Le CNTGI : ça « grince »
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Une situation anormale
- Que les professionnels soient majoritaires au sein du CNTGI, certains commencent à s’en inquiéter.
- Mais il y a plus grave : le CNTGI a bien compris que - face à la faiblesse de plus en plus caractéristique de l’État et des ministères (de moins en moins de hauts fonctionnaires pour de plus en plus de problèmes) - ils pouvaient PROPOSER des textes. Les hauts fonctionnaires (qui ont mille autres choses à faire) sont ravis :
- ils n’ont plus qu’à corriger les textes soumis et à les amener ;
- ils disposent ainsi facilement de décrets qu’ils sont censés écrire à la chaîne.
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Oui, « grince »
- Le rapporteur de la loi ALUR - Daniel GOLDBERG - que nous avons rencontré récemment trouve, comme nous et beaucoup d’autres personnes, que cette situation est totalement anormale : « Ce n’est pas aux ministères de donner leur avis sur le texte des professionnels ! Ce n’est pas ça la République ni la démocratie ! ».
- Fort bien cher député, mais il ne fallait pas être très prophète pour savoir qu’en donnant la majorité aux professionnels dans le GNTGI, ceux-ci allaient forcément abuser de la situation.
Le seul François DAVY qui représente l’UNIS (voir notre article sur l’UNIS : www.arc-copro.com/c6mq) et qui est aussi président de PLURIENCE, peut faire travailler en permanence quatre à dix personnes pour faire du lobbying et préparer des textes à soumettre au ministère.
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La solution ?
- Rééquilibrer le rapport de force entre professionnels et usagers et - en particulier - obtenir des ministères qu’ils publient le décret de création de l’autre Commission, prévue par la loi ALUR, à savoir : la Commission de Contrôle des professionnels (et y nommer l’ARC).
- Continuer- nous aussi - à élaborer et à adresser aux ministères des projets côté consommateurs et usagers comme nous le faisons avec l’UFC-Que-Choisir.