Nous constatons un phénomène qui, au cours des années, prend de l’ampleur. Il s’agit de la gestion de la copropriété par des syndics non professionnels.
Et pourtant, les chambres professionnelles essaient, par des moyens parfois détournés, de freiner le mouvement en demandant aux pouvoirs publics de complexifier les obligations légales et règlementaires, afin de décourager les copropriétaires à opter pour la gestion directe.
A ce titre, nous avons l’obligation de la mise en place d’un extranet dans les copropriétés ou plus récemment la mise en place d’un plan pluriannuel de travaux nécessitant de suivre une procédure complexe entraînant plusieurs conséquences.
Or, à chaque tentative, l’effet inverse se produit, à savoir des syndics professionnels qui ne savent pas répondre aux nouvelles obligations car, soit elles sont trop compliquées à mettre en place, soit cela implique une plus grande transparence dans leur gestion des copropriétés, ce qui ne les arrange pas.
Néanmoins, un phénomène nouveau a bousculé le système qui est l’apparition de startups qui se présentent comme des assistants aux syndics non professionnels.
Voyons cela plus en détail.
I. Un pacte de non-agression entre syndics professionnelsJusqu’à présent, tout s...
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