Le « MONDE » et l’Observatoire de l’UNARC,
OSCAR +
Quand nous disons qu’OSCAR + (Observatoire des charges de copropriété de l’ARC et de l’UNARC) est devenu LA référence en matière d’Observatoire, certains syndics chagrins disent que nous exagérons. Voilà pourquoi nous avons été très agréablement surpris par le grand article que le journal Le « MONDE » a consacré à notre Observatoire le 19 mars 2013 et, intitulé : « Comment faire baisser ses charges de copropriété ».
Cet article, comme vous allez le voir, se base uniquement sur les chiffres de l’Observatoire de l’UNARC et ne cite que les chiffres de l’UNARC.
Important : comme nous l’annoncerons officiellement et de façon détaillée très prochainement, nous allons lancer - grâce à cet Observatoire - et en partenariat très étroit avec P .A.P. (Particulier à Particulier) - une opération exceptionnelle, d’envergure et d’avenir ! Patience. Plus que quelques jours. En attendant, voici l’article du MONDE.
« Comment faire baisser ses charges de copropriété
« S'impliquer dans la gestion de son immeuble et faire la « chasse au gaspi » permet de réduire sensiblement la facture pour les copropriétaires
« Hausse du coût des énergies, exigences de confort accrues, équipements de plus en plus sophistiqués... les raisons qui font grimper les charges de copropriété ne manquent pas. Et certains postes méritent d'être particulièrement surveillés. Selon la dernière étude publiée par l'Union nationale des associations de responsables de copropriété (Unarc), fin 2012, les charges ont augmenté de 5 % entre 2010 et 2011, soit 14 % sur trois ans. «C'est beaucoup trop quand on compare, par exemple, l’évolution de l'inflation qui est de moins de 5% sur la même période», font remarquer les experts de l'Urnac.
« Les charges coûtent en moyenne 43,7 euros/m2/an. Une moyenne qui varie selon les équipements de l'immeuble et sa situation. À Paris, ce coût atteint 48,4euros/m2/an et en province 37,5 euros/m2/an.
« Pour autant, la hausse des charges n'est pas une fatalité. Et il suffit bien souvent de s'impliquer pour les faire baisser.
Surveillez le poste chauffage et eau chaude.
Le chauffage et l'eau chaude sont les postes les plus dispendieux, soit 14,1 euros/m2/an, selon l'Unarc, d'où la nécessité de veiller à ce que les consommations ne s'envolent pas.
« Par exemple, en alertant les copropriétaires sur leurs comportements énergivores. Un degré de plus dans un appartement que la norme (19°C) équivaut à 7% de consommation en plus, voire davantage dans certains immeubles.
« Pour consommer moins, il faut aussi avoir le réflexe d'abaisser la température de 2 à 3 degrés la nuit, ce qui peut générer de 6 % à 7 % d'économies supplémentaires. Si les dépenses de chauffage grimpent anormalement, pensez à vérifier le rendement de la chaudière. Selon l'Unarc, une chaudière bien réglée génère 10 % d'économies.
« Ayez l'œil sur les consommations d'eau.
« L'eau froide compte aussi pour beaucoup dans les charges (4,8 euros/m2/an, selon l'Unarc). Pour économiser sur ce poste, plusieurs pistes sont à explorer.
« D'abord, faites la chasse aux fuites d'eau. Pour le conseil syndical, cela signifie éplucher les factures régulièrement. Une façon de détecter une fuite.
« Sachez qu'en appartement, une famille de quatre personnes consomme en moyenne 120m3 d'eau par an dont un tiers d'eau chaude et que les parties communes en requièrent en moyenne 5 % du total des dépenses d'eau (hors espaces verts). La meilleure façon d'éviter les gaspillages est de faire poser des compteurs individuels, même si la dépense n'est pas anodine.
« Attention au poste électricité.
« En immeuble collectif, halls d'entrée, couloirs, paliers, ventilation, caves, parkings, ascenseurs, vidéosurveillance... consomment de l'électricité. Mais certains postes sont plus énergivores que d'autres.
« Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), le plus gourmand est l'éclairage des parkings (26 % de la facture), suivi de la ventilation (22%), de l'éclairage des circulations (12 %) et des ascenseurs (8 %).
« Ce sont donc sur ces postes qu'il faut agir, en privilégiant les interrupteurs dotés de minuteries ainsi que les détecteurs de présence.
Les frais de personnel et les contrats d'entretien.
« Le coût du personnel est élevé (8,5euros/m2/an) au regard des tâches confiées au gardien ou au concierge. ,
« Selon l'Unarc, un gardien salarié sur la base de 10 000 unités de valeur (UV) coûte 33 000 euros par an pour un immeuble de trente lots sans compter les taxes, les charges du logement mis à sa disposition (chauffage, électricité, eau chaude...) récupérées en partie seulement, les travaux d'entretien et de réparation... Bref, ce poste est dispendieux.
« Profiter du départ à la retraite du gardien et recourir à un prestataire peut constituer une source d'économies. Contrôlez aussi les contrats d'entretien, tout aussi élevés (8,3 euros/m2/an).
« Les honoraires du syndic.
« Selon l'Unarc, ils représentent 4,1 euros/m2/an, soit pour un appartement de 65m2 quelque 265 euros. Sur 2011, l'Union constate que la hausse atteint encore 3 % et qu'ils facturent de plus en plus de prestations particulières, faisant souvent fi de l'arrêté Novelli du 19 mars 2010 - celui-ci liste les 44 tâches de gestion courante faisant l'objet du contrat de base du syndic.
« Autant dire qu'il faut les épluchera la loupe et refuser toute facturation abusive.
Colette SABARLY ».
Charges annuelles de copropriété à paris en 2011 par poste, en euros le m2
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BAS
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Médian
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Haut
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Chauffage
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13,9 €
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15,4 €
|
16,9 €
|
Personnel
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8,6 €
|
9,6 €
|
10,5 €
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Entretien
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7,1 €
|
7,9 €
|
8,7 €
|
Eau froide
|
3,9 €
|
4,3 €
|
4,8 €
|
Frais de gestion
|
5,8 €
|
6,4 €
|
7,0 €
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Ascenseur
|
2,4 €
|
2,7 €
|
2,9 €
|
Assurance
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2,3 €
|
2,5 €
|
2,783 €
|
Total
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44 €
|
48,8 €
|
53,7 €
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