Syndics bénévoles : attention le « Particulier » s'est trompé

11/09/2014 Actions Action

Syndics bénévoles :

attention le « Particulier » s'est trompé

 
Dans sa revue de septembre, le Mensuel le Particulier consacre un article au thème « comment contrer la hausse des honoraires de syndics » ( voir ici même )  et évoque la possibilité de gérer en tant que non professionnel sa copropriété.

Cependant, une erreur s’est glissée dans l’article puisque qu’il y est précisé que seul un propriétaire d’un lot « d’habitation » peut prétendre gérer la copropriété en tant que syndic non professionnel.
 
Heureusement, ce n’est pas le cas, et tout propriétaire d’un lot, dans une copropriété (qu’il s’agisse d’une cave, d’un parking ou d’un commerce) peut proposer sa candidature en tant que syndic bénévole : ainsi les copropriétés de commerces ou de parkings peuvent êtres gérées par un syndic bénévole.
 
Voici le courrier que nous avons immédiatement adressé à la rédaction du magazine qui va de son côté publier un erratum.
 
Par ailleurs, nous vous rappelons que l’ARC met tout en place pour aider les syndics bénévoles dans leur mission et a publié de nombreux guides gratuits dont vous retrouverez la sélection sur les liens suivants :
 
  • Le livret d’accueil du syndic bénévole : pour découvrir tous les outils mis à dispositions de nos adhérents : www unarc.fr/56ei
  • La collection des 7 guides « être syndic bénévole » en téléchargement pour les adhérents collectifs : www.unarc.fr/smnx
  • Comment faire N°9  « Syndic bénévole : bien préparer l’assemblée générale » (réservé aux adhérents collectifs) : www.unarc.fr/1ds8
 
Ci-dessous, le courrier adressé au Particulier Immobilier.
Le particulier
Madame………
14, boulevard Haussmann
75009 PARIS
 
Paris, le 9 Septembre 2014
Chère madame,
 
Une très grosse et regrettable erreur s’est glissée dans votre article de septembre 2014 « Comment contrer la hausse des honoraires de syndic », par ailleurs fort intéressant.
 
Dans un encart sur les syndics bénévoles, vous indiquez que la loi ALUR oblige désormais les syndics non-professionnels à être titulaires d’un lot d’« habitation ». Or il s’agit là du texte voté en première lecture par l’Assemblée Nationale et amendé suite à une action de l’ARC qui a fait supprimer le mot « habitation », ceci pour empêcher que les copropriétés de parkings et de commerces ne puissent plus bénéficier d’une gestion par un « non-professionnel ».
 
Je vous remercie d’attirer l’attention de vos lecteurs sur cette erreur et de bien vouloir publier la présente mise au point, dès que possible.
 
 
 
Bruno DHONT
 
 
Directeur général.