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Un beau cadeau à ne pas rater : un guide offert sur l’analyse du contrat type de syndic, réservé uniquement aux adhérents collectifs de l’ARC

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Un beau cadeau à ne pas rater : un guide offert sur l’analyse du contrat type de syndic, réservé uniquement aux adhérents collectifs de l’ARC

 
L’ARC organise le 28 mai une conférence exceptionnelle réservée uniquement aux adhérents collectifs de l’ARC, s’intitulant : « le contrat type réglementaire de syndic : comment réussir sa mise en œuvre sans se faire abuser par son syndic ».
 
Lors de cette conférence, sera offert à tous les participants un guide en couleur d’une cinquantaine de pages reprenant l’ensemble des problèmes liés au contrat type, dont « Le contrat de syndic imposé par le décret du 26 mars 2015 », voici le sommaire :
 
 

 
 
  1. Analyse du contrat type

  1. Les tâches ajustables
  2. Les services valorisables
  3. Les prestations optionnelles
  4. Les prestations particulières
  5. Les honoraires supplémentaires
    1. Prestations particulières liées à la gestion des sinistres
    2. Prestations particulières relatives au contentieux vis-à-vis des tiers
  6. Les honoraires privatifs
  7. Les tâches de gestion courante
 
  1. Les dispositions générales prévues dans le contrat type

  1. Un contrat type qui s’adresse aussi aux syndics non professionnels
  2. Renforcement de l’interdiction pour le syndic de percevoir toutes sortes de rémunérations émanant de tiers
  3. Révocation automatique du syndic en place en cas de vote d’un nouveau contrat de mandat
  4. Pénalité pour absence de communication auprès du copropriétaire de la fiche synthétique
  5. Remboursement au syndic des frais d’affranchissement ou d’acheminement engagés
  6. La production de photocopies concernant les tâches de gestion courante incluse dans le forfait de base
 
  1. Comment bien mettre en concurrence les cabinets de syndic et estimer les honoraires de base et le coût des prestations particulières
  1. Réaliser une mise en concurrence efficace
  1. obligation légale de mise en concurrence du cabinet de syndic en place
  2. comment réaliser un appel d’offres efficace ?
  1. Comment bien estimer les honoraires et le coût des prestations particulières du syndic ?
 
  1. Contrat type de syndic : les abus constatés et les commentaires de l’ARC (sur un cas de contrat proposé par un syndic)

 
 
 

Grand colloque, le 10 juin 2015, sur la rénovation des copropriétés : le programme complet

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Grand colloque, le 10 juin 2015, sur la rénovation des copropriétés : le programme complet

 
Nous vous avons annoncé dans notre dernier article que notre Colloque sur la rénovation énergétique avait reçu le soutien de l’Union Européenne.
 
Nous vous communiquons à présent le programme complet de cette journée du mercredi 10 juin 2015, avec le détail des interventions ET des intervenants.
 
RAPPEL nous recevons actuellement de nombreuses demandes d’inscription pour ce colloque. Nous en profitons donc pour répéter que ce colloque est gratuit et ouvert à tous :
  • Il n’y a donc pas besoin de s’inscrire.
  • Vous êtes les bienvenus même si vous n’êtes pas adhérent à l’ARC.
  • Et même si vous n’êtes ni conseiller syndical, ni syndic bénévole…
À très bientôt !
 
 
 
 

GIEP : victoire totale de l’ARC et de son ex-Directeur général

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GIEP : victoire totale de l’ARC et de son ex-Directeur général

 
 
Suite à la parution sur notre site internet de plusieurs abus concernant le cabinet GIEP, ce dernier a assigné l’association pour propos diffamatoires  (début  2014 – www.arc-copro.com/4pid).
 
Il a sûrement cru que ce moyen intimiderait l’association pour qu’elle ne diffuse plus d’articles sur ses pratiques abusives.
 
C’était ne pas connaître la pugnacité de notre association, qui a alors redoublé de vigilance, en publiant l’intégralité des abus réalisés par ce syndic.
 
Le 26 mars 2015, l’ex Directeur de l’ARC (Monsieur DHONT) a donc expliqué au juge l’objet de l’Association et l’intérêt de nos articles, illustrant ainsi le contre-pouvoir que nous entendons exercer face à des syndics puissants.
 
La semaine dernière, la Justice nous a donné gain de cause en relaxant l’association et en considérant que « l’ARC avait poursuivi un but légitime, à savoir la défense de l’intérêt général, que par ailleurs la GIEP n’avait pas démenti ses erreurs et que même si le ton est vif, il n’excède pas les limites reconnues dans ce domaine. Enfin, la prudence n’est pas nécessairement requise lorsque le sujet est d’intérêt général ».
 
Les motifs de la décision rendue reflètent exactement l’objet de l’Association, qui a pour but de freiner, voire d’éradiquer, les abus (et les excès) des syndics.
 
 

Mobilisation pour l’assemblée générale de l’ARCle 8 juin 2015

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Mobilisation pour l’assemblée générale de l’ARC
le 8 juin 2015

Cher(e) adhérent(e),
 
L’assemblée générale de l’ARC qui se tiendra le 8 juin 2015, va être encore une fois capitale pour l’avenir de notre association. 
 
Certains adhérents ne pourront peut-être pas y assister pour des raisons qui leur sont propres.
 
Afin que votre voix soit entendue, nous vous invitons à nous envoyer votre pouvoir dûment rempli, que vous trouverez dans la revue trimestrielle du mois d’avril numéro 108 page 52 ou en cliquant ici : POUVOIR AG 2015
 
Cette démarche solidaire est essentielle, car cela permettra de préserver l’action revendicative de l’ARC et ne pas laisser certains dissidents remettre en cause son objet.
 
Pour toute transparence, nous vous informons que les pouvoirs seront utilisés pour valider l’intégralité des questions portées à l’ordre du jour et pour encourager la Direction et le Conseil d’administration à poursuivre leurs actions.
 
Quant à la question relative à la fixation des cotisations 2015-2016, elles seront maintenues sans demande d’augmentation.
 
Le Président, ainsi que le Directeur Général restent à votre disposition pour répondre à l’ensemble de vos interrogations.
 
Nous vous rappelons que l’assemblée générale se déroulera à l’Espace Mas, 10-18 rue des terres au curée 75013 Parisà 17 heures.
 
 
 
 

Grand succès de la conférence sur le contrat type de syndic, prescrit par le décret du 26 mars 2015

Événements
 

Grand succès de la conférence sur le contrat type de syndic, prescrit par le décret du 26 mars 2015

 
L’ARC se réjouit de la mobilisation record des adhérents (plus de 400 personnes) pour assister à la conférence du jeudi 28 mars 2015 sur le thème « Comment réussir la mise en œuvre du contrat type de syndic sans se faire abuser par son syndic ? ».
 
Cette manifestation a été introduite par M. GOLDBERG, Député de Seine-Saint-Denis et rapporteur de la loi ALUR à l'Assemblée Nationale.
 
Chaque participant à cette conférence a par ailleurs pu se procurer le nouveau guide de l’ARC sur le contrat type de syndic, structuré autour de 3 questionnements :
-       Comment mettre en œuvre le contrat type ?
-       Comment estimer les honoraires de base et les prestations particulières ?
-       Comment mettre en concurrence les contrats de syndic ?
 
 
Les adhérents collectifs qui n’ont pas pu participer à cette manifestation pourront tout de même récupérer le guide à l’accueil de l’ARC ou en téléchargement sur le site internet www.arc-copro.fr. Les supports de présentation diffusés lors de la conférence seront également mis en ligne sur le site de l’ARC la semaine prochaine.
Suite à ce succès de participation, la Direction Générale, soutenue par son Conseil d’Administration a donc décidé de renouveler ce type d’évènements réservés aux adhérents collectifs sur des thèmes « brûlants » de la copropriété.
Nous en profitons pour vous rappeler les quatre évènements à venir :
  • Le 8 juin 2015, c’est l’Assemblée générale de l’ARC : l’ensemble des adhérents est invité à s’y rendre (espace MAS, 10/18 rue des Terres au Curé, 75013) ou à défaut nous envoyer leur pouvoir qui se trouve sur la revue trimestrielle d’avril 2015 (en page 52). Il convient de souligner qu’il n’y a pas eu d’envoi de convocation directement par courrier aux adhérents.
  • Le 9 juin 2015, retrouvez-nous pour « Les deuxièmes rencontres des syndics bénévoles » : manifestation au cours de laquelle une des conférences aura pour thème « comment gérer sa copropriété sans difficulté et sans être forcément un professionnel ? » (entrée libre). 
  • Enfin, le 10 juin 2015 venez vous informer sur « La rénovation des copropriétés » : colloque au cours duquel seront traitées les questions sur la thématique « de l’audit énergétique jusqu’à la réalisation des travaux » (entrée libre).
  • Et pour finir, venez très nombreux les 14 et 15 octobre 2015 : le 7ème Salon Indépendant de la Copropriété organisé par l’ARC (entrée libre).
 

Le renouvellement et la négociation des contrats de gaz et d’électricité (émission vidéo)

Bonjour Monsieur. Copropriété Services, la coopérative de l’ARC dont vous êtes le Directeur, a mis en place plusieurs services et outils pour obtenir des réductions significatives des tarifs de gaz et d’électricité :

  • une plateforme permettant de mettre en concurrence des fournisseurs de gaz et d’électricité ;
  • un service d’achats groupés.

Pouvez-vous nous rappeler la réglementation actuelle en matière de fourniture de gaz ou d’électricité ?

Actuellement, les copropriétés consommant plus de 150 MWh de gaz par an pour leur chauffage collectif sont obligées de souscrire une offre de marché auprès d’un des fournisseurs de gaz naturel et ne peuvent donc avoir accès aux tarifs réglementés administrés par la Commission de Régulation de l’Energie.

Il en est de même pour les copropriétés disposant de compteurs électriques d’une puissance supérieure à 36 kVA.

A partir de 2023, dans le cadre de la loi Energie et Climat du 08 novembre 2019, les tarifs réglementés de gaz seront supprimés.

Toutes les copropriétés et tous les copropriétaires (à titre individuel) devront disposer d’une offre de marché, dans le cadre d’un contrat privé, et ne pourront plus bénéficier de tarifs réglementés.

Est-il possible de négocier le prix du gaz et de l’électricité en copropriété ?

Pour les copropriétés, il est possible de consulter plusieurs fournisseurs de gaz en procédant à un appel d’offres.

Pour ce faire, nous avons mis en place les sites COPRO-GAZ et COPRO-ELEC permettant de mettre en concurrence une dizaine de fournisseurs.

Cela a permis notamment aux copropriétés utilisant ce service de réduire de 15 à 20 % leur facture de gaz et d’environ de 10% celle de l’électricité (dans le cadre de la dérèglementation des tarifs mise en œuvre en 2014 pour le gaz et 2015 pour l’électricité). Lorsque l’on sait que le poste chauffage gaz ou électricité représente à peu près un tiers des charges de copropriété, ce sont donc des montants d’économies très importants.

Comment mettre en concurrence un contrat de gaz ou d’électricité à son arrivée à échéance ?

Les contrats sont à durée déterminée (1 à 3 ans).

A l’échéance du contrat, il est possible de le renégocier. Il faut alors faire une mise en concurrence.

Effectivement, les tarifs évoluent, en particulier les tarifs de gaz où l’on peut avoir des tarifs à la hausse ou à la baisse en fonction de la conjoncture internationale. Par exemple, des soucis du côté des fournisseurs de gaz (de Russie ou d’Ukraine par exemple)  peuvent faire enflammer les prix.

Il est donc très important de procéder à une mise en concurrence même lorsqu’il y a un renouvellement de contrat à effectuer.

Aujourd’hui, les représentants de copropriétés, conseils syndicaux ou syndics non professionnels, ont donc deux options :

  • soit mettre en concurrence plusieurs fournisseurs via les plateformes d’appels d’offres COPRO-GAZ et COPRO-ELEC. Dans ce cas, c’est la copropriété qui gère l’appel d’offres et qui sélectionne le fournisseur le mieux-disant ;
  • soit faire appel à notre partenaire PLACE DES ENERGIES spécialisé dans les achats groupés. Dans ce cas, c’est le partenaire qui gère directement la consultation des fournisseurs et qui propose au final le mieux-disant à la copropriété qui en a fait la demande.

En résumé :

  • Pour les copropriétés devant souscrire à une offre du marché, il est possible de consulter plusieurs fournisseurs de gaz en procédant à un appel d’offres ;
  • Elles peuvent soit directement mettre en concurrence les fournisseurs, soit faire appel à un spécialiste des achats groupés.

Recommandations de l’ARC :

  • Procéder à une mise en concurrence des contrats de fourniture de gaz et d’électricité lors de leur mise en œuvre ou de leur renouvellement ;
  • Vérifier que les offres prennent en compte toutes les composantes de la facturation (taxes, CTA, stockage, CEE) ;
  • Choisir l’offre la moins disante du fait que la distribution du gaz naturel est assurée par un seul opérateur (GRDF)

Si vous souhaitez en savoir plus, n’oubliez pas le guide de l’ARC :

« Le guide de l’assistance technique des Responsables de Copropriété » ou contactez directement Copropriété-Services au 01.40.30.42.82.

Vous pouvez également avoir accès aux sites COPRO-GAZ et COPRO-ELEC en vous rendant sur le portail de l’adhérent : https://www.leportaildeladherent.fr/

 

https://arc-copro.fr/sites/default/files/styles/ouvrage_full/public/librairie/ouvrages/COUV_Guide_vert_2020.jpeg?itok=4Glx94rC

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Réponse de l'expert
Action

Quel est le rôle du conseil syndical en cette période de crise sanitaire ? (émission vidéo)

En cette période de crise sanitaire, où la plupart des syndics professionnels travaillent en télétravail y compris peut-être après le déconfinement annoncé, le rôle du conseil syndical devient encore plus essentiel.

En effet, il devient le premier relai entre « la copropriété » et le syndic devant s'assurer que l'ensemble des mesures préventives ont été prises dans l'intérêt de la copropriété.

A travers cette réponse de l’expert, est présenté le rôle particulier du conseil syndical en cette période.  

 

         

Réponse de l'expert
Action

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Les abus les plus fréquents des contrats de syndic (émission vidéo)

Le décret du 26 mars 2015 a mis en place le contrat-type de syndic qui est  impératif. Ce contrat définit les prestations du syndic et sa rémunération. Cette double clarification devait permettre de lutter contre la facturation de prestations floues et l’augmentation abusive des honoraires. Au bout de 4 ans, certaines dérives continuent cependant d’être constatées.

Madame WAKIN, vous êtes juriste au sein de l’ARC spécialisée en droit de la copropriété, aujourd’hui quelles stratégies abusives ont mis en place les syndics  pour continuer à facturer des honoraires non justifiés aux copropriétés et notamment, en premier lieu, dans le cadre du forfait de base ? 

Dans le cadre du forfait de base, on constate régulièrement que les syndics suppriment, rajoutent ou occultent le contrat type.

  1. Beaucoup usent d’une stratégie qui est de supprimer ou de rajouter certains termes pouvant paraître anodins pour un néophyte mais qui en définitive modifient les obligations du syndic.

Par exemple, lorsqu’il est spécifié la durée des visites de l’immeuble par le syndic. En enlevant simplement le terme « minimum », cela permet au syndic de facturer toute heure supplémentaire à la durée prévue au contrat. 

  1. Les syndics jouent également sur des variables qui ne sont pas toujours prévues au contrat ou ne correspondent pas aux besoins de la copropriété. Ceci leur permet de  facturer des vacations supplémentaires.

En l’occurrence, le conseil syndical doit bien contrôler :

  • le nombre de visites que doit assurer le syndic au sein de l’immeuble :
  • qui ne doit pas être sous-dimensionné ou surévalué par rapport aux besoins réels de la copropriété ; 
  • qui doivent se faire en présence de l’un des membres du conseil syndical, en particulier du président, avec rédaction d’un rapport pour éviter la comptabilisation de fausses visites.
  • le nombre de réunions du conseil syndical qui doivent être effectuées à des heures compatibles avec les disponibilités des conseillers syndicaux ;
  • que l’assemblée générale soit prévue pendant les heures habituelles.

Au final le forfait est souvent dépourvu de contenu et/ou ne correspond pas à la taille de la copropriété.

  1. Les honoraires de base doivent diminuer d’un certain montant si l’assemblée générale décidait (ce que nous déconseillons) de confier les archives du syndicat à une entreprise spécialisée ou dispensait le syndic de la mise à disposition d’un extranet.

Le conseil syndical doit réclamer la suppression de tout indice de révision sachant que ce n’est en aucun cas une obligation.

Et en matière de prestations complémentaires ou privatives, quels sont les abus les plus souvent constatés ? 

 

Le contrat type (art 7.2.2 à 9.3) définit de manière exhaustive des prestations supplémentaires ou complémentaires  le syndic peut facturer. Il laisse cependant au syndic la liberté de définir les modalités de tarification.

Dans ce cadre, les syndics essaient d’imposer des modalités de facturation difficilement contrôlables comme des vacations au temps passé. De cette manière, ils ont la possibilité de surfacturer une prestation difficilement contrôlable. Il est donc préférable de prévoir pour chaque prestation un tarif à la vacation plutôt qu’au temps passé.

Les prestations privatives qui sont à la charges des seuls copropriétaires concernés  doivent aussi être vérifiées pour éviter tout abus et qu’elles n’incombent en définitive au syndicat.

1/ En matière de recouvrement des charges, il est toujours constaté une multiplicité d’actes privatifs de recouvrement à l’égard des copropriétaires débiteurs au coût de surcroit prohibitif:

  • des lettres de relance simple facturées alors qu’elles doivent être comprises dans le forfait de base ;
  • des relances de mise en demeure injustifiées, trop rapprochées ou surfacturées ;
  • la facturation des frais d’huissier et d’avocat aux copropriétaires alors qu’il ne s’agit pas de diligences exceptionnelles. 

2/ En matière de mutation, certains contrats prévoient toujours une prestation illégale pour l’établissement du « pré-état daté » ou indirectement une augmentation du prix de l’état daté au motif qu’il intègre le coût de celui-ci.

D’après ce que vous venez de nous indiquer, il faut donc être vigilant sur les propositions de syndic. Cependant est-il possible de négocier un contrat de syndic ?

Oui, bien sûr le contrat de mandat est bilatéral : il est rempli par le syndic et vérifié puis négocié par le Conseil syndical.

Nous conseillons :

  • de refuser de présenter à l’ordre du jour un contrat qui prévoit des prestations non prévues dans le décret du 26 mars 2015 ;
  • de négocier les honoraires de base lors de la réunion  préparatoire à l’élaboration de l’ordre du jour de l’assemblée générale et non lors de l’assemblée générale elle-même ;
  • de limiter impérativement la durée du mandat à une année et que cette durée soit mentionnée dans le procès-verbal de l’assemblée générale. Vous aurez ainsi chaque année la possibilité de négocier le contrat et les prestations du syndic. 

En résumé :

  1. Vérifiez toute proposition de contrat-type de syndic et notamment sa conformité avec la loi pour éviter les abus
  2. Soyez vigilants sur le forfait de base mais n’oubliez pas les prestations complémentaires et les prestations privatives qui si abusives ou illégales peuvent rester à la charge du syndicat
  3. Mettez en concurrence et négociez avant l’assemblée générale amenée à désigner le syndic

Recommandations de l’ARC :

  1. Imprimez le décret du 26 mars 2015 sur le site de Légifrance afin de vérifier que le contrat présenté par le syndic respecte à la lettre les dispositions règlementaires. Lisez aussi l’annexe au contrat et l’annexe 2. 
  2. Si le syndic demande une augmentation d’honoraires, demandez des justifications sur des éléments factuels (tâches supplémentaires à réaliser, prestations à intégrer dans le forfait, etc.)
  3. Au-delà des honoraires de base, contrôlez et négociez les tarifs des prestations complémentaires et privatives
  4. Les prestations en dehors du forfait doivent faire partie de la liste de l’annexe 2 et faire l’objet d’une note d’honoraires précise en termes de prestation effectuée et de temps passé.

Merci. Si vous souhaitez mettre en concurrence les contrats de syndic, n’hésitez à utiliser le site copro-syndic mis à disposition sur le portail de l’adhérent de l’ARC. Il vous permettra, après avoir établi le descriptif de votre copropriété et de ses besoins, de mettre en concurrence et de comparer simplement les contrats de syndic pour mieux les négocier ensuite.

L’ARC mais également un manuel indispensable : « Les abus des syndics »

expert

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Réponse de l'expert
Action

La maîtrise de l’accès aux copropriétés et de la diffusion de publicités non adressées (PNA) (émission vidéo)

Les copropriétaires reçoivent des documents publicitaires qui encombrent inutilement leurs boites aux lettres. Ils se demandent donc comment éradiquer cette prolifération qu’ils considèrent comme une intrusion néfaste dans leur vie personnelle.

Il y a bien la solution d’apposer sur la boite aux lettres un « STOP PUB » mais son efficacité n’est pas démontrée.

La solution la plus performante actuellement est la mise en place du système dénommé VIGIK.

 

Claude POUEY – Directeur de Copropriété Services

Examinons dans un premier temps les modalités d’accès à un immeuble d’habitation au niveau de ses parties communes mais également privatives grâce à l’installation d’un système VIGIK qui est la solution la plus performante, l’autre solution la plus fréquente en copropriété étant le digicode, c’est-à-dire un clavier à code sur platine de rue. 

En règle générale, les immeubles sont dotés d’un SAS d’entrée (en vert foncé)  permettant le filtrage des accès.

Avec l’installation d’un dispositif de contrôle d’accès VIGIK sur les deux portes du SAS, coté extérieur et côté intérieur, il est possible de :

  1. Gérer l’accès de tous les résidents et visiteurs des professions libérales aux habitations, à leurs cabinets ou bureaux mis en évidence en orange derrière moi.
  2. Contrôler et maîtriser l’accès des services publics :
    • aux boites aux lettres, boites à colis ou loge située généralement à l’entrée de l’immeuble pour ce qui est de la Poste et de ses éventuels concurrents (distributeurs de colis ou de publicité),
    • aux locaux techniques souvent situés au rez-de-chaussée ou en sous-sol  en ce qui concerne les techniciens d’ENEDIS, GRDF ou ORANGE par exemple.

Plus précisément, le système VIGIK permet :

  1. A l’ensemble des résidents d’avoir accès à leurs appartements et aux entreprises telles que ENEDIS, GRDF et ORANGE aux locaux techniques car leurs badges sont programmés pour l’ouverture des deux portes ;
  2. Aux services de la Poste et de ses concurrents d’être limités au  SAS d’entrée où l’on retrouve les boites aux lettres ou à colis car leurs badges ne sont programmés que pour l’ouverture de la porte d’entrée extérieure ;
  3. Pour ce qui des visiteurs (de résidents ou clients des professions libérales), ils ont accès à l’immeuble grâce à l’interphone. Dans ce cas seuls les résidents ou les professions libérales pourront lui ouvrir l’une ou les deux portes du SAS.

Comment éradiquer la diffusion des publicités non adressées ?

  1. La première solution est de bloquer l’accès par la porte du côté extérieur à la Poste et à ses concurrents dont les distributeurs de publicité grâce au système VIGIK.

Cette possibilité n’est envisageable que si le courrier peut être remis à un(e) gardien(ne) ou si les copropriétaires acceptent d’aller le chercher à la Poste.

  1. La deuxième solution est de voter en assemblée générale l’interdiction de l’accès à l’immeuble  aux seuls distributeurs de PNA et de la notifier à l’Association VIGIK. Cela permet aux copropriétaires de continuer à recevoir directement leur courrier adressé et colis sans les publicités non désirées.

En résumé :

  • Le système VIGIK est le dispositif de contrôle d’accès résidents, services publics le plus performant à l’heure actuelle.
  • Il permet de :
  • contrôler l’accès des résidents et éventuellement des clients des professions libérales exerçant dans l’immeuble ;
  • maitriser l’accès des services publics prioritaires, de leurs concurrents mais aussi des distributeurs de publicités non adressées dites PNA.

Pour un  système de contrôle d’accès efficace, nous vous préconisons :

  1. L’installation d’un SAS d’entrée avec deux portes, l’une extérieure, l’autre intérieure ;
  2. L’installation d’un système VIGIK permettant de contrôler les accès au SAS, aux parties privatives et communes dont les locaux techniques de manière différenciées selon le type de visiteurs ;
  3. L’interdiction d’accès aux diffuseurs de publicités non adressées en le votant en assemblée générale.

Et n’oubliez pas, si vous envisagez l’installation d’un tel système, n’hésitez pas à utiliser le site copro-devis mis à disposition sur le portail de l’adhérent de l’ARC. Il vous permettra, après avoir établi un cahier des charges de mettre en concurrence les entreprises spécialisées dans ce domaine.

Vous trouverez également des informations dans « le guide de l’assistance technique des Responsables de Copropriété – ASTRE »

expert

Mais vous pouvez également contactez M. POUEY et son équipe à Copropriété-Services au 01.40.30.42.82. . Il vous répondra par mail, téléphone ou sur rendez-vous.  

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