Le Journal du DIMANCHE/BYGMALION et Philippe BRIAND

27/10/2014 Actions Action

Le Journal du DIMANCHE/BYGMALION et Philippe BRIAND

 
 
Le Journal du DIMANCHE a consacré un très long article à BYGMALION.
 
Beaucoup de copropriétaires y ont appris ainsi que Philippe BRIAND, PDG de CITYA et député, était trésorier de campagne de Nicolas SARKOZY, ancien Président de la République, dont les comptes de campagne :
 
  • ont été invalidés par le Conseil Constitutionnel ;
  • ont été sous-évalués volontairement grâce à de fausses factures payées par l’UMP à BYGMALION.
 
Personne n’arrive à croire qu’un homme d’affaires comme Monsieur Philippe BRIAND n’ait pas compris que, forcément, les dépenses de campagne de Monsieur SARKOZY étaient sous-évaluées et donc qu’il y a avait forcément un « système ».
 
Un adhérent nous a envoyé l’article, qui évoque d’ailleurs le problème.
 
Citation :
 
« Lors d'une autre réunion, dans la deuxième quinzaine d'avril, les experts-comptables ont évoqué les coûts des meetings et ­auraient formalisé leur interrogation par écrit à Guillaume Lambert", indique la commissaire dans sa synthèse. C'est dire si, dès avril 2012, au QG de campagne, on savait que les coûts explosaient… Fabienne ­Liadzé [directrice des affaires financières de l’UMP à l’époque], devant la police a aussi évoqué "une réunion début mars 2012 au cours de laquelle Marc L. et Philippe Briand [le trésorier de la campagne de Sarkozy] se plaignaient des coûts des factures d'Event pour les premiers meetings". Pas totalement dupe non plus, Fabienne Liadzé avait bien "imaginé", comme elle l'a reconnu en garde à vue, que "la société Event compenserait la baisse du prix des meetings de la campagne sur l'UMP". En clair, si elle n'endosse pas la connaissance des fausses factures et qu'elle "nie avoir été informée du système de ventilation des frais", elle a bel et bien admis avoir deviné son existence… ».
 
Résumons : le trésorier de campagne savait que les coûts des organisateurs (société EVENT) explosaient du fait du nombre et de l’importance des meetings.
 
Or les meetings sont demeurés aussi nombreux et importants, mais les coûts ont été divisés par dix.
 
Et cela n’a pas étonné le PDG de CITYA-trésorier de campagne ?
 
« Tu !Tu ! Tu ! », nous dit notre adhérent.
 
Voir aussi à ce sujet notre article : « Philippe BRIAND (PDG de CITYA), et l’affaire BYGMALION dans le MONDE ».