Quatre « mesurettes » pour la rénovation énergétique des copropriétés

28/03/2013 Actions Action

 

Quatre « mesurettes » pour la rénovation énergétique des copropriétés

 
 
Voici le communiqué de Presse que nous avons adressé dès le 22 mars dernier suite à l’annonce très décevante, selon nous, des mesures concernant la rénovation énergétique des copropriétés.
 
« Paris, le 22 Mars 2013
 
« Mesdames, Messieurs,
 
« En ce qui concerne le chantier énorme de la rénovation énergétique des copropriétés et après huit mois d’attente et de relances, le Président de la République vient d’annoncer, comme vous le savez, quatre mesurettes, qui pour nous sont très insuffisantes et très décevantes.
 
Alors que l’ARC et beaucoup d’acteurs du monde de la copropriété demandaient au minimum :
 
  • la mise en place d’un éco-prêt collectif à taux zéro pour les copropriétés ;
  • la mise en place de CEE (Certificats d’Économie d’Énergie) dédiés aux copropriétés ;
  • la création d’un Plan d’Épargne Copropriété (PEL) ;
  • l’instauration d’une obligation de mise en place de fonds travaux sécurisés attachés au lot,
 
le Président de la République a sorti de son chapeau quatre malheureuses mesurettes qui ne font que reprendre des recettes qui ont, comme chacun le sait, totalement échoué dans le secteur de la copropriété.
 
 1. Les « guichets uniques » concernant les aides
 
  • Derrière le mot de « guichet unique », il s’agit ni plus ni moins que d’améliorer le rôle et le fonctionnement des espaces Informations Énergie (E.I.E.) et la coordination entre les services et agences.
 
  • C’est bien, mais tout le monde sait que - pour les copropriétés - cette fonction « informative » est peu efficace et n’est pas à la hauteur des blocages inhérents aux copropriétés.
 
2. Mille « ambassadeurs » (soit dix par département) de la rénovation énergétique pour accompagner les ménages précaires les plus isolés
 
  • Il s’agit là d’un renforcement du traitement individuel de la précarité énergétique mis en place (sans beaucoup de résultats) depuis trois ans ; le renforcement est tout à fait nécessaire, mais qui n’a, malheureusement, rien à voir avec la rénovation énergétique des parties communes des copropriétés. Dommage.
 
 
 
 
3. Financement de la rénovation privée
 
  • Rien de nouveau, là non plus, si ce n’est une prime de 1.350 € pour les ménages dont les revenus sont inférieurs à 35.000 € (appelés curieusement dans le dossier : « classes moyennes ») à condition que les travaux entraînent des économies substantielles.
 
4. Professionnaliser la filière de la rénovation énergétique
 
  • Là encore, même si c’est nécessaire, rien de nouveau et rien qui ressemble à l’électrochoc dont ont besoin les copropriétés.
 
 
Conclusion : huit mois d’attente pour, nous le répétons, quatre mesurettes. C’est désolant et même un peu désespérant.
 
Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur tous ces problèmes. Nous ne baissons pas les bras.
 
Nous vous prions de recevoir, Mesdames, Messieurs, l’assurance de nos salutations
 
 
Fernand CHAMPAVIER                                                   Marie Noëlle AMBLES
Président de l’ARC.                                                                       Présidente de l’UNARC »
 
 
Nous espérons que nous seront (mieux) entendus et continuons notre action en faveur des VRAIES mesures.