Nous avons tellement « la tête dans le guidon » que nous oublions d’écrire des articles de base expliquant comment adhérer à l’ARC Nationale.
En effet, bien souvent, les copropriétaires nous disent qu’entre le site internet et nos évènements, ils ont déjà beaucoup d’informations mais il est certain que vivre au cœur de l’ARC Nationale, c’est une autre mélodie.
Alors faisons un article rapide pour expliquer pourquoi et comment adhérer à l’ARC Nationale en tant que conseiller syndical.
I- Pourquoi adhérer à l’ARC Nationale ?
En tant que commerçant, le syndic professionnel peut se retrouver en conflit d’intérêts préférant défendre les siens plutôt que ceux des copropriétés qu’il représente.
Cette situation entraîne de nombreux abus que ce soit en matière de facturations injustifiées, d’absence de mise en concurrence, d’interventions de filiales à l’insu des copropriétaires, d’état de carence, de mauvaise tenue comptable, d’élaboration d’ordre du jour tronqué…
A cela s’ajoutent de nombreux enjeux - que doit affronter le syndicat des copropriétaires - d’ordre technique ou juridique, et pour lesquels le syndicat des copropriétaires ne trouve pas forcément conseil auprès du syndic souvent dépassé par la gestion de ses immeubles et surtout par l’évolution des textes législatifs et réglementaires.
Face à cette situation, l’atout de la copropriété reste le conseil syndical qui, conformément à l’article 21 de la loi du 10 juillet 1965, a une mission de contrôle sur les opérations réalisées par le syndic mais également d’assistance sur sa gestion de la copropriété.
Pour atteindre ces objectifs, le conseil syndical doit être lui-même assisté en pouvant s’appuyer sur des experts dans différents domaines, tout en se formant sur différents sujets.
C’est dans ce cadre que l’ARC Nationale a mis en place tout un arsenal pour permettre au conseil syndical d’assurer avec efficacité et « professionnalisme » l’ensemble de ses missions.
II. Un pouvoir discrétionnaire du conseil syndical
L’article 27 du décret du 17 mars 1967 donne la possibilité au conseil syndical de se faire assister dans sa mission par les personnes de son choix.
Pour cela, il peut engager des frais qui sont considérés comme des dépenses courantes d’administration supportées par le syndicat des copropriétaires et réglées par le syndic.
Ces engagements ne doivent pas être validés au préalable par l’assemblée générale et encore moins le syndic.
Et pour cause, le conseil syndical est un organe indépendant qui ne dépend pas du syndic ni même de l’assemblée générale.
C’est à ce titre que la décision d’adhérer à l’ARC Nationale se vote en conseil syndical à la majorité des membres actifs.
A vrai dire, ni la loi, ni les décrets ne précisent les modalités de prise de décision.
Néanmoins, il nous paraît honnête de préconiser qu’elle se décide au moins à la majorité des membres du conseil syndical actifs.
En effet, parfois dans des conseillers syndicaux de dix personnes, seules cinq sont actives, devant se baser sur ce quorum pour prendre les décisions.
III – Un rôle stratégique
A l’ARC Nationale, nous aimons les conseillers syndicaux impliqués dans leur copropriété.
Ainsi, nous ne cherchons pas de « la clientèle » mais bien des adhérents qui ont à cœur de défendre la bonne gestion de leurs copropriétés en travaillant en étroite collaboration avec le syndic, dans le respect des prérogatives de chacun.
Pour cela, l’ARC Nationale ne cesse d’améliorer ses services afin de répondre au mieux aux attentes de nos adhérents et aux enjeux que doivent affronter leurs copropriétés.
A ce titre, nous essayons d’innover de nouveaux services avec encore dernièrement l’acquisition de nouveaux bureaux pour dispenser des formations en physique ou bien encore la création d’un plateau télévisé pour assurer des émissions, sur le thème de la copropriété bien sûr.
Voici une liste non exhaustive des services proposés par l’ARC Nationale :
- Consultations en physique, en visio ou par téléphone auprès d’experts dans les domaines du droit, de la comptabilité, de la technique et du bâti,
- Site internet mis à jour deux fois par semaine,
- Revues trimestrielles,
- Guides thématiques,
- Bande dessinée pédagogique,
- Quinze outils numériques,
- Contrôles de comptes,
- Accès aux vidéos pédagogiques,
- Organisation d’un salon annuel,
- Dispense hebdomadaire de formations,
- Organisation de colloques,
- Groupement d’achats,
- Permanence téléphonique…