Bon nombre de conseillers syndicaux sont tentés par la gestion directe, tout en étant inquiets des conséquences que cela implique, notamment en matière de temps à investir et de responsabilité civile en cas de faute.
Face à ces blocages, certains d’entre eux préfèrent rester en statu quo en maintenant la gestion de la copropriété par un syndic professionnel, non pas qu’ils en soient satisfaits, mais du fait qu’ils n’arrivent pas à dépasser ses craintes.
Face à ce constat, de jeunes start-ups considèrent qu’il existe un nouveau marché à capter, qui consiste à proposer une solution hybride entre syndic professionnel et bénévole tout en n’étant pas syndic.
Nous allons expliquer pourquoi cette alternative est une fausse bonne solution et pourquoi l’option du syndic bénévole reste la plus efficace, et surtout la plus sécurisante.
Présentons les deux solutions et surtout leurs limites.
I. La gestion en syndic professionnel face à une gestion en directLa plupart du temps, quand un copropriétaire pense à devenir syndic non professionnel de sa copropriété, c’est qu’il est déjà depuis plusieurs années conseiller syndical.
Bien souvent, c’est lui qui trouve les bonnes entreprises, négocie les contrats, suit leur...
La suite est réservée aux abonnées.