Pour justifier l’usage de pratiques abusives ou de prestations illégales qui portent préjudice aux copropriétés, les syndics affirment qu’ils réclament des honoraires de forfait de base trop bas, compte tenu de la concurrence et surtout des groupes qui pratiquent une politique de « dumping ».
Si pendant un temps, les syndics étaient effectivement contraints par ce dictat économique, aujourd’hui les coûts se sont régulés notamment grâce à l’entrée en vigueur du contrat-type.
Mais encore, l’activité d’administrateur de biens permet d’entrer sur une « autoroute » qui ouvre la voie à d’autres possibilités d’activité parallèles extrêmement lucratives, telles que la transaction ou la gestion locative de lots des copropriétés dont le syndic est mandataire.
Plus que cela, les syndics ont créé différentes filiales qui proposent des services marchands qui gravitent autour de l’administration des copropriétés.
En premier lieu, il s’agit d’être courtier en assurance qui, comme nous allons le constater, est source de rendements mais qui reste complètement opaque pour les copropriétés mandantes.
I. le principe du courtage
Le courtier en assurance a pour fonction de se mettre en relation avec différentes co...
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