Actuellement, tout le monde parle de l’Intelligence Artificielle présentée comme la solution innovante de demain.
A ce titre, les professionnels de l’immobilier s’interrogent sur comment intégrer cette technologie dans les logiciels de gestion des copropriétés avec toujours le même intérêt, non pas la recherche de plus d’efficacité dans l’administration des immeubles mais de gains de productivité.
Nous avons suivi un débat très intéressant qui démontre que les copropriétés ne sont pas sorties de l’auberge avec l’Intelligence Artificielle qui veut réfléchir à la place du gestionnaire, qui ne deviendra plus que l’assistant de cet outil.
Voyons de plus près la situation.
I- Des gestionnaires virtuels
Nous discutons avec beaucoup de gestionnaires de copropriété qui nous expliquent être utilisés non plus pour gérer les copropriétés mais pour effectuer des tâches administratives les plus rentables.
Ainsi, il leur est demandé de saisir des données ou informations sur leur logiciel laissant ensuite le programme produire des documents sans forcément comprendre comment ils ont été constitués.
C’est ainsi qu’ils se retrouvent incapables de critiquer une convocation d’assemblée générale ou des annexes comptables établies par le logiciel.
Par ce procédé, au fil du temps, les gestionnaires deviennent de moins en moins performants perdant toute aptitude professionnelle, se résignant à rester captifs de leur syndic-employeur.
L’Intelligence Artificielle risque d’aggraver cette situation avec des gestionnaires encore moins performants et surtout qui deviendront dispensables.
Voilà pourquoi à l’ARC Nationale, nous avons une approche strictement différente, à savoir que l’intelligence doit rester chez nos experts avec des outils de travail mis à leur disposition.
II – Une Intelligence Artificielle au service de la copropriété
Bien souvent, l’intelligence artificielle est pensée au service du syndic.
Mais pourquoi ne pas rêver d’une Intelligence Artificielle qui serait dans l’intérêt du conseil syndical et de la copropriété ?
Une Intelligence Artificielle qui pourrait analyser un ordre du jour en identifiant les intox ou erreurs glissées dans les résolutions.
Une Intelligence Artificielle qui pourrait analyser les comptes et identifier toutes les sommes perçues indûment par le syndic.
Une Intelligence Artificielle qui pourrait analyser les mails du syndic en purgeant les termes non élégants et surtout en mettant en évidence les fausses affirmations voire les mensonges qui seraient contraires aux dispositions légales.
Une Intelligence Artificielle qui aiderait l’ARC Nationale à identifier les abus voire même à les écrire avec la plume « arcienne ».
Du temps en plus pour nos experts, qui pallieront la dégradation du savoir-faire des gestionnaires qui se servent d’une Intelligence Artificielle.
A suivre…