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Audit global partagé : il faut faire son B.I.C. avant tout. Attention aux professionnels « indélicats »
Incroyable : alors que notre démarche sur l’audit global partagé est à peine en place, certains syndics s’y référent déjà. Les uns le font en ayant adhéré totalement à la démarche, ce qui nous réjouit ; mais d’autres ont, sans doute, vu là un moyen de « pousser à la consommation » tout en utilisant l’ARC... Voyons cela et ouvrons les yeux.
I. La démarche d’audit global partagé : rappel
Comme nous l’expliquons dans notre dossier numéro 1 du mois de septembre 2012 et comme Planète Copropriété l’explique très bien aussi sur son site, la démarche de l’audit global partagé se fonde sur les constats suivants :
- Les audits « partiels » (thermiques, bâti, réseaux, etc.) ne servent pas à grand-chose, car il faut une vision globale du bâtiment. D’où l’idée d’audit global.
- Les audits qui ne sont pas faits suite à une demande de la copropriété (et du conseil syndical) et sont peu, voire très peu efficace. D’où l’idée d’audit global partagé (c’est-à-dire réalisé en concertation) plus efficace et aussi moins cher.
- Enfin, les audits - même globaux et partagés - qui sont réalisés dans des copropriétés qui ne sont pas « à niveau » sur certains aspects importants de la gestion (niveau des charges ; niveau des impayés, niveau d’implication des copropriétaires, etc.) - resteront également inefficaces.
Voilà pourquoi - avant de se lancer, dans un audit global partagé - il est impératif que le conseil syndical remplisse son B.I.C. (Bilan Initial de Copropriété), et mette en place, si nécessaire, les moyens pour mettre la copropriété « à niveau ».
À défaut, là encore, la copropriété perdra son temps et son argent.
II. Méfiez-vous de ceux qui chercheront à éviter le B.I.C.
Si vous avez bien compris ce qui précède, vous comprendrez aussi pourquoi il faut se méfier de ceux qui, soit ne parleront pas du B.I.C., soit en feront une simple formalité.
Ceux-là ne seront préoccupés ni de vous aider ni d’aider votre copropriété, mais de placer des « audits globaux » puis des travaux.
Non seulement le B.I.C. est une étape indispensable, mais surtout la « mise à niveau » qui en découle est, elle aussi, incontournable. C’est la clef du succès.
Et si vous devez reporter de un ou deux ans le lancement d’un audit pour faire cette mise à niveau, non seulement ce ne sera pas du temps perdu, mais ce sera du temps et de l’efficacité gagnés pour après.
Résumons :
audit global partagé
=
B.I.C. PUIS mise à niveau PUIS audit global partagé au sens strict.
Rappelons que vous pouvez trouver le B.I.C. sur ce site :
ou celui de Planète Copropriété :
http://planete-copropriete.com/index.php/fr/blog/179-bic-tous-les-documents
Quatre nouveaux guides gratuits sur la zone accessible à tous
Le cadeaux de Noël de l’ARC
- Vous avez un syndic bénévole qui se dévoue pour gérer votre copropriété.
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2 €, à venir chercher à l’ARC ou à commander (+ 2 € de frais de port).
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Vous pouvez aussi offrir avec les autres guides de l’ARC... Voir :
http://arc-copro.fr/site/guides/guides.htm
ABUS N° 3305 Syndics sans carte : la Presse fait écho à l’action de l’ARC et la FNAIM réécrit le Tartuffe
ABUS N° 3305 Syndics sans carte : la Presse fait écho à l’action de l’ARC et la FNAIM réécrit le Tartuffe
« Agence immobilière un site internet frauduleux fermé grâce à l’ARC
- D’abord elle indique qu’elle a mis en place une « cellule de veille ». Quand ? Avant la saisine de l’ARC ? Si, c’est le cas, c’est inquiétant, car cette cellule n’a rien vu. Après ? C’est encore plus inquiétant, car cela veut dire que la FNAIM ne faisait RIEN.
- Ensuite elle appelle de ses vœux des « mesures significatives à l’égard des abus constatés », alors qu’au bout de deux ans sa Commission de déontologie a refusé l’exclusion d’un gros syndics qui pratiquait la « ristourne en gros » !!! (voir nos abus sur ASC-Groupe)
ABUS N° 3311 Le Salon « dépendant » de la Copropriété (Porte de Versailles) ne se moquerait-il pas des copropriétaires ?
ABUS N° 3311 Le Salon « dépendant » de la Copropriété (Porte de Versailles) ne se moquerait-il pas des copropriétaires ?
Il y a quatre ans les organisateurs du “Salon de la Copropriété” nous ont déclaré qui nous ne pourrions plus être présent à leur salon, car ce salon était désormais un salon (ne rigolez pas) « be to be » (business to business ; professionnels pour les professionnels).
Contrôles des comptes : n’attendez surtout pas la dernière minute. Utiliser les deux outils simples mis au point par l’ARC
Contrôles des comptes : n’attendez surtout pas la dernière minute. Utiliser les deux outils simples mis au point par l’ARC
Premier conseil : si vous êtes au conseil syndical, nous vous conseillons vivement de contrôler vos comptes régulièrement tout au long de l’année (tous les trois mois si possible). C’est beaucoup plus simple et plus efficace : vous prenez votre temps) et vous analysez progressivement tous les problèmes.
Deuxième conseil : n’ayez pas peur de vous lancer dans le contrôle, même si vous n’êtes pas comptable. Les contrôles sont à la portée de tous, comme on va le voir. Il suffit de s’y mettre, de commencer par le plus facile et - pour le reste - de lire les guides de l’ARC ou de nous demander conseil.
- Contrôler ses comptes, en effet, c’est à la fois simple et c’est aussi la garantie de faire très facilement des économies. Ceci pour de nombreuses raisons.
- Dans 999 cas de contrôle sur 1 000 on trouve toujours des erreurs involontaires (matérielles) du syndic (n’oublions pas que le syndic c’est un gestionnaire et un comptable qui peuvent faire des erreurs) : factures concernant une autre copropriété ; double facturation ; imputation de l’acompte plus de la facture globale, etc.
- À côté de cela les services comptables peuvent commettre des erreurs de fond : mauvaise application de la convention collective des gardiens et employés d’immeuble, par exemple.
- Par ailleurs, le syndic met parfois (soyons gentils) dans les comptes des factures contestables (diagnostics non votés ; factures de travaux sur parties privatives ; honoraires de syndic ou factures indues de sa part, etc.).
- Le syndic peut aussi n’avoir pas vu que de nombreux compteurs d’eau fonctionnaient mal, ou avaient été mal relevés, ce qui se traduit par un transfert sur les charges communes qui peut être important.
Bref, par quelque bout qu’on prenne le contrôle des comptes, celui-ci révèle toujours des problèmes et anomalies qui donnent lieu à remboursement, redressements ou annulations de factures. Toujours. Et par ailleurs les syndics qui savent qu’ils sont contrôlés régulièrement sont beaucoup plus attentifs...
- Contrôler ses comptes c’est aussi pouvoir étudier certains « comptes » ce qui peut rapporter beaucoup d’argent ; ainsi :
- les comptes des copropriétaires vendeurs/créditeurs à « rapatrier » au profit de la copropriété (et non du syndic) ;
- les comptes débiteurs dont il faut trouver la cause (souvent une erreur du syndic-involontaire ou qu’il aura voulu déguiser et qu’on pourra lui faire prendre en charge) ;
- les comptes qui peuvent receler de véritables « trésors » (anciens comptes jamais clôturés ; comptes travaux ; comptes « procédures » ;
- les comptes « fournisseurs » eux aussi riches en surprises, etc.
- Mais contrôler ses comptes c’est aussi la garantie de mieux maîtriser ses charges aujourd’hui et demain :
- analyse des contrats, contrôle des augmentations annuelles, puis renégociation (assurance, ascenseur, nettoyage...) ;
- Suivi des consommations d’eau et mise en place de tableaux de bord ;
- même action pour le chauffage, etc.
Tous ces contrôles sont désormais faciles et à la portée de tous les conseillers syndicaux (il suffit de savoir lire) grâce à deux petits « outils » :
- Le premier est le dernier né des guides à deux euros : « Analyse des comptes : les 25 premiers gestes ». Découvrez-le vite pour préparer vos contrôles
- Le deuxième a été mis au point l’année dernière et est de plus en plus utilisé. Il s’agit du « Cahier du contrôle des comptes » (téléchargeable gratuitement).
http://arc-copro.fr/site/bloc/faire/cahie.pdf
Et si vous préférez vous faire aider par un spécialiste de l’ARC qui vous accompagnera chez le syndic, c’est simple. Vous pouvez lire la présentation des différents aides que l’ARC peut vous apporter dans l’article suivant : http://arc-copro.fr/site/qui/controle.pdf « Les contrôles de comptes chez le syndic avec l’assistance de l’ARC »
Et rappelez-vous : contrôler ses comptes est toujours très « payant ».
Faites un beau cadeau gratuit à vos amis pour seulement 5 € de frais de port
Faites un beau cadeau gratuit à vos amis pour seulement 5 € de frais de port
- Vous avez un ou une amie copropriétaire à qui vous voulez faire plaisir ?
- Ou bien vous voulez faire un cadeau utile à votre syndic ?
Le cadeau (gratuit) le voici :
Il s’agit du Guide 2013 de la Coopérative de l’ARC, Copropriété-Services
264 pages 21 x 29,6 cm 693 grammes
+ une très belle « couverture »...
- environ 1000 recettes précises pour faire des économies de charges et 1000 autres informations pratiques sur la gestion des copropriétés.
Deux solutions :
- Vous nous adressez cinq €uros pour les frais d’expédition et nous vous envoyons à vous le guide que vous pouvez remettre à qui vous voulez.
- Vous nous adressez cinq €uros et les coordonnées de la personne à qui vous voulez faire plaisir : un ou une amie, une connaissance, votre syndic.
(NB : nous nous engageons, comme toujours, à ne pas «utiliser» ces données à des fins directes ou indirectes de prospection par nous-mêmes ou une autre société).
Dans ce cas, vous n’avez RIEN à faire.
Nous adressons directement le « cadeau »- de votre part ....
Merci qui ?
L’ARC en Belgique : un très beau Colloque à Bruxelles
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Le décret du 3 décembre 2012 sur les travaux d’intérêt collectif ne respecte pas la loi ! L’ARC saisit les ministres concernés
Le décret du 3 décembre 2012 sur les travaux d’intérêt collectif ne respecte pas la loi ! L’ARC saisit les ministres concernés
- 30 mois : il aura fallu trente mois pour que soit publié le décret d’application de l’article 7 de la loi du 12 juillet 2010 instituant la notion de « travaux privatifs d’intérêt collectif ».
- Or ce décret est - tenez-vous bien - en partie contraire à la loi.