L’ARC Nationale est l’une des premières associations à avoir cru au syndic non professionnel (ou bénévole).
Il s’agit généralement de copropriétaires qui ont compris qu’avec un syndic professionnel, il n’y avait pas d’espoir d’assurer une bonne gestion de leur copropriété.
Ce constat concerne essentiellement les moyennes copropriétés mais surtout les petites où le syndic professionnel a tendance à les faire passer toujours à la dernière roue du carrosse préférant privilégier les grandes copropriétés plus rentables.
Cette équation s’explique tout simplement par le fait que le gestionnaire doit administrer une cinquantaine d’immeubles impliquant qu’il passe moins d’une demi-journée par mois à gérer chaque immeuble, s’investissant en priorité vers celles qui génèrent le plus de profit.
C’est à ce titre que l’ARC Nationale par le biais de sa coopérative technique propose des assistances aux syndics non professionnels mais sans vouloir « vendre du rêve » dans le seul but de récupérer des adhérents.
Faisons un rapide focus sur les assistances mais surtout sur les prérequis indispensables pour envisager valablement la solution de la gestion directe.
I- Des services dans tous les secteurs
Le syndic non professionnel ou dit « bénévole » doit gérer la copropriété nécessitant d’avoir des assistances de pointe que ce soit en matière d’administration, de droit, de comptabilité ou encore de technique.
A ce titre, l’ARC Nationale met à la disposition des syndics non professionnels la possibilité de bénéficier de consultations assurées par des experts dans chacun de ces domaines qui sont pour la plupart des salariés de l’ARC Nationale et même qui sont ou qui étaient eux aussi syndics non professionnels.
Ainsi, des juristes ou comptables salariés de l’ARC Nationale, eux-mêmes syndics non professionnels, assistent l’adhérent dans ses fonctions.
Et oui, il n’y a rien de mieux que d’associer les compétences à l’expérience.
En parallèle, l’ARC Nationale a développé des outils d’assistance comptable avec des salariés experts qui sont syndics non professionnels afin de disposer de solutions évolutives en fonction des besoins et des connaissances de l’adhérent.
A cela, l’ARC Nationale a conçu une plate-forme internet qui permet à l’adhérent de pouvoir disposer de pas moins de dix outils numériques pour assister le syndic non professionnel dans sa gestion courante.
Il s’agit notamment d’un outil permettant de réaliser des appels d’offres, de mettre à la disposition de la copropriété un extranet, de générer des avis d’appels de fonds etc…
En définitive, c’est tout un arsenal qui a été développé pour permettre aux syndics non professionnels de gérer leurs copropriétés de manière professionnelle.
II – Des prérequis indispensables
L’article 17-2 de la loi du 10 juillet 1965 juillet permet à tout copropriétaire d’être syndic non professionnel de son immeuble.
Ainsi, un propriétaire de cave ou de parking peut tout à fait être syndic non professionnel.
Néanmoins, cela est déconseillé car généralement un propriétaire de cave ou de parking ou carrément un bailleur est moins investi par la gestion de son immeuble.
A cela, il est préférable que la copropriété soit plutôt saine évitant au syndic non professionnel des dossiers trop complexes.
Il faudra par conséquent vérifier que la trésorerie soit positive, que la comptabilité soit bien tenue et surtout que le nombre d’impayés de charges ne soit pas trop élevé.
Par ailleurs, il est plutôt souhaitable que la copropriété soit bien entretenue évitant que le syndic non professionnel soit contraint d’investir un temps trop important dans la gestion de sa copropriété pouvant rapidement le décourager d’autant plus s’il ne perçoit pas de rémunération.
C’est à ce titre qu’il est préconisé d’être au moins une année membre du conseil syndical avant de devenir syndic non professionnel afin de bien connaître la configuration de la copropriété et ses enjeux évitant ainsi d’être pris de court.
Mais après tout, c’est à vous de juger sachant que l’ARC Nationale sera toujours à vos côtés.