Le site de l’UNARC au service de la « protection du public »

27/12/2012 Actions Action

Le site de l’UNARC au service de la « protection du public »

Depuis quelques mois nous nous apercevons qu’il y a un nouveau métier sur le web : « retoucheur de réputation » ou « effaceur de (mauvaises) traces ».
 
Nous allons présenter deux exemples assez curieux.
 
Le message que nous voulons faire passer et celui-ci :
 
  • Notre objet social c’est la défense des copropriétaires et - au-delà - la protection du public : on voit qu’aujourd’hui, face à des Philippe MAURICE mais aussi à des CITYA, FONCIA, NEXITY ou des syndics qui exercent sans carte et sans garantie, cela n’est pas une expression « en l’air ».
  • C’est pourquoi nous continuons à publier nos « abus » et à faire connaître les comportements illégaux et abusifs des professionnels. Car, nous le répétons, il s’agit de notre objet social d’association 1901 indépendante.
  • Voilà aussi pourquoi nous n’entendons pas retirer de notre site sur injonction de quelques « correcteurs de réputation » que ce soit les faits véritables que nous relatons.
 
Avant d’en venir à ces exemples voici une petite anecdote : un syndic qui avait trahi de façon massive la confiance de nos adhérents et de l’ARC - PSM pour Patrick Saint-Michel - a été lourdement condamné suite à nos actions et - entre autres - s’est trouvé interdit d’exercer par la justice française. Après avoir tenté d’abuser des braves copropriétaires à l’Ile de la Réunion (y compris en créant une fausse association 1901 !) et avoir été repéré grâce à nos articles, il avait débarqué au Québec, bien décidé à recommencer, ce qu’il tenta de faire.
Nos amis copropriétaires québécois (qui eux aussi fréquentent notre site) ne mirent pas très longtemps à repérer (grâce à nos articles) à qui ils avaient affaire et à l’empêcher de nuire. Comme on peut le constater, les « traces », ça sert.
 
Voici maintenant nos deux histoires de « retoucheurs de réputation » :
 
Premier exemple :
 
Une société dont l’objet est de gérer la bonne réputation de ses clients (défense de rigoler) vient de nous adresser un courrier singulier concernant un client « syndic de copropriété », le cabinet GIEP.
 
Son client ayant été plusieurs fois cité sur notre site Internet depuis plusieurs années, cette société nous écrit ceci :
 
« La GIEP a fait l’objet de nombreux avis rédigés par l’UNARC et publié sur votre site. Étant donné le caractère extrêmement préjudiciable de certaines publications, nous souhaiterions discuter avec vous de la possibilité d’en retirer certaines, etc. ».
 
Notre président  répondit ceci :
 
« Bonjour,
 
Nous sommes toujours ouverts ; naturellement,  aux droits de réponse.
Par ailleurs, si votre client estime qu’il y a diffamation - ce qui n’est pas le cas - il faut qu’il agisse en conséquence.
Ceci dit, le meilleur moyen de « soigner son image » c’est d’être un bon professionnel.
Recevez nos salutations distinguées.
 
Fernand Champavier, le président ».
 
Comme le dit notre président : pour ne pas avoir les « honneurs » du site de l’UNARC, ce n’est pas difficile, il suffit de respecter les copropriétaires et la loi. Pas besoin de payer (combien ?) un « retoucheur ».
 
Deuxième exemple :
 
Voici le mail mot à mot reçu il y a quelques jours. Tout est exact : le langage, l’adresse d’origine, l’absence de signature :
 
« Bonjour,
 
Notre client, M. Philippe LATY a sollicité notre aide pour la suppression du contenu web précisé ci-dessous.
 
Adresse web du contenu web à supprimer:
/abus/0411/abus2650.htm
 
Pour cette raison, nous vous prions de procéder à l'effacement de ce contenu qui porte préjudice à notre client.
 
Nous vous serions très reconnaissants de nous faire un bref retour et vous en remercions par avance!
 
Cordialement,
L'équipe W...... ».
 
yelster digital gmbh                                                                     
Linke Wienzeile 8/29
1060 Vienne
 
Notre président  répondit ceci :
 
« Bonjour,
 
Vous vous moquez de nous ou vous êtes sur une autre planète ? Vous pensez qu’il suffit de claquer des doigts à partir « d’une boîte à lettres » domiciliée en Autriche pour obtenir gain de cause ?
  1. Nous avons relaté des faits exacts.
  2. Nous avons inséré la réponse du cabinet LATY in-té-gra-le-ment.
Au nom de quoi et sur quel fondement vous permettez-vous de nous demander de supprimer un article destiné à informer et protéger le public, ce  qui est notre objet social ?
 
Par ailleurs, merci de signer vos mails.
 
Salutations.
Fernand CHAMPAVIER
Président de l’ARC ».
 Non mais des fois !