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Sommaire du numéro 101 de la revue de l’UNARC

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Sommaire du numéro 101 de la revue de l’UNARC

 

 

 

 

Le numéro 101 de la

« Revue de l’ARC et de l’UNARC »

est arrivée

                                           

 

 

ACTUALITÉ

  • Travaux d’ascenseurs : une grande et double victoire de l’ARC
  • Précision d’arrêt des ascenseurs
  • L’ARC entre dans la Coalition France pour l’Efficacité Energétique
  • Les interventions « ministérielles » de l’ARC et de l’UNARC
  • Où en est le projet de la loi DUFLOT sur la copropriété ?
  • Le PTZ (prêt à taux zéro) collectif : vrai serpent de mer ?
  • Syndic de redressement : une nouvelle initiative très intéressante de l’ARC

 

Le Salon 2013 de l’ARC et de l’UNARC

  • Le Salon « Indépendant » de la Copropriété de l’ARC et de l’UNARC des 16 et 17 octobre 2013

DOSSIER

  • Vous voulez faire voter un prêt en copropriété : réponses à toutes vos questions en 16 points

 

DROIT

  • Que prévoit l’arrêté du 5 février 2013 concernant la sécurité incendie dans les copropriétés ?
  • La POSTE et les copropriétés
  • Va-t-on vers des obligations de travaux « énergétiques » en copropriété ?
  • Les plans de prévention ne sont pas obligatoires en copropriété : méfiez-vous
  • Enquête ARC/UFC sur les contrats de syndic, les honoraires et les honoraires de syndic en cas de gros travaux

 

GESTION

  • L’audit énergétique obligatoire et le DPE collectif : comment bien s’y prendre ?
  • L’audit énergétique obligatoire en copropriété ou : le rôle essentiel du conseil syndical
  • L’audit énergétique obligatoire : trois dispositions de l’arrêté du 28 février 2013
  • Peut-on négocier un bon CPE en copropriété ?
  • Un contrat de protection juridique négocié par l’ARC et qui reste imbattable
  • Du contrat d’assurance au suivi du dossier sinistre
  • Pourquoi mettre en place une Etiquette de Gestion Patrimoniale (EGP) ?

 

APPEL AUX ADHERENTS

 

  • Campagne « OSCAR + » 2013
  • Les syndics et les assurances : lancement d’une enquête

 

PARTENARIATS

  • OSCARVILLE : fruit du partenariat PAP-ARC

 

VIE DE L’ASSOCIATION

  • Le procès de « SYNDIC + » (SYNDIC PLUS)
  • Tableau des ARC locales et régionales membres de l’UNARC

 

CHIFFRES & INDICES

PUBLICATIONS

FORMATIONS

 

 

 

Rappel : vous pouvez vous abonner à cette indispensable revue si vous n’êtes pas adhérent à l’ARC :

 

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Une nouvelle collection et un nouveau concept de guides « gratuits »

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Une nouvelle collection et un nouveau concept de guides « gratuits »

 

 

La nouvelle collection « Comment faire... » :

 

  • traite un sujet précis par questions/réponses ;
  • fournit toutes les références documentaires sur le site Internet de l’ARC ;
  • fournit les références des textes applicables.

 

Pour le Salon 2013 de l’ARC et de l’UNARC (16-17 octobre 2013 à l’espace Charenton à Paris) nous sortirons les douze premiers guides gratuits : « Comment faire... ? »

 

Voici la liste des titres :

 

Comment faire ?

  • Le prêt collectif en copropriété : savoir le négocier

 

Comment faire ?

  • Savoir mettre à jour son règlement de copropriété

 

Comment faire ?

  • Conseil syndical : bien préparer l’assemblée générale

 

Comment faire ?

  • Syndic bénévole : bien préparer son assemblée générale

 

Comment faire ?

  • L’étiquette « charges » et l’étiquette « gestion patrimoniale » pour maîtriser les charges et la gestion

 

Comment faire ?

  • Dix étapes pour réussir la rénovation de sa copropriété

 

Comment faire ?

  • Savoir lire et exploiter un « grand livre comptable »

 

Comment faire ?

  • VRAI compte séparé, transparence financière et placement des fonds en copropriété

 

Comment faire ?

  • La copropriété en harmonie avec les locataires

 

Comment faire ?

  • ASL : savoir mettre en conformité ses statuts et les déclarer

 

 

Comment faire ?

  • Savoir gérer un sinistre de A à Z

 

Comment faire ?

  • Savoir mettre en place un carnet d’entretien efficace

 

Comment faire ?

  • Avoir une bonne assurance de protection juridique

 

 

 

Il faut plus de moyens pour le Tribunal d’Instance du RAINCY en Seine Saint Denis

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Il faut plus de moyens pour le Tribunal d’Instance du RAINCY en Seine Saint Denis

 
 
 
Les copropriétés de Clichy sous Bois vivent des problèmes profonds, dont l’un est le nombre de « bailleurs  indélicats » qui ne payent pas leurs charges, mais touchent leurs loyers.
 
Sur l’impulsion de l’ARC, les syndics locaux se sont décidés à utiliser les procédures simples et rapides (et gratuites, ne nécessitant pas l’assistance d’un avocat).
 
Le problème est le suivant : nous avons tant et si bien fait que le Tribunal d’Instance du RAINCY qui correspond à Clichy sous Bois est totalement saturé !
 
Nous et nos adhérents (sous la conduite d’un syndic coopératif - adhérent à l’ARC depuis de nombreuses années - qui gère une copropriété de 350 logements) sommes donc intervenus et continuons à le faire pour obtenir les moyens supplémentaires nécessaires.
 
Voici le premier courrier de notre adhérent et notre courrier en appui (avec copie à madame DUFLOT).
 
Si vous êtes concernés, vous aussi, saisissez Madame la Ministre de la Justice, Christiane TAUBIRA, et Madame la Ministre du Logement, Cécile DUFLOT.
 
 
 
I. Courrier de notre adhérent
SYNDICAT DES COPROPRIETAIRES
DU DOMAINE DE.................
 
Siège social :            .          
2. ............ 93390 Clichy sous Bois
 
Madame la Ministre de la Justice
 
Clichy sous Bois, le 05 Juillet 2013
 
Objet : Le redressement des copropriétés dégradées ou vulnérables de Clichy sous Bois (3000 logements dans ces copropriétés, dont 1500 au «Chêne Pointu ») passe par un renforcement des effectifs du Tribunal d'Instance du Raincy (93).
 
Madame la Ministre.
 
Le signataire de cette lettre est syndic coopératif (et bénévole) d'une copropriété de 350 appartements, et cela depuis une dizaine d'années.
I. Le redressement financier du Domaine ... grâce aux injonctions de payer
 
Il a quatre ans (sans doute « la crise ») le taux des impayés cumulés a atteint 25 % d'un budget annuel. La côte d'alerte étant ainsi largement dépassée, nous avons donné des tours de vis à notre politique de lutte contre les impayés :
 
  • 25 autorisations de mise en vente depuis 6 ans ;
  • mais surtout, de très nombreuses injonctions de payer de 10 à 30 par an.
 
Ces injonctions de payer sont d'une efficacité remarquable vis-à-vis des copropriétaires indélicats que les huissiers n'effrayent plus. Pour nous, elles ont plusieurs qualités :
 
  • très peu cher pour la copropriété, puisqu'elles sont rédigées par le syndic (bénévole) et que c'est très facile à constituer lorsque l'administration de la copropriété est bien faite ;
  • très rapide = le premier aller-retour au Tribunal d'Instance du Raincy se faisait en quatre semaines, quelquefois cinq ou six semaines.   
 
Au total, les injonctions de payer ont été d'une efficacité redoutable pour notre domaine, mais il ne faut pas «baisser la garde ».
 
II. L'annonce du redressement financier des Copropriétaires! du Chêne pointu
 
Le tribunal de Bobigny a enfin nommé un administrateur provisoire efficace pour le redressement de la copropriété du Chêne Pointu. Il commence dans la bonne voie, puisqu’en quelques mois, vraisemblablement plus d'une centaine d'injonctions de payer ont été déposées au Tribunal d'Instance du Raincy et eu égard à ma connaissance du dossier c'est au moins quatre à cinq cents injonctions de payer qui devront être déposées dans les mois qui viennent.
 
III. Mais le résultat ne s'est pas fait attendre
 
 Le délai de retour de nos injonctions de payer est passé à au moins cinq mois pour le premier tour.
Loin de nous l’idée de dire que « le Chêne Pointu exagère » ou que « il n’y en a que pour le Chêne Pointu ».
Nous avions appelé de nos vœux ce sursaut pour le Chêne Pointu, que le nouvel administrateur provisoire met enfin en œuvre. Surtout les cinq copropriétés de 200 à 400 logements, dont la nôtre, jouxtent, touest le Chêne Pointu.. et nous ne nous en sortirons vraiment (tout comme la Ville de Clichy-sous-Bois que lorsque les 2 copropriétés du Chêne Pointu seront durablement redressées.
 
IV. Il n'en reste pas moins que ces délais deviennent, trop longs.
 
Cin, mois pour le premier tour  de nos injonctions de payer, sans doute au moins trois mois pour la délivrance du titre exécutoire, soit avec les interventions d'huissier et les congés : 10 à 12 mois. Cela constitue une catastrophe pour nos copropriétés très fragiles qui représentent aussi 1500 logements, le même nombre qu'au Chêne Pointu : la catastrophe résidant dans le fait que notre moyen permanent de pression sur les copropriétaires en difficulté de paiement (pas tous de mauvaises fois, loin s'en faut) s'en trouvera considérablement affaibli. Il faudrait déposer une seconde injonction de payer aussitôt le titre exécutoire de l'injonction antérieure obtenue, si on veut maintenir la pression.
 
Madame Le Ministre, ce dossier n’a évidemment pour but que de vous montrer que le
redressement financier des copropriétés en difficulté, très nombreuses à Clichy-sous-Bois et en Seine Saint-Denis, et dont !e nombre s'accroît, passe nécessairement par un renforcement des effectifs concernés dans nos tribunaux de proximité, en particulier dans ses greffes.
 
Comptant sur votre compréhension, et cela malgré la conjoncture.
 
Recevez. Madame la Ministre de la Justice, l'expression de nos salutations distinguées.
 
M...................
Le syndic »
 
 
II. Notre courrier à Madame TAUBIRA
 
Madame Christiane TAUBIRA
- Ministre -
Ministère de la Justice
            13, place Vendôme
                                                                                                                   75001 PARIS
 
Paris, le 10 Juillet 2013
 
Objet : SDC du .....Clichy sous Bois
 
Madame la Ministre,
 
Vous venez de recevoir de la part du syndic coopératif du syndicat des copropriétaires de ..... à Clichy sous Bois, adhérent à l’ARC, une lettre que nous pourrions appeler un cri d’alerte et d’alarme.
 
Sur Clichy sous Bois les procédures simples de recouvrement des charges s’enlisent faute - pour le tribunal d’Instance local, celui du RAIncy - de moyens suffisants.
 
Dès lors, des centaines de propriétaires indélicats (y compris des marchands de biens, des marchands de sommeil et des professionnels) peuvent impunément ne pas payer leurs charges, compromettant un peu plus chaque jour le fonctionnement de ces ensembles immobiliers.
 
Il nous semble donc essentiel que soient renforcés les moyens de ce tribunal et ceci d’urgence, si l’on souhaite favoriser le redressement des copropriétés durement touchées de la commune de CLICHY, ce qui est l’objectif de chacun.
 
Persuadés que la demande de notre adhérent, relayée par l’administrateur provisoire du syndicat des copropriétaires du Chêne Pointu et du syndicat des copropriétaires de l’Étoile du Chêne Pointu ainsi que par nos associations, retiendra votre attention, et vous remerciant vivement de la suite que vous voudrez bien donner à la présente démarche, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de notre haute considération.
 
Bruno DHONT                                                        Fernand CHAMPAVIER
Directeur de l’ARC                                                 Président de l’ARC ».
 
 

Il faut réintroduire le « fonds travaux » dans la loi A.L.U.R. : le Conseil d’État a été insuffisamment « informé »

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Il faut réintroduire le « fonds travaux » dans la loi A.L.U.R. : le Conseil d’État a été insuffisamment « informé »

 
 
Nous sommes la première association de conseils syndicaux et de syndics bénévoles de France, en première ligne dans la bataille quotidienne pour la rénovation des copropriétés (dont la rénovation énergétique) y compris des copropriétés, copropriétés fragiles ou en difficulté (dont le nombre s’accroît en raison précisément du manque d’entretien).
 
Nous avons donc été littéralement catastrophés en apprenant que le Conseil d’État avait fait retirer du projet de loi A.L.U.R. les dispositions concernant le fonds travaux, l’audit global et le plan pluriannuel de travaux.
 
Le fonds travaux - mis en avant comme dispositif essentiel par le Président de l’ANaH, Dominique BRAYE dans un rapport qui a fait date (février 2012) - s’est depuis dix ans imposé à tous les acteurs de la copropriété - comme LE dispositif permettant de résoudre la situation galopante de dégradation et de paupérisation d’une part grandissante du parc de la copropriété.
 
Or, le Conseil d’État a rayé d’un trait de plume les articles proposés.
 
Nous avons donc voulu en connaître les motivations, qui nous ont été communiquées par un responsable de la DHUP.
 
Nous nous sommes alors aperçus que le rejet du Conseil d’État reposait sur un manque d’information bien compréhensible :
 
  • concernant la mesure elle-même et son impact ;
  • concernant le contexte juridique ;
  • concernant la situation actuelle des copropriétés.
 
Nous avons donc rédigé une note qui permet de réintroduire en toute sécurité la proposition, en modifiant simplement le libellé même du « fonds travaux » (baptisé par erreur « fonds de prévoyance » dans l’avant-projet de loi).
 
 
Voici donc cette note.
 
 
 
Le fonds travaux et le Conseil d’État
 
 
Introduction
 
Alors que l’avant-projet de loi A.L.U.R. (Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové) avait prévu de rendre obligatoire (comme dans la loi Québécoise) la création d’un fonds travaux – permettant de faciliter le moment venu le paiement des travaux visés par l’article 14-2 de la loi de 1965 et par l’article 44 du décret du 17 mars 1967 – le Conseil d’État a écarté l’article correspondant pour les motifs suivants :
 
  • il a d’abord estimé qu’une obligation générale et systématique de provisionnement imposée à tout copropriétaire constituait une atteinte disproportionnée au droit de propriété, en particulier à la libre disposition de ses biens, ainsi qu’au principe de liberté résultant de l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ;
 
  • il a ensuite estimé que cette obligation était incompatible avec l’objectif général de simplification du droit.
 
Nous allons essayer de montrer pourquoi l’approche du Conseil d’État a pu être perturbée par un certain déficit d’information concernant ce projet et son contexte, et comment il est possible de maintenir l’essentiel de la proposition initiale sans déroger aux principes auxquels le Conseil d’État se réfère.
 
 
I. Retour sur la situation actuelle
 
  1. Il convient d’abord de rappeler que – depuis le 31 décembre 2000 (Loi SRU) - toutes les copropriétés sont astreintes à voter chaque année un budget prévisionnel et à appeler auprès des copropriétaires des  provisions pour les charges courantes visées par l’article 14-1 de la loi de 1965.
Ces budgets sont établis pour faire face à des dépenses certaines, mais non encore chiffrables.
 
Précisons que ce fonctionnement a heurté – au départ – de nombreux copropriétaires qui ne comprenaient pas pourquoi ils devaient acquitter des « provisions » pour des charges non connues encore avec certitude.
À noter aussi que ce dispositif est rentré totalement dans les mœurs et qu’il est devenu un outil de gestion rigoureuse et maîtrisée au service des copropriétaires.
 
  1. Il convient ensuite de rappeler que la même loi SRU a défini par le biais de l’article 14-2 de la loi du 10 juillet 1965 (qu’elle a modifié ainsi que son décret d’application) une nouvelle catégorie de charges concernant les travaux dits « autres que les travaux de maintenance », c’est-à-dire des travaux de conservation ou d’entretien destinés à rénover les ouvrages, réseaux dégradés par le temps et équipements.
Ces travaux sont des travaux qui devront se faire de façon « certaine » et qui sont indispensables au maintien en l’état des immeubles.
 
  1. La loi SRU n’ayant pas pu tout réformer d'un coup n’a prévu aucune obligation de de voter un budget provisionnel pour les travaux non courants, comme elle l’a fait pour les charges courantes.
 
Il convient néanmoins - de l’avis de tous, représentants des copropriétaires comme des professionnels - d’achever le travail commencé par la loi SRU et d’introduire dans la loi :
  • une logique de provisionnement des travaux de l’article 14-2, qui sont des travaux « certains » ;
  • une logique de programmation de ces travaux.
 
Ceci est d’autant plus nécessaire que les copropriétés connaissent aujourd’hui une dégradation accélérée comme l’a révélé un rapport SOCOTEC-PACT réalisé pour le compte de l’ANaH en 2011, du fait d’un manque de gros entretien, précisément lié à une absence de programmation et de provisionnement.
 
II. L’avant-projet de la loi A.L.U.R.
 
Le système de programmation et de provisions que le projet de loi A.L.U.R. voulait introduire doit se comprendre comme un dispositif garantissant :
 
  • une prise en compte du gros entretien (travaux de l’article 14-2) ;
  • une anticipation propice à la programmation et à la maîtrise des coûts.
 
L’avant-projet de loi A.L.U.R. n’allait d’ailleurs déjà pas tout à fait au bout de la logique de gestion des copropriétés qu’il aurait fallu introduire. En effet il aurait dû :
 
  • imposer la mise au point d’un plan pluriannuel tenant compte de l’usure du bâtiment et des équipements ;
  • imposer la mise en place d’un calendrier d’appel de provisions permettant de faire face à ces dépenses.
 
(les Québécois viennent d’ailleurs de réformer en ce sens leur loi).
 
Or, le projet – très raisonnable – se contentait :
 
  • d’imposer la mise en place d’un fonds d’intervention minimum pour travaux de l’article 14-2 ;
  • de fixer ce minimum à 5 % du budget prévisionnel de charges (en prenant pour exemple la législation du Québec de 1994...), ce qui revient à imposer un montant très faible.
 
Il faut savoir, en effet, que le montant moyen annuel des charges courantes est de 2.000 euros en France en 2012 ; dès lors un montant de 5 % représente (en moyenne) 100 euros par logement et par an, ce qui est très loin des sommes nécessaires pour faire face à l’usure d’un bâtiment, de ses équipements et des réseaux.
Comme on le voit et comme on va encore le voir plus loin, lorsque le Conseil d’État parle d’atteinte disproportionnée au droit de copropriété, c’est qu’il y a malentendu sur ce quantum.
 
III. Réponse aux objections du Conseil d’État
 
Nous allons maintenant répondre à trois questions essentielles et montrer que cet avant-projet ne contrevennait à aucun des principes mis en avant par le Conseil d’État.
 
  1. Pourquoi le principe de provisionnement pour travaux futurs de l’article 14-2 PRÉVU par l’avant projet de loi A.L.U.R. ne saurait constituer une atteinte DISPROPORTIONNÉE au droit de PROPRIÉTÉ ?
 
  • Si le projet avait obligé les syndicats de copropriétaires à provisionner les sommes effectivement nécessaires et donc parfois importantes pour faire face entièrement à l’usure des bâtiments, de leurs réseaux et de leurs équipements, on aurait pu comprendre le Conseil d’État (c’est d’ailleurs certainement ce que les membres du Conseil d’État ont cru de bonne foi, faute d’avoir évalué le poids réel des 5 %).
 
  • Or, une obligation d’avoir à provisionner une somme très faible pour des travaux certains et indispensables, obligation destinée à lever des blocages aujourd’hui de nature à mettre en péril l’intégrité de nombreuses copropriétés, ne peut être considérée comme une atteinte disproportionnée au droit de propriété (on va voir d’ailleurs que c’est plutôt le contraire qui est vrai).
 
Cette obligation minimum permet simplement d’aider une collectivité de copropriétaires de plus en plus hétérogène à assumer ses obligations (article 14 de la loi de 1965 : « Le syndicat des copropriétaires a pour objet la conservation de l’immeuble ») et à préparer plus facilement les travaux inévitables :
 
  • en facilitant le moment venu le financement pour tous, y compris les plus modestes ;
  • en aidant à une anticipation adaptée, rigoureuse et maîtrisée financièrement des travaux de « conservation ».
 
  1. Pourquoi le dispositif envisagÉ contribuerait-il à assurer le droit des COPROPRIÉTAIRES à jouir librement de leur bien ?
 
En effet on peut affirmer que la mesure prévue dans l’avant-projet permettrait de parer aux atteintes intolérables au droit de propriété que cause le refus de certains copropriétaires (ou l’impossibilité où ils sont) de faire face aux travaux nécessaires de gros entretien, refus qui entraîne des situations graves :
 
  • d’insalubrité voire de péril ;
  • de précarité énergétique :
  • plus généralement de mal-logement, pour reprendre la terminologie de la Fondation Abbé Pierre.
 
Autre point : une des sources des blocages actuels au vote des gros travaux d’entretien vient de ce que le temps moyen minimum de possession d’un bien en copropriété n’est que de huit ans. Dès lors beaucoup de copropriétaires cherchent à n’engager aucun gros travaux avant la revente de leur bien, au risque de vendre à leurs acquéreurs un bien situé dans un immeuble qui présente des déficits d’entretien non perceptibles, mais susceptibles de porter atteinte aux conditions de jouissance de ce bien.
 
Ce projet de loi allait donc totalement dans le sens du droit de propriété et de son exercice normal.
 
  1. Pourquoi ce projet va bien dans le sens de la simplification du droit et non dans le sens contraire comme le pense le Conseil d’État ?
 
Le Conseil d’État n’est peut-être pas informé que la loi actuelle prévoit déjà la possibilité pour une copropriété de voter des provisions pour les travaux non encore décidés « susceptibles d’être nécessaires dans les trois années à échoir » (article 18-5 de la loi de 1965).
 
Or cet article de loi entraîne des complexités et difficultés que – précisément - le projet de loi A.L.U.R. résolvait :
 
  1. En fonction de l’article 18-5, si au cours des trois années suivant la décision, aucun travaux n’était fait, il faut rembourser les sommes ou faire revoter la création du fonds, vote pouvant s’avérer négatif ; l’article 18-5 est donc inapproprié et – de ce fait – très peu utilisé (à peine 5 % des syndicats de copropriétaires ont voté ce fonds selon une étude du PUCA réalisée en 2013) ;
 
  1. par ailleurs, les « provisions » visées par l’article 18-6 ont été déclarées par l’article 45-1 du décret être, non pas des « provisions » affectées au lot, mais des « avances » attachées à la personne et donc remboursables en cas de vente. Dès lors en cas de vente il faut rembourser l’avance et reconstituer celle-ci auprès de l’acquéreur, sans que celui-ci ait pu intégrer cette avance à son prêt !
 
On le voit l’article 18-5 est complexe ET inadapté et l’avant-projet de loi A.L.U.R. venait corriger cette situation.
 
C’est donc forcément parce qu’ils n’avaient pas été mis au courant de ces particularités que les juges du Conseil d’État ont pu penser que la loi A.L.U.R. n’allait pas participer à la simplification du droit. En fait en instituant un fonds pour les travaux futurs de l’article 14-2 (sans la limitation des trois ans) et en précisant que ce fonds constituait bien des « provisions » attachées au lot l’avant-projet A.L.U.R. tel qu’il était présenté allait bien dans le sens de la simplification du droit.
 
En résumé, nous dirons que les juges du Conseil d’État n’ont pas été suffisamment informés :
 
  1. du caractère très modeste (voire symbolique) de la provision minimum pour travaux futurs de l’article 14-2 prévu par l’avant-projet de loi A.L.U.R. ;
 
  1. des blocages de plus en plus forts à l’engagement des gros travaux pour la majorité des copropriétaires, venant en partie du très fort turn-over dans les copropriétés, blocage susceptible de porter gravement atteinte aux conditions de jouissance de leur bien par les autres copropriétaires, donc au droit de propriété ;
 
  1. du fait que le système de provisions avait été instauré par la loi SRU pour les charges courantes et qu’il fallait donc enfin commencer à introduire un système de provisionnement AUSSI pour les travaux de l’article 14-2, ceci pour les mêmes raisons (prévisions, lissage, maîtrise) ;
 
  1. des défauts de l’actuel article 18-5 de la loi de 1965.
 
Du fait d’une information insuffisante sur ces points, les juges du Conseil d’État ont pu croire de bonne foi qu’il y avait une atteinte disproportionnée portée au droit de propriété et absence de participation de l’avant-projet de loi A.L.U.R. à la simplification du droit.
 
 
IV. Corriger légèrement l’avant-projet de loi
 
 
Le projet comporte une maladresse sémantique qui a dû troubler le Conseil d’État et qui est très facilement amendable.
 
Ce projet parle, en effet, de « fonds d’épargne », ce qui est un tort, car il laisse à penser qu’on obligerait les copropriétaires à « épargner », ce qui n’est pas l’objet d’un syndicat des copropriétaires.
 
De même qu’on n’« épargne » pas pour payer les charges courantes, mais qu’on « provisionne », de même on n’« épargne » pas pour les travaux de l’article 14-2 mais on commence à « provisionner », très modestement de surcroît.
 
Nous avions déjà signalé nos réserves sur ce terme. De notre côté nous utilisons le terme : « fonds travaux ».
 
On pourrait peut-être corriger ainsi le projet : « fonds travaux destiné à financer les travaux de l’article 14-2 de la loi du 10 juillet 1965 ».
 
 
*
ARC - juillet 2013.
 
 

Le Nouvel Observateur, la SEM Posit’If et les adhérents de l’ARC

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Le Nouvel Observateur, la SEM Posit’If et les adhérents de l’ARC

 
Un des moyens efficaces d’aider les copropriétés à engager une rénovation énergétique ambitieuse est ce qu’on appelle le « tiers financement ».
 
Or, une des collectivités territoriales en pointe par rapport à ce dispositif est la Région Ile de France qui a mis en place très récemment une SEM dédiée, appelée joliment « Energie Posit’If » (IF comme Ile de France, bien sûr) [A noter : au capital de cette SEM on trouve non seulement de nombreuses collectivités territoriales d’Ile de France, mais aussi la Caisse d‘Epargne et la Caisse des Dépôts et Consignations)]. L’ARC travaille avec cette SEM non seulement depuis le début, mais même AVANT le début puisque nous avons fait partie des structures consultées pour sa mise en place puis associées à cette mise en place.
 
Voici un article très récent du Nouvel Observateur qui parle du sujet. À noter : la copropriété citée comme pionnière est (évidemment) une copropriété adhérente à l’ARC.
 
« ZOOM SUR UN OUTIL FINANCIER INNOVANT
Réhabiliter sans dépenser
La rénovation thermique de 500 OOO logements par an promise par Hollande? On en est très loin. Mais un dispositif pourrait permettre d'atteindre l'objectif : le "tiers financement"
Ce vendredi, c'est la réunion « rénovation thermique » du conseil syndical [adhérent à l’ARC]. Seule une toute petite minorité des 281 copropriétaires de cet immeuble de Bagnolet, en banlieue parisienne, sont présents.
A leur tête, deux trentenaires (...), sont redoutablement déterminés. Ils sont arrivés avec des dossiers sous le bras, flanqués de leur architecte-conseil spécialisé. Les hausses inexorables des tarifs du gaz, du fioul ou de l'électricité, ils ne veulent plus les subir. Ils savent comment les affronter.
 
Leur immeuble, construit dans les années 1960 lorsque le baril de pétrole était à 22 dollars contre 106 dollars aujourd'hui, est un cas d'école. Une « passoire thermique » comme 68% des bâtiments d'Ile-de-France et 83% des logements dans Paris intra-muros. Chantal qui habite au premier étage est intarissable sur les aberrations de l'époque. «Rien que le conduit du chauffage central est une insulte au bon sens, remarque-t-elle. Il part de la cave, remonte l'eau chaude sous les toits au grand froid et redescend l'eau tiédasse dans les radiateurs de l'autre côté de l'immeuble. Marre de geler l'hiver et de griller l'été
 
Carlos, lui, en a soupé des calfeutrages hors de prix qui ne servent à rien. Il ne veut plus qu'on rafistole la chaudière au gaz hors d'âge. Il veut un vrai « bouclier thermique » du toit à la cave. Il souhaite une nouvelle « peau » en façade qui retienne les calories. Il veut du double vitrage, des huisseries et une ventilation qui tiennent la route.
 
Première estimation chiffrée des travaux? 2,3 millions d'euros. À ce prix-là, le bâtiment qui est en classe E passerait en classe B dite « basse consommation ». Ce qui permettrait un gain de 50% de performance énergétique (soit une économie de 133 kWh par m5 et par an) et surtout une division par plus de deux de la facture d’énergie annuelle de caque copropriétaire : de 813 euros à 336 euros.
Appréciable ! Mis 8 327 euros d’investissement pour chaque copropriétaire, c'est une somme rondelette pas si facile à rassembler ou à emprunter, Chantal, qui fut présidente du conseil syndical, connaît bien les membres de son assemblée générale et redoute qu'au moment du vote la décision soit repoussée. Tous se retournent donc vers un invité très attendu : José Lopez. Il est le directeur de la SEM Energies Posit'If lancée en début d'année par la région Ile-de-France, son actionnaire majoritaire, la Ville de Paris et 12 collectivités et syndicats d'énergie franciliens. Sa mission : isoler les habitations... sans que les propriétaires y soient de leur poche.           
Dans le lagage technocratique de la rénovation, la Société d'Économie mixte est un « tiers financeur». Première étape, elle avance jusqu'à 35% du coût total des travaux avec l'appui de la Caisse des Dépôts et de la Caisse d'Épargne qui font partie de son capital. Deuxième étape, elle collecte toutes les aides auxquelles sont éligibles chacun des copropriétaires et qui permettent de payer 15% des travaux. Et sa mission ne s'arrête pas là : elle devient aussi un super maître d'œuvre. Elle procède aux appels d'offres, s'assure de la compétence des corps de métiers, négocie, prend en charge les parties privatives d'intérêt collectif comme les fenêtres, garantit enfin que les économies d'énergie ne soient pas, in fine, qu'un mirage... C'est important, car ce sont bien ces économies qui vont permettre à la SEM de rembourser son avance, mais aussi aux copropriétaires de financer le coût des travaux qui reste à leur charge (environ la moitié).
 
Au final, Energies Posit'If assure aux copropriétaires de Bagnolet une opération financièrement blanche. C'est le petit miracle du « tiers financement » : la mensualité des travaux étalée sur dix, douze, quinze ou vingt ans par chacun des copropriétaires est effacée en temps réel par la baisse des charges sur le gaz qui est d'un montant équivalent. « Et, lorsque le remboursement des travaux et de notre prestation sera achevé, précise Lopez, chacun bénéficiera de l'intégralité des économies d’énergie ». Des Zorro? « Pour quiconque, s'est essayé à accrocher un prêt à taux zéro auprès d'une banque ou un crédit d'impôt dans le maquis des dispositifs d'aide à la rénovation, confie un entrepreneur du bâtiment, c'est certain!»
 
En ces temps de disette financière des États comme des ménages, le dispositif du tiers payant fait bien sûr gamberger les politiques. À commencer par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui donnait un large écho à ces « nouveaux financements innovants » lors de la conférence environnementale du 15 septembre dernier.
 
Il évoquait alors la version quasi magique testée en Allemagne par la banque publique KfW. Outre-Rhin ; c'est l'intégralité de l'investissement de la rénovation qui est avancée et le propriétaire n'a plus rien d'autre à faire que verser au tiers financent le montant de sa facture énergétique calculée avant travaux. Ni plus ni moins. C'est ce dernier qui règle ensuite les fournisseurs d'énergie. Et comme la douloureuse a baissé grâce à la nouvelle efficacité thermique du bâtiment, il se rémunère sur la différence. Un contrat vertueux : le tiers financeur a tout intérêt à boucler le chantier au plus vite -  un an en général - et au mieux. Quant au propriétaire, il n'a pas eu à avancer un seul centime.
 
Oui, l'idée est formidable, mais pour l'instant, en France, elle est au point mort. Jean-Marc Ayrault, Cécile Duflot, la ministre du Loge­ment, n'en parlent plus. L'aventure pionnière de La SF.M Energies Posit'lf qui vient de prendre ses quartiers dans le 19e arrondissement de Paris, boulevard Macdonald, est donc observée à la loupe. Le chantier est immense. Certes les pavillons et antres propriétés privées ne sont pas éligibles. Mais en Ile-de-France un million de logements énergétivores en propriété collective sont concernés. Depuis des semaines, José Lopez et son équipe sont appelés partout à Choisy, à Colombes, à La Celle-Saint-Cloud, à Cergy-Pontoise, dans le 18e et le 14e arrondissement de Paris-Mais avec 5,3 millions d'euros de capital fournis principalement par la Région, la SEM Energies Posit'If ne peut donner que ce qu'elle a... Et financer la rénovation de 1000 logements environ par an. Cela commencera en 2014, avec trois chantiers.
C'est un bon début, mais ce n'est pas en rapport avec les besoins ».
(...)
Guillaume MALAURIE ».
 
Dans un prochain article nous essaierons de distinguer le dispositif de « tiers financement » (celui de la SEM) du dispositif de « tiers investissement » (que beaucoup confondent), sachant que le modèle de « tiers investissement » privé que certains essayent de promouvoir en France (exemple : Olivier ORTEGA du cabinet PELLETIER) s’avère en fait difficile voire très peu intéressant pour les clients (dont les copropriétés) tant les « investisseurs » (banquiers) sont gourmands.
D’ailleurs le Nouvel Observateur finit ainsi son article : « En Grande-Bretagne, les taux d'intérêt exorbitants exigés par les sociétés de services énergétiques pour financer le tiers payant [tiers investissement] sont même en train de faire vaciller les premières opérations de réhabilitation du programme Green Deal. Le modèle français, lui, commence à Bagnolet. Mais il reste entièrement à écrire ».
 
Si vous êtes intéressé par le « tiers financement » à la française, (et non le tiers investissement) contactez-nous. Nous vous mettrons en contact avec la SEM Énergie Posit’If.
 

ABUS 3514 Syndic et assurance : notre premier dossier du mois d’août

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ABUS 3514 Syndic et assurance : notre premier dossier du mois d’août

 
Beaucoup de remontées déjà sur notre premier dossier du mois d’août.
 
A titre d’exemple ce témoignage d’un conseil syndical adhérent à l’ARC Sud-ouest :
Madame, Monsieur,
Membre de l’AGRC sud-ouest, le conseil syndical de la résidence "L...." à Toulouse souhaite témoigner sur les syndics et les assurances.
En effet, nous tenions à vous informer de la pratique illicite de notre syndic « BELVIA IMMOBILIER » (ex : AKERYS Immobilier) qui a souscrit en toute illégalité des contrats d’assurance au nom du syndicat de copropriété avec une de ses filiales courtier en assurances « THESEIS CAPITAL ».
 Quand on parle de conflits d’intérêts, pour notre cas on ne peut pas faire mieux ! :
Il s’agit d’un programme immobilier (fin de construction en août 2011) sur Toulouse destiné majoritairement à la défiscalisation dont :
  • Le promoteur de ce programme immobilier est AKEYRYS PROMOTION
  •  Le notaire a désigné comme syndic provisoire AKEYRYS SERVICES IMMOBILIERS par le règlement de copropriété
  • AKEYRYS SERVICES IMMOBILIERS regroupant les métiers de la location a proposé aux investisseurs la gestion locative de leurs appartements
En 2012, AKEYRYS SERVICES IMMOBILIERS est devenu BELVIA IMMOBILIER. Un changement de nom qui ne viendra rien modifier aux activités du groupe … Gestion locative, syndic de copropriété ou encore transactions immobilières sont toujours au programme au sein de ses agences.
Le résultat de ces conflits d’intérêts est édifiant pour notre expérience :
  1. BELVIA IMMOBILIER a choisi sa filiale de courtage en assurances THESEIS CAPITAL (filiale du groupe AKEYRYS) en toute illégalité puisqu’aucune autorisation préalable n’a été demandée en assemblée générale
  2. Le syndic BELVIA a mené pendant un an une gestion catastrophique ce qui nous a obligé à convoqué une AG extraordinaire afin d’aboutir à un vote unanime pour le révoquer
  3. nombreux copropriétaires nous ont fait part de leur mécontentement sur la gestion de leur bien (loyers impayés, logement vide, non prise en charge de l’assurance loyers impayés ...
Voilà un nouvel exemple de conflits d’intérêts qui démontre que l’on ne peut pas être juge et parti si on veut faire correctement son travail.
 Cordialement ».
Merci à nos adhérents de leurs précieux témoignages.
 

Attention : chers adhérents, les sites de l’ARC et de Copropriété-Services sont réservés uniquement à votre service

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Attention : chers adhérents, les sites de l’ARC et de Copropriété-Services sont réservés uniquement à votre service

 

Au cours de ces cinq dernières années, l’ARC et sa coopérative-technique ont développé et continuent a développer différents sites Internet permettant aux responsables de copropriété de pouvoir assurer au mieux leur mission.

 

C’est ainsi que sont mis actuellement à la disposition des syndics bénévoles et conseillers syndicaux des sites :

 

  • « d’intranet » pour communiquer et échanger entre copropriétaires d’une même résidence ;
  •  « de mise en concurrence » pour rechercher des entreprises et faire des appels d’offres en ligne ;
  • « d’achat en ligne » de produits d’entretien et de matériels ou équipements pour entretenir les parties communes :
  •  permettant de connaître le tarif du fioul du jour ainsi que des cinq dernières années
  • « de forum » où les  adhérents peuvent communiquer entre eux ;
  • « de comparateur des charges » pour contrôler si les dépenses de votre copropriété sont maîtrisées ;
  • « d’information » qui seront prochainement totalement sécurisés par des codes d’identification ;
  • de suivi du budget et d’analyse du bilan financier.

 

Pour la rentrée, l’ARC travaille sur d’autres projets, comme « le portail de l’adhérent » qui va permettre de mutualiser l’ensemble de ces sites dans une seule application afin de faciliter leur utilisation. Mais encore, Copropriété-Services développe des outils qui permettront d’obtenir des devis en ligne ou de suivre les dossiers sinistres qui seront directement renseignés par l’agent général d’assurance…

 

Cependant, nous avons constaté que certains syndics professionnels se sont procurés souvent à l’insu du conseil syndical les codes d’accès des sites et faisaient « leur marché » grâce à tout le travail réalisé par l’ARC pour ses adhérents. Nous avons ainsi épinglé un syndic professionnel qui a utilisé les codes d’accès pour se noter favorablement sur le site « unarcom.fr ». C’est face à ce constat que l’ARC a pris la regrettable décision de supprimer cette option du site unarcom.fr qui présentait, de ce fait, des résultats falsifiés. En revanche, le forum permettant d’échanger entre les responsables de copropriété est bien entendu maintenu.

 

C’est pour cela que nous invitons les conseils syndicaux à changer leur code d’accès des sites concernés sur leur espace réservé et les garder bien précieusement.

 

Si vous voulez savoir comment exploiter au mieux les différents sites Internet, rendez-vous au « Salon indépendant de la copropriété » qui se tiendra le  16 et 17 Octobre 2013 à l’Espace Charenton à Paris.

 

 

Le fonds travaux et l’audit global sont « rétablis»

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Le fonds travaux et l’audit global sont « rétablis»

 
 
Suite, en particulier, à notre action et au dossier juridique et « social » sur le « fonds travaux » que nous avons largement diffusé auprès des parlementaires (17 juillet dernier), la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale vient d’adopter à l’unanimité un amendement rétablissant le « le fonds travaux » et l’audit global, écartés de façon discutable.
 
Nous sommes heureux de ce rétablissement, le fonds travaux étant le seul dispositif susceptible de « sauver » les copropriétés des blocages trop nombreux qu’elles connaissent en matière de gros travaux.
 
Il faut maintenant que le gouvernement puisse répondre à notre demande de mise en place d’un Plan d’Épargne Copropriété (PEC) sur le modèle du Plan d’Épargne Logement (PEL), afin de résoudre les problèmes concernant :
 
  • le placement des fonds concernés ;
  • la sécurisation de ces fonds.
 
 

Le journal « Le MONITEUR » fait écho à notre dossier sur le « méga-fichier » des copropriété

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Le journal « Le MONITEUR » fait écho à notre dossier sur le « méga-fichier » des copropriétés

 
La semaine dernière nous avons publié une longue note sur un projet « fou » inclus dans la loi A.L.U.R. (Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové), (voir : www.unarc.fr/wg3h).
 
Nous sommes heureux de constater que notre position fait déjà l’objet de divers articles dans la Presse spécialisée. Voici, à titre d’exemple, ce qu’en dit Le MONITEUR du 30 juillet 2013 :
 

Loi logement : les copropriétaires s’insurgent contre la création d’un « méga fichier »

30/07/2013 | 10:35 | LE MONITEUR
 
Deux associations de défense des copropriétaires s’insurgent lundi contre la création d’un registre d’immatriculation des copropriétés, un « méga fichier », « potentiellement dangereux et très coûteux » selon elles, prévu dans le cadre du projet de loi sur le logement.
 
Alors que le projet de loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) de la ministre du Logement Cécile Duflot (qui compte 84 articles) sera examiné en première lecture par l'Assemblée à compter du 10 septembre, premier jour de la session parlementaire extraordinaire de rentrée, les deux associations de défense des copropriétaires, Arc et Unarc, expriment leur désaccord sur la création d’un fichier de données sur les copropriétés.
 
 "La France compte neuf millions de logements en copropriété et n'a jamais mis en place, malgré les demandes de nombreuses organisations, dont l'Arc, le moindre registre permettant de commencer à connaître la copropriété et les copropriétés", rappellent l'Union nationale des responsables de copropriétés (Unarc) et l'Association des responsables de copropriété (Arc) dans un communiqué commun. En effet, "élus et services locaux sont démunis face aux copropriétés qu'ils connaissent souvent mal et qui, la plupart du temps, se referment comme des huîtres quand on les approche", poursuivent-elles. 

 

Registre "trop ambitieux, potentiellement dangereux et très coûteux" 

Mais l'Arc et l'Unarc estiment que le registre d'immatriculation des copropriétés, tel qu'il est prévu à l'heure actuelle, est "trop ambitieux, potentiellement dangereux et très coûteux", car il doit contenir un grand nombre de données sur les copropriétés, leur gouvernance, leur gestion, les procédures administratives et judiciaires en cours... soit "plus de 60 rubriques".
 
Ces informations devront ainsi "remonter des 600.000 syndicats de copropriété en France" et être traitées de façon centralisée.
 
Or l'Arc, qui a lui-même mis en place un Observatoire des charges à partir des annexes comptables fournies par les copropriétés, a noté que celles-ci contenaient de "nombreuses erreurs" aux "origines très diverses". "Certaines données de base elles-mêmes (y compris le nombre de mètres carrés habitables) peuvent être radicalement fausses, les syndics pouvant confondre surfaces habitables, surfaces développées, surface hors œuvre nette, surface hors œuvre brute", rapportent ainsi les associations.
 
"Plus préoccupant encore", poursuivent-elles : "Il apparaît que de nombreuses données comptables ne reflètent pas forcément la réalité, soit parce que certains comptes ne sont pas utilisés, soit parce que les comptes ne sont pas forcément le reflet de la réalité". Ainsi "il est presque toujours nécessaire de procéder à des corrections (...) avant de saisir ces données", d'autant que leur mise à jour annuelle laisse à désirer. Les associations anticipent en outre que la constitution de ce fichier "pharaonique" sera vécu comme une "intrusion" par les copropriétaires, et ce "d'autant plus qu'un dispositif répressif et pénal lourd est prévu pour favoriser la participation des réticents".
 
 
 

LOISELET mis en concurrence ou les exploits de Copropriété-Services : une économie, sur une seule commande d’ampoules, de 572 € !

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LOISELET mis en concurrence ou les exploits de Copropriété-Services :
une économie, sur une seule commande d’ampoules,
de 572 € !
 
 
I. Un président de conseil syndical géré par LOISELET fait appel à Copropriété-Services
 
Peu persuadé que son cabinet LOISELET négocie bien les prix comme il le prétend, un président d’un conseil syndical adhérent à l’ARC fait appel à Copropriété-Services pour mettre le prestataire de LOISELET en concurrence.
 
II. Résultat : moins 46 % ou encore moins 572 € pour des fournitures identiques
 
Oui, sur une seule commande : une année et demie de cotisation collective à l’ARC gratuite.
 
La commande était :
 
  • « 75 lampes radium 28 W E 14 ;
  • « 75 lampes Radium 28 W E 27 ;
  • « 100 lampes Radium 42 W E 27 ;
  • “20 tubes Philips master PL-S 9W/840 2 P”.
 
  • Résultat LOISELET : 1.245,39 € !
 
  • Résultat Copropriété-Services : 673,30 €
 
On ne comprenait pas bien pourquoi LOISELET appelait sa charte « Gold » (charte signé avec les fournisseurs) ; on comprend mieux maintenant : de « l’or » oui, mais  pour les fournisseurs.
 
Conclusion. Il n’y a pas de conclusion si ce n’est que notre coopérative, Copropriété-Services, non seulement est très utile à nos adhérents, mais va vite devenir indispensable aux syndics pour les aider à faire jouer la concurrence...
 
Merci qui ?