Même si certains font la politique de l’autruche en considérant que le fonctionnement des copropriétés est optimal et que les syndics professionnels sont efficaces dans la gestion de leurs copropriétés, tout observateur un minimum aguerri sait pertinemment que l’administration des immeubles est de moins en moins assurée avec des gestionnaires de plus en plus démotivés.
Plusieurs raisons expliquent la décadence de cette situation.
Il y a le conflit permanent des syndics professionnels qui sont à la fois juge et partie, voulant placer leurs filiales au détriment des intérêts économiques de leurs copropriétés mandantes, la mauvaise formation des gestionnaires, des conditions de travail difficiles avec même des consignes d’objectifs économiques difficilement atteignables.
Mais au-delà de cela, il y a la question voire le problème du turnover programmé des gestionnaires au sein des cabinets de syndic.
Essayons de comprendre le malaise.
I – Des gestionnaires mal considérésAvant même d’aborder le sujet, nous savons pertinemment que nous allons avoir des commentaires d’insultes, affirmant que l’ARC parle sans savoir.
Et pourtant, nous côtoyons quasiment tous les jours des gestionnaires qui nous font part de leur malaise.
La suite est réservée aux abonnées.