Travaux d’ascenseurs : l’ARC remonte au créneau (à pieds) et fait des propositions à Madame Cécile DUFLOT
Oui, il vaut mieux monter à pieds étant donné le taux de pannes de nos ascenseurs qui est lié non pas à l’absence de mise en sécurité, mais à la mauvaise qualité de l’entretien courant.
En ce qui concerne les travaux de mise en conformité, nous continuerons à agir pour obtenir délai et assouplissement et venons de faire des propositions à Madame Cécile DUFLOT.
À propos, avez-vous lu notre dernier guide gratuit sur les contrats d’ascenseurs : « Contrat et maintenance des ascenseurs : les bons conseils » ?
Voici la lettre adressée à Madame Cécile DUFLOT, Ministre de l’Égalité, des territoires et du Logement :
« Ministre de l'Égalité
des territoires et du Logement
Madame Cécile DUFLOT
Hôtel de Castries
72 rue de Varenne
75007 Paris
Paris, le 26 Octobre 2012
Madame la Ministre,
Suite à votre lettre du 18 septembre dernier, dont nous vous remercions à nouveau, nous avons rencontré les responsables de ce dossier au sein de la DHUP pour les convaincre tout à la fois d’allonger les délais de la deuxième tranche de mise en sécurité des ascenseurs et d’assouplir légèrement le décret.
Vous savez, en effet, sans doute que l’essentiel du coût des travaux de la deuxième tranche va concerner la précision d’arrêt et donc, dans un certain nombre de situations, la pose d’un variateur de fréquence (dispositif très sophistiqué) qui va devoir s’imposer, non pour des raisons techniques, mais en raison de la rigueur des textes.
En effet, aujourd’hui le texte du décret impose que la vitesse d’arrêt soit inférieure à 0,25m/s.
Néanmoins beaucoup d’appareils ont une petite vitesse non pas inférieure, mais égale à 0,25 m/s.
Or, il faut savoir que, même à cette vitesse, des réglages sont parfaitement possibles et permettent de satisfaire à la mesure concernant la précision d’arrêt (plus ou moins 2cm).
En conséquence, nous demandons à votre ministère NON pas de revenir sur les obligations (plus ou moins 2 cm), mais de supprimer la disposition réglementaire et de permettre un réglage pour les vitesses « ÉGALES » ou inférieures à 0,25 m/s.
Tous les experts pourront vous confirmer que notre demande est justifiée d’un point de vue technique et garantit la sécurité des usagers.
Nous ajoutons qu’outre cette modification réglementaire indispensable, il apparaît aussi nécessaire de repousser au moins d’une année le délai de la deuxième tranche.
Nous nous permettons, à cet égard, de vous adresser, à titre d’exemple, le témoignage d’une grosse copropriété de plus de 500 lots située dans la grande couronne et où les mesures que nous sollicitons constituent l’indispensable « oxygène » nécessaire.
Dans l’espoir que vous pourrez donner suite à nos demandes à la fois justifiées d’un point de vue technique et sécuritaire et à la fois simples à satisfaire, nous vous prions de recevoir, Madame la Ministre, l’assurance de notre haute considération.
Fernand Champavier Ketty EVEN
Le Président de l’ARC La Présidente de l’UNARC ».