Au cours de ces dernières années, l’ARC Nationale a compris qu’elle devait faire plus, et encore plus, pour ses adhérents et plus généralement pour défendre les intérêts des syndicats de copropriétaires.
Pourquoi ? Parce que les textes législatifs et réglementaires imposent des obligations juridiques, techniques et comptables à l’égard des syndicats de copropriétaires toujours plus complexes qu’il faut savoir maitriser en évitant tout abus.
Les raisons de cette inflation des textes sont dues à plusieurs causes : exigence de travaux, enjeux énergétiques, meilleur encadrement des syndics professionnels … Bref, les sujets sont nombreux.
Pour accompagner nos copropriétés adhérentes, l’ARC Nationale n’a pas d’autre choix que de monter en compétence et développer toute sorte d’assistance, que ce soit à destination des conseillers syndicaux , des syndics non professionnels, d’AFUL et même pour les copropriétaires.
Mais encore, nous devons dénoncer les abus voire les nombreuses illégalités commis par les professionnels, et en particulier les syndics pour, d’une part, alerter les pouvoirs publics de la nécessité de renforcer la législation et, d’autre part, pour avertir les copropriétaires et conseillers syndicaux des agissements de leur syndic.
Des actions qui ne sont pas forcément partagées par l’ensemble des associations qui portent notre dénomination.
Voyons cela de plus près.
I – Des associations ARC au sein de l’UNARC
En 1995, l’ARC Nationale a créé l’UNARC, qui regroupe aujourd’hui huit associations qui sont autorisées à disposer du nom « ARC ».
L’objectif est de permettre à chaque copropriété se situant aux quatre coins de la France de disposer d’une association défendant les mêmes valeurs que notre structure.
Néanmoins, chaque ARC régionale est totalement indépendante, aussi bien politiquement (avec un conseil d’administration autonome) qu’économiquement (avec ses propres adhésions).
Ainsi, chacun assure ses propres choix pour développer son association.
Néanmoins, l’ARC Nationale se trouve actuellement devant une difficulté car elle ne se retrouve plus dans la politique choisie par les membres du conseil d’administration des ARCs dit régionales.
A titre d’exemple, même s’il faut parler avec les syndics professionnels, il est indispensable de dénoncer les « canards boiteux ».
II – Se taire ou agir
Nous reprochons souvent aux chambres professionnelles de syndics le silence vis-à-vis des mauvais syndics, au motif qu’ils ne veulent pas faire de vagues.
L’ARC Nationale ne souhaite pas les imiter mais prendre des distances avec certaines associations ARC, au risque d’attiser les revues people de la copropriété.
A présent, cela est fait car nous avons fait le choix de l’indépendance, en prenant nos distances avec certaines associations ARC.
Néanmoins, nous espérons retrouver une ligne fédérative. A défaut, l’ARC Nationale développera des structures sur tout le territoire français pour permettre à l’ensemble de nos adhérents se situant aux quatre coins de la France de bénéficier des mêmes services et assistance.
Et oui, avoir le courage de ses choix est un privilège dont très peu de structures disposent !