Quelles sont les qualités requises pour travailler chez Matera ?

27/04/2021 Actu

Actuellement nous sommes fréquemment interrogés sur la solution que propose la société Matera ; avec un souhait des professionnels que nous publiions des abus sur cette société, histoire de leur savonner la planche.

En ce qui nous concerne, nous avons un seul et unique cap : l’intérêt des syndicats de copropriétaires.

Ainsi, nous ne servons ni les intérêts des professionnels ni des pouvoirs publics ni ceux des officines.

Notre objectif est d’apporter une analyse sur l’actualité de la copropriété et de dénoncer les abus qui sont connus de leur auteur et qui entrainent un préjudice, ou du moins un risque pour le conseil syndical ou la copropriété.

A ce titre, nous restons attentifs à la stratégie de la société Matera qui commence à présenter des débordements, notamment lorsque la copropriété ou le conseil syndical optent pour cette solution sans trop comprendre les tenants et aboutissants du principe du syndicat coopératif.

Nous avons dernièrement publié un abus dans lequel une copropriété a opté pour cette solution sans pour autant se conformer aux exigences légales, notamment en ne désignant pas un copropriétaire ou une personne extérieure qualifiée pour assurer le contrôle des comptes du syndicat.

Cette situation est d’autant plus grave que la société Matera affirme « piloter » la copropriété, faisant croire qu’elle est aux manettes, sécurisant ainsi le syndicat coopératif et en particulier le conseil syndical et son président.

Selon nous, la technique commerciale de Matera, qui pour mémoire propose un service d’assistance au « président-syndic », est d’inciter le conseil syndical ou les copropriétaires à opter pour le syndicat coopératif quitte à enjoliver ce dispositif.

Par ce biais, la société Matera peut se positionner non pas comme le syndic qu’il n’est pas, mais comme prestataire qui assiste et accompagne le ou les « présidents-syndics » successifs.

D’ailleurs, nous sommes assez choqués des annonces de recrutement publiées par la société Matera qui profile la technique commerciale utilisée.

I. Le « Pape » du syndicat coopératif.

Voici ce que l’on peut lire sur le descriptif de poste pour être recruté au sein de la société Matera, en tant que « sales/business developer », autrement dit en français : commercial.

Ainsi, le ton est donné, il faut faire de la clientèle en faisant accroitre le nombre de copropriétés clientes chez Matera.

C’est après tout normal pour une société commerciale qui souhaite embaucher un commercial. Pardon, un « sales/business developer ».

Mais là où la situation se complique, c’est lorsque l’on constate la méthode mise en place par la société Matera pour atteindre ses objectifs. Voyons cela à travers son annonce :

Et pour cause, il forme des prêcheurs pour diffuser la bonne parole de Matera en « évangélisant » auprès des copropriétés prospectes sur le modèle du syndicat coopératif.

Eh oui, le but est bien de réussir à faire tourner les têtes pour que la copropriété ou un leader arrive à faire décider la copropriété de passer en syndicat coopératif dans le but de « faire croitre le nombre de copropriétés clientes chez Matera ».

Pour cela, les « sales/business developer » monteront en compétences sur la technique de vente. La machine commerciale est donc bien rodée, car avant même que le client pose sa question il aura déjà la réponse, et pour toute crainte ou interrogation on aura une réplique adaptée.

D’ailleurs, comme le dit l’annonce, les « pitchs » sont mis en place pour en définitive atteindre leur objectif commercial.

C’est aussi ça Matera, ni association, ni syndic, mais un commerçant qui a des objectifs à atteindre en utilisant les techniques les plus redoutables pour vendre au ménage le tout nouveau balai qui balaie encore mieux que l’ancien.

II. Un syndic non professionnel élu qui doit rester aux manettes

Certains diront, et surement Matera le premier, que l’ARC publie cet article du fait qu’elle considère ce dernier comme un concurrent.

Alors expliquons clairement que non seulement Matera n’est pas un concurrent, mais plus encore, les copropriétaires qui ont opté pour cette solution restent attachés à leur adhésion auprès de l’ARC.

Les raisons sont nombreuses, pour :

  • l’assurance de responsabilité civile ;
  • accéder à l’intégralité de nos articles publiés sur notre site internet ;
  • notre revue trimestrielle ;
  • nos formations en ligne hebdomadaires;
  • obtenir surtout l’analyse de nos experts en tout genre (juristes, ingénieurs, thermiciens, architectes, contrôleurs aux comptes…) sur les différents sujets liés à la copropriété qui ne sont pas seulement diplômés, mais qui ont de nombreuses années d’expérience.

Plus encore, certains clients de Matera adhèrent à notre association pour avoir un filet de sécurité dans le cas où ils rencontreraient des difficultés dans le fonctionnement de leur copropriété ou avec la solution d’assistance proposée la société.

Mais encore, la philosophie de l’ARC a toujours été claire en mettant en évidence les avantages et les contraintes pour un syndic non professionnel dans la gestion de la copropriété, ou lorsque la copropriété opte pour le syndicat coopératif.

De plus, nous souhaitons que nos adhérents montent en compétences et s’imprègnent des dossiers, plutôt que de les déléguer au point d’être télécommandés.

Alors, nous ne souhaitons pas la mort de la société Matera, mais un meilleur professionnalisme dans son activité, à défaut de voir d’autres publications sur notre site internet sur ses agissements que nous considérons comme préjudiciables pour la copropriété.

Entre-temps, l’ARC va développer davantage de services à destination de ses adhérents, et en particulier des syndics bénévoles ou syndics coopératifs, mais toujours dans la limite de notre éthique associative et professionnelle.

 

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