Un adhérent nous informe qu’il a écrit au journal Le POINT… au sujet de Monsieur Philippe BRIAND

12/06/2014 Actions Action

Un adhérent nous informe qu’il a écrit au journal Le POINT… au sujet de Monsieur Philippe BRIAND

 
Suite à notre article du 1er mai dernier concernant la curieuse façon dont le président-directeur général du quatrième groupe de syndics de France procède pour cacher les intérêts personnels qu’il pourrait avoir à faire travailler des entreprises dans les milliers de copropriétés qu’il gère (« Les grandes et petites affaires du PDG de CITYA, Monsieur Philippe BRIAND, député de la République » : www.unarc.fr/w67g) un adhérent qui semble avoir beaucoup d’humour a écrit au rédacteur en chef du POINT.
 
Son courrier ne manque pas de pertinence. Espérons qu’il sera suivi d’effet…
 
« Monsieur le Rédacteur en Chef,
 
Pour mieux comprendre pourquoi les comptes de campagne de l’ancien Président de la République sont si opaques et pourquoi les astuces pour échapper aux règles de prise en compte des prestations sont si subtiles, je vous invite à découvrir les « techniques » (comme syndic de copropriété) de Monsieur Philippe BRIAND, trésorier de campagne de Monsieur Sarkozy et - accessoirement - Président du 4e groupe de syndic de copropriété français, CITYA (qui a, en plus, racheté URBANIA).
 
Vous trouverez un article à ce sujet sur une seule de ses astuces sur le site internet arc-copro.fr.  Cet article a été publié le 1er mai et n’a donné lieu à aucune réaction de la part de Philippe BRIAND, comme me l’ont affirmé les responsables de l’ARC (Association des Responsables de Copropriété).
 
J’espère que vous allez pouvoir enquêter sur ces pratiques et vous prie de recevoir mes salutations distinguées ».
 
Nous aussi. Voici l’article publié le 1er mai dernier :
 

Les grandes et petites affaires du PDG de CITYA, Monsieur Philippe BRIAND, député de la République

 
Actualités
01/05/2014

Les grandes et petites affaires du PDG de CITYA, Monsieur Philippe BRIAND, député de la République

 
  1. CITYA, hélas
 
CITYA est sans doute le syndic qui - pour nous - représente ce qu’il y a de pire actuellement dans le métier d’administrateur de biens. Tapez CITYA sur notre moteur de recherche et vous découvrirez tout ce que ce syndic peut faire (syndic qui a racheté l’empire « faisandé » d’URBANIA) ou ne pas faire...
 
  1. Un président directeur général député
 
Le Président directeur général de CITYA, Monsieur Philippe BRIAND, est député à l’Assemblée Nationale (UMP), ce qui pour nous - compte tenu des illégalités perpétuelles que nous avons révélées sans voir été une seule fois démenti - est le comble !
 
 
  1. Un dirigeant FNAIM
 
Le président directeur général est aussi un des dirigeants de la FNAIM, membre du Conseil d’Administration de la caisse de garantie de la FNAIM.
Comme on le voit, un personnage « incontournable ».
 
  1.  Alors, c’est quoi ces « affaires » ?
 
Patience, chers impatients, on y vient.
 
  1. La loi ALUR et le mélange des genres.
 
Si vous êtes du genre à suivre régulièrement les « actions » de l’ARC, vous saurez que nous avons fait introduire dans la loi ALUR une disposition qui prévoit que si un syndic contracte avec une société avec qui il a des intérêts quelconques, sans en avoir informé l’assemblée générale et - surtout - sans avoir obtenu d’accord spécial de celle-ci, le contrat sera (en cas de découverte de cette relation) inopposable au syndicat des copropriétaires.
 
Un décret doit préciser quels types de sociétés sont concernés.
 
Voici le texte (article 18 de la loi de 1965 modifiée) :
« Le syndic est chargé de soumettre à l’autorisation de l’assemblée générale prise à la majorité de l’article 24 toute convention passée entre le syndicat et le syndic ou une personne ou une entreprise liée directement ou indirectement au syndic dont la liste est fixée par décret, en précisant la nature des liens qui rendent nécessaire l’autorisation de la convention. Les conventions conclues en méconnaissance de ces dispositions ne sont pas opposables au syndicat ; ». 
 
  1. Les syndics indélicats
 
Forcément de nombreux syndics indélicats vont inventer un tas de moyens pour échapper à cette nouvelle règle, mettre en place des paravents et contourner la vigilance des conseils syndicaux et des copropriétaires.
 
  1. Et Monsieur Philippe BRIAND…
 
Monsieur BRIAND, parlons-en justement, semble s’être déjà organisé...
 
  1. Création le 21 mars 2014 d’une société « écran »
 
  1. Le 21 mars 2014 (trois jours avant la signature de la loi ALUR) a en effet été créée une société appelée « ARCHE P.I. »
 
Nous donnons à la fin de cet article l’extrait KBis de cette société où l’on peut voir ceci :
 
  • Il s’agit d’une SAS à associé UNIQUE.
  • Son objet : « La prise de participation directe ou indirecte dans toutes entreprises et/ou sociétés exerçant directement ou indirectement dans le secteur de l’immobilier et de l’hôtellerie sous toutes formes et par tous moyens ».
  • Son président, c’est une autre société, appelée ARCHE .
  • 1.000 € de capital.
 
  1. En apparence, rien de louche, sauf que l’objet paraît quand même un peu curieux : en fait cette société unipersonnelle (on verra qui est la personne…) est destinée à prendre des participations dans toutes les sociétés qui - de près ou de loin - touchent à l’immobilier, donc à travers des entreprises :
 
  • qui font des travaux dans les copropriétés ;
  • qui assurent des prestations de services (nettoyage, relevés de compteurs) dans les copropriétés ;
  • qui proposent des équipements informatiques propres à l’ immobilier ;
  • etc.. etc.. etc.
 
En un mot : toutes les entreprises qui interviennent dans les copropriétés et surtout toutes les entreprises que les cabinets du groupe CITYA pourraient faire intervenir dans les copropriétés.
 
  1. Mais qui est la société « ARCHE » ? Il faut pour cela lever le KBis de celle-ci pour apprendre qu’il s’agit d’une société dont 99 % est détenu par un certain Philippe BRIAND, personne physique, et 1 % par une SCI dont l’associé unique aussi est… Philippe BRIAND.
 
  1. Ainsi le président de la société unipersonnelle ARCHE P.I. (pour Pressoir Immobilier ?) qui se propose de devenir actionnaire de toutes sortes de sociétés qui interviendront dans les copropriétés, n’est autre que Monsieur Briand, député UMP, dirigeant de la FNAIM et président directeur général de CITYA et de ses centaines de cabinets.
on nous dira : ceci n'est qu'un hasard, et rien ne prouve que M.Briand va utiliser sa société unipersonnelle pour faire de bonnes affaires sans qu'aucun copropriétaire ne s'en aperçoive. Oui, ceci n'est qu'un hasard, bien sûr, et nous faisons un procès d'intention... évidemment.
 
  1.  Petites et grandes manœuvres
 
Comment sera-t-il possible de « tracer » Monsieur BRIAND avec de telles astuces ?
 
Imaginons (!) qu'ARCHE P.I. investisse dans une société de travaux qui va travailler pour tous les cabinets CITYA : qui pourra établir une relation entre cette société et Monsieur BRIAND ?
 
Les gens simples que nous sommes sont confondus par ces montages. Nous espérons que des journalistes enquêteurs (Médiapart, le Canard Enchaîné) pourront s’intéresser à ces… astuces. Si vous avez des relations, vous savez ce qu’il vous reste à faire….
 
Voici le K.Bis :
 
 
 
 
 

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