A la suite des publications de nos articles sur Linkedin, nous pouvons lire plusieurs commentaires de professionnels de l’immobilier qui sont bien souvent très virulents considérant que notre association n’a comme seul objectif de critiquer les syndics professionnels.
Pourtant, ces mêmes articles sont plébiscités par les conseillers syndicaux et copropriétaires qui comprennent la situation et parfois vivent les abus dénoncés.
Ainsi, il est intéressant de comprendre pourquoi les conseillers syndicaux et les syndics de copropriété qui ont apparemment le même objectif qui est celui de la bonne gestion des copropriétés, n’arrivent pas à s’entendre.
Essayons de comprendre où se situe le problème et s’il est encore possible de dialoguer.
I – Des gestionnaires effrayés
Même si les commentaires des professionnels sont souvent agressifs à la suite de nos publications, nous sommes toujours ravis d’en prendre connaissance car il est intéressant pour une association comme l’ARC de connaître leurs avis et comprendre comment ils apprécient les abus ou observations que l’on publie.
Néanmoins, nous regrettons que dès que nous émettons une critique nous avons dans la foulée une trentaine de commentaires qui vont tous dans le même sens qui est la défense aveugle des syndics professionnels et des gestionnaires alors que lorsque l’on présente un abus, c’est le silence radio.
Plus aucun professionnel de l’immobilier n’a le courage de valider le fait qu’un groupe comme FONCIA n’a pas à imposer aux copropriétaires les appels de fonds électroniques ou qu’un groupe comme CITYA n’a pas à contraindre les copropriétaires-vendeurs à passer par lui pour établir le pré-état-daté en conservant des informations les concernant.
Ainsi, nous actons qu’il existe un dialogue de sourds entre l’ARC et les syndics professionnels et les gestionnaires.
Tandis que l’ARC essaye de mettre en évidence un malaise dans le fonctionnement de la copropriété, les syndics font la politique de l’autruche et les gestionnaires évitent de « taper » sur leurs employeurs de demain, à savoir les grands groupes qui, tôt ou tard rachèteront le cabinet dans lequel ils travaillent actuellement.
Vraisemblablement et sans grande surprise, à la suite de ce nouvel article qui sera publié sur Linkedin, nous allons lire, encore une fois, des commentaires aveugles pour décrédibiliser son contenu.
II – Rétablissons la vérité et entamons un dialogue
Profitons donc de cette article pour rétablir plusieurs vérités.
L’ARC est consciente :
- de la pénibilité du travail des gestionnaires,
- que tout travail mérite salaire,
- qu’une gestion efficace et pérenne d’une copropriété justifie des honoraires à la hauteur
Mais l’ARC est aussi consciente que les syndics et surtout les grands groupes :
- demandent à leurs gestionnaires de vendre aux copropriétés des prestations bidon proposées par leurs filiales,
- ne forment pas les gestionnaires ni les paient à la hauteur des profits du groupe,
- réclament une augmentation de leurs honoraires sans améliorer leurs prestations.
Pour en discuter de manière sereine, nous proposons à ces observateurs de la copropriété de dialoguer avec nous, soit :
- mardi prochain à travers ce réseau social à la suite de la publication d’un nouvel abus sur la profession de syndic,
- à l’occasion d’une conférence qui sera organisée lors de notre prochain salon qui se tiendra le mercredi 19 octobre et jeudi 20 octobre.
Nous espérons que ces échanges seront constructifs dans le respect des personnes et surtout sans langue de bois…
A bon entendeur, je vous salue…..