.I.C. fait un tabac
I. Une présentation officielle au salon « indépendant » de la Copropriété les 24 et 25 octobre derniers
En cour d’expérimentation depuis quelques mois, le B.I.C. (Bilan Initial de Copropriété) a été présenté au Salon de l’ARC et de l’UNARC par Planète Copropriété et le cahier du B.I.C. largement diffusé à cette occasion.
Pour ceux qui veulent mieux comprendre cette nouvelle démarche, son originalité et son efficacité, nous les renvoyons vers :
- Le dossier du mois de septembre 2012 : « L'Audit Global Partagé et le BIC (Bilan Initial de Copropriété) : une démarche et une méthode innovantes au service de la rénovation des copropriétés »
-
Notre article sur : ARC/ Les Actions 18.10.12 : « Gros travaux en copropriété.
Comment résoudre les blocages ? »
II. Comment télécharger le B.I.C. ?
C’est simple. Il suffit d’aller sur le site de Planète Copropriété ou - encore plus simple - sur notre site, à l’adresse suivante : http://arc-copro.fr/?q=actualit%C3%A9/le-bic-0
III. le B.I.C. fait un « tabac » dans les médias spécialisés
Dès sa sortie, il apparaît que le B.I.C. est reconnu comme un outil indispensable.
Voici les trois articles sortis depuis le 25 octobre parmi une quinzaine déjà consacrés à cette démarche :
Article : LE MONITEUR :
« Gros travaux en copropriété : comment surmonter les blocages ?
Adrien Pouthier | 24/10/2012 | 14:12 | Logement
Cette copropriété place d'Aligre à Paris, a subi une importante rénovation énergétique
Planète copropriété et l’ARC (Association des Responsables de Copropriétés) ont présenté mercredi 24 octobre des outils pour faire sauter les « verrous » qui empêchent la réalisation des travaux les plus importants de rénovation, notamment énergétique, des copropriétés.
Confrontées à la réalisation de gros travaux de rénovation, nombre de copropriétés freinent des quatre fers : l'organisation et le montant des travaux semblent en effet insurmontables. Pourtant beaucoup de ces travaux de rénovation, énergétique notamment, sont obligatoires. Et plus l'on tarde à les faire, plus leur prix augmente. Ainsi selon une étude récente de l'Anah, la rénovation des 3 millions de logements construits entre 1950 et 1980 est estimée entre 30 et 40.000 € par logement. Comment faire alors pour pousser les copropriétés à agir en temps et en heure ?
Planète Copropriété, association qui regroupe les acteurs de la rénovation des copropriétés et l'ARC (Association des Responsables de Copropriétés) se sont saisies du problème et établissent en premier lieu les causes du blocage.
"Nous avons d'abord identifié quatre verrous responsables du blocage", explique Bruno Dhont, directeur de l'ARC. "Il y a d'abord un manque d'information des copropriétés sur le sujet. Un manque qui est parfois aussi un refus de l'information ! Certains copropriétaires se demandent 'Comment je vais faire pour échapper aux travaux?'"
Face à d'autres copropriétaires prêts à réaliser ces travaux, on se trouve donc dans des situations de division, deuxième verrou identifié par l'ARC. Chaque type de copropriétaire (bailleur, occupant, vendeur...) ayant des "statégies" différentes, le blocage est immédiat.
"Evidemment, le manque d'argent ou le refus de mobiliser les fonds est le troisième verrou", poursuit Bruno Dhont. " Enfin, la méfiance vis-à-vis des syndics, mais aussi des architectes et des entreprises est un dernier verrou qui boucle la boucle."
« Chacun son BIC
Un cercle vicieux déjà dénoncé à maintes reprises (lire notre article) que l'ARC essaye de briser en développant depuis deux ans de nouveaux outils pour accompagner les copropriétés.
Ligne directrice : le diagnostic doit être global. " Faire un diagnostic thermique, puis un du bâti , puis un diagnostic ascenseur est contreproductif", estime Bruno Dhont. "On paye à chaque fois pour des travaux qui sont en fait liés". D'où l'importance de les hiérarchiser. Et pour cela, de connaître les "forces et les faiblesses" d'une copropriété. C'est l'objet du "BIC", bilan initial de copropriété. Sous forme de questionnaire, il permet "de dresser un portrait psycho-socio-économique d'une copropriété" estime Bruno Dhont. Une fois ce portrait établi, l'audit global pourra être réalisé de la manière la plus adéquate par, et c'est une nouveauté proposée par l'ARC et Planète Copropriété, un binôme architecte-thermicien.
Enfin, à chaque étape, ne pas oublier l'argent. "Il faut parler d'argent tout de suite dès le début", insiste Bruno Dhont. "Et effectuer les plans de financement nécessaires". Un financement selon la méthode du "quatre-quarts" : fonds travaux + CEE + aides individuelles + prêt collectif.
Enfin, à chaque étape, ne pas oublier l'argent. "Il faut parler d'argent tout de suite dès le début", insiste Bruno Dhont. "Et effectuer les plans de financement nécessaires". Un financement selon la méthode du "quatre-quarts" : fonds travaux + CEE + aides individuelles + prêt collectif.
La recette de l'ARC a été expérimentée ces deux dernières années et semble au goût des copropriétés. "Des appels d'offres pour des audits globaux ont été lancés et ils devraient être réalisés en décembre", s'est félicité Jean-Loup Taïeb, président de Planète Copropriété. Ce sont des copropriétaires de Gif-sur-Yvette et Boulogne-Billancourt qui les premiers valideront ou non, les outils de l'ARC.
Adrien Pouthier | Source LE MONITEUR.FR »
Article de environnement-online.com
« Rénovation énergétique
L’Arc et Planète copropriété fournissent les clés
25 octobre 2012
L’Association des responsables de copropriété (Arc) et Planète copropriété ont présenté, à l’occasion du Salon indépendant des copropriétaires organisé les 24 et 25 octobre à Paris, trois nouveaux outils pour favoriser la rénovation énergétique des bâtiments en indivision.
« L’objectif est de faire sauter les quatre verrous qui bloquent bien souvent les projets : manque de compétence, division des copropriétaires, mobilisation difficile des fonds et méfiance », décrit Bruno Dhont, directeur de l’Arc.
Le premier outil, le Bilan initial de copropriété (Bic), permet aux conseils syndicaux d’identifier les faiblesses de la copropriété et d’y remédier avant tout audit. « Il est inutile de s’attaquer aux questions énergétiques si les charges représentent le double de la normale ou s’il y a trop d’impayés », raisonne Bruno Dhont. Le Bic doit être mené avec un accompagnateur formé à l’outil (Espace Info Énergie, agence locale de l’énergie, services municipaux...).
Vient ensuite l’Audit global partagé qui ne se limite pas au thermique et impose une relation contractualisée entre l’auditeur, qui bien souvent néglige la concertation, et le conseil syndical.
Reste à mobiliser les financements. Pour faire passer l’indigestion, l’Arc a concocté un guide : le quatre-quarts. Celui-ci propose plusieurs recettes comme la mise en place de fonds travaux sécurisés, la vente de Certificats d’économie d’énergie, la mobilisation des subventions adéquats et de prêts collectifs bien négociés…
Pour en savoir plus :
- Le site de l'Union nationale des associations de responsables de copropriétés
- Le site de Planète copropriété
Environnement Magazine
Légende de l'illustration : Bruno Dhont, directeur de l’Arc et Jean-Loup Taieb, président de Planète copropriété
Article de UNIVERSIMMO.COM
Gros travaux et rénovation énergétique en copropriété : deux outils pour débloquer la situation |
24/10/2012
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A l'occasion du Salon indépendant des copropriétaires ( 2012) organisé par l’ARC (Association des responsables de copropriété) les 24 et 25 octobre à l’Espace Charenton à Paris, l'association Planète Copropriété, association qui regroupe les acteurs de la rénovation des copropriétés, présidée par l'ancien fondateur du salon de la Copropriété, Jean-Loup Taieb, a présenté deux outils destinés aux conseils syndicaux des copropriétés qui se posent la question de l'état de leurs immeubles et qui veulent aborder leur rénovation énergétique sans trop savoir comment s'y prendre : le Bilan initial de copropriété (BIC), et l' "Audit global partagé".
La mise au point de ces outils, avec une participation active de l'ARC, a été motivée par la constatation qu'un grand nombre de copropriétés restent bloquées quand il s'agit d'envisager les gros travaux en général et ceux de l'amélioration de leur performance énergétique en particulier, alors même qu'une bonne part d'entre elles sont censées d'ici fin 2017 avoir, en application de la loi "Grenelle II", réalisé un "audit énergétique" et présenté un plan de travaux d'économie d'énergie. Et ce parce qu'elles cumulent plusieurs handicaps : le manque de compétence, le manque de cohésion et d'intérêts communs entre copropriétaires, le manque d'argent, et la méfiance à l'égard de tous les professionnels : le syndic, les architectes, les bureaux d'études, etc. Le BIC est un outil d'autoévaluation qui permet à un conseil syndical, aidé s'il y a lieu par son syndic, de se prendre en mains, faire le point des problèmes de sa copropriété (état de l'immeuble, situation financière, qualité de la gouvernance), et collecter les informations nécessaires à l'audit préalable à toute décision de travaux ultérieurs. Pour l'association Planète copropriété, au sein de laquelle il a été développé, le BIC doit être un outil fédérateur et "dynamiseur" permettant d'instaurer le climat de confiance nécessaire au passage à l'acte. Il doit aussi aider les éventuels accompagnateurs de la copropriété - espaces Info énergie (EIE), agences locales de l'énergie (ALE), associations Pact, etc. - à mieux la comprendre et à la conseiller plus utilement
L' "Audit global partagé" est une méthodologie de mise en œuvre d'un audit global de l'immeuble, prenant en compte l'état de tous ses composants, leurs déficiences et leurs pathologies, et pas seulement l'aspect énergétique, associant le plus possible de copropriétaires et bien entendu le conseil syndical. Il résulte du constat que sans cette implication, les copropriétés ne s’approprient pas les conclusions des audits et ceux-ci restent lettre morte. L'association Planète copropriété qui l'a mis au point, a aussi développé le cahier des charges à imposer aux auditeurs, et a entrepris de labelliser et former des "binômes" architectes-bureaux d'études thermiques - le meilleur "mix" de compétences pour cette mission - à proposer aux copropriétés qui ne savent pas a priori à qui s'adresser.
Le directeur de l'ARC, Bruno Dhont, qui soutient très activement cette démarche, n'imagine pas pour autant que ces outils seront suffisants pour mettre en mouvement toutes les copropriétés qui pâtissent aujourd'hui d'un retard d'entretien et d'une performance énergétique médiocre : "10% des copropriétés sont motrices et sont prêtes à y aller ; à l'autre bout, un gros tiers de copropriétés sont et resteront réfractaires ; au milieu, il y a un autre gros tiers de copropriétés indécises, qui penchent du côté des réfractaires et qu'il faut faire basculer de l'autre côté : ce sont elles qui sont visées par ces outils", explique-t-il avec réalisme... «
|
universimmo.com ».