SYNDIC SERVICE n’a plus le droit d’exercer

10/10/2013 Actions Action

SYNDIC SERVICE n’a plus le droit d’exercer

 
I – Confirmation de nos alertes
 
Nous faisons suite à nos précédentes alertes des 27/09 et 03/10 (www.unarc.fr/k3px et www.unarc.fr/xc2e) et nous confirmons que le cabinet ne dispose plus de garantie financière depuis le 10 septembre 2010.
 
Nous disposons en effet d’une confirmation écrite (du garant) en ce sens, et les comptes de tiers ouverts et gérés par le cabinet ont été bloqués à la demande du garant financier.
 
Pourquoi un blocage ? Ceci laisse penser qu’il y aurait malheureusement obligatoirement eu des mouvements de fonds anormaux.
 
II – Un syndic qui n’hésite pas à mentir
 
Malgré la panique de nombreux copropriétaires, des employés d’immeuble non payés depuis 2 mois, des copropriétés non gérées depuis des semaines, le gérant a un culot monstre et a osé écrire ce qui suit à un « courtier en syndics » :
 
« Par le biais d'un "confrère" qui t'a transmis une information de première main, tu as fait courir une rumeur selon laquelle mon cabinet avait été mis en liquidation judiciaire, laissant par là même entendre qu'il y avait péril, que mon cabinet était fermé, voire que j'étais parti avec la caisse.
Je comprends ta réaction visant à défendre ton gagne-pain, mais je te confirme toutefois qu'il n'en est rien.
Les problèmes sont survenus en raison d'un contrôle annuel de ma caisse de garantie qui avait été programmé un jour de fermeture de mon cabinet et qui donc n'a pu se tenir.
Le contrôle précité doit être reprogrammé pour ces tous prochains jours.
Une fois celui-ci effectué, le traitement des dossiers reprendra un cours normal.
 
Au regard de ce qui précède, je te remercie de bien vouloir adresser un démenti aux copropriétaires concernés à défaut de quoi je me verrai dans l'obligation de me pourvoir par toute voie que de droit eu égard à l'immense préjudice que tu as fait subir à ma société.
 
Bien cordialement
Joël Rotensztajn »
 
« Parole, parole, parole... »
 
La Préfecture de Police de Paris est saisie du dossier.
 
A noter : plus généralement nous constatons une montée en régime de ce que nous appelons des « micros-syndics » (personnes seules qui « font croire que !!!! ») très fragiles et pas toujours très corrects avec leurs clients dès que la situation se gâte.
Nous avons commencé à nous intéresser à eux dans le cadre de « l’Observatoire des syndics »que nous avons mis en place avec l’UFC-Que-Choisir et allons intensifier nos analyses. N’hésitez pas à nous adresser vos témoignages.
 
Nos consignes, en attendant : il faut faire très attention.