Formations (331)

Formations spécifiques payantes pour les adhérents

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Régulièrement, l’ARC est amenée à mettre en place des formations pour ses adhérents sur des thèmes importants : 

  • Comptabilité, lecture des annexes, etc. 
  • Nouveautés législatives et règlementaires importantes ;
  • Formation à l’utilisation d’un nouvel outil ;
  • etc

Ces formations sont annoncées dans les actualités de l’association et dans nos articles. 
Selon les thèmes abordés, elles peuvent être gratuites ou payantes, réservées aux syndics bénévoles, aux conseils syndicaux, etc.

 

Formations payantes longue durée « contrôleur aux comptes et de gestion »

Actions de l'association

L’ARC met en place périodiquement  des formations pour devenir contrôleur de comptes et de gestion. Ces formations sont ouvertes à tous, moyennant la prise en charge des frais de formation (autour de 2000 € pour environ 10 journées de formation, soit 200 € / jour de formation / personne). 

L’inscription à ces formations est soumise à une sélection des candidats, afin d’évaluer leurs compétences de base et de permettre une homogénéisation des groupes. 

Elles permettent éventuellement à ceux qui valident leur cycle de formation (document de validation demandé en fin de formation) de postuler en tant que contrôleurs de comptes et de gestion à l’ARC. 

Elles sont organisées en général une fois tous les deux ans. 

  • Dernière formation organisée : novembre 2012 à juin 2013
  • Prochaine formation programmée : pas avant 2014

L’information sur ces formations est diffusée dans nos bulletins et sur notre site internet. Pour plus de renseignement, vous pouvez contacter notre institut de formation à l’adresse suivante : 

Institut de formation professionnelle de l’ARC : formations@arc-copro.fr

 

Formations professionnelles : l’institut « Copropriété et Formation »

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L’ARC a créé un institut de formation professionnelle qui propose des formations spécifiques sur la copropriété à tous les professionnels intéressés : 

  • Syndics, professionnels intervenants en copropriété ; 
  • Agents de collectivités territoriales ;
  • Opérateurs d’OPAH et Plan de Sauvegarde ; 

Pour plus d’informations, voir la présentation de notre institut de formations » sur la page « Copropriété et Formation ».

 

Formations de l’ARC décentralisées pour le compte des collectivités locales

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Les collectivités territoriales sont souvent sollicitées par les copropriétaires sur des questions relatives à la copropriété. Néanmoins, les services dédiés à l’habitat n’ont pas forcément vocation à répondre à ces demandes, ni les moyens humains nécessaires pour cela.

C’est la raison pour laquelle l’ARC met en place, pour le compte des collectivités locales (Villes, communauté d’agglomérations, etc.) des sessions thématiques et pratiques de formations en direction des copropriétaires, des conseils syndicaux mais également des syndics bénévoles et des responsables d’ASL. 

Intérêts de ces cycles de formation pour les copropriétaires ou adhérents d’ASL : 

  • Acquisition des nouvelles connaissances sur la copropriété, et de compétences permettant de mieux s’investir au sein de la copropriété ; 
  • Moment d’échanges, de mise en relations, et de mutualisation de savoirs et d’expériences ; 
  • Création d’une dynamique locale et d’un espace d’échange entre la collectivité et les copropriétaires. 

Ces sessions se déroulent en soirée. Elles sont organisées en général par quartier, pour privilégier la proximité et s’adapter à la configuration des copropriétés (nouvelles copropriétés, grands ensembles avec beaucoup de services, petites copropriétés de centre-ville, etc.).

Pour plus de renseignements, nous contacter : formations@arc-copro.fr  et consulter nos références « formations » sur la page « Copropriété et Formation »

 

 

Contrats de syndic : après notre rencontre avec le cabinet de Benoît HAMON

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Comme nous l’avions annoncé la semaine dernière nous avons rencontré le 23 octobre dernier le cabinet de Benoît HAMON, Ministre de la Consommation.
Nous avons parlé de beaucoup de choses, en particulier :
  • de la future loi sur les actions de groupe (nous y reviendrons la semaine prochaine) ;
  • de la réforme de l’arrêté NOVELLI sur les contrats de syndic.
Voici la lettre que nous avons adressée au cabinet, à la suite de cette rencontre, et qui résume nos analyses et demandes à ce sujet.
La semaine prochaine nous communiquerons sur nos autres démarches à ce sujet. Vous verrez, des démarches particulièrement intéressantes.
En attendant, voici la lettre adressée au Chef de cabinet de Benoît HAMON.
 
Ministère de l’Économie
et solidaire et de la Consommation
Cabinet de Monsieur Benoît HAMON
Monsieur Laurentino LAVEZZI
139, rue de Bercy
Télédoc 144
75572 PARIS CEDEX 12
 
Paris, le  26 Octobre 2012
Monsieur,
 
Nous  vous remercions vivement de la réunion de travail  que nous avons pu avoir le 23 octobre dernier.
 
Nous allons sans tarder mobiliser nos associations pour participer à la consultation concernant le projet de loi relatif aux actions de groupe.
 
Nous vous confirmons par ailleurs - même si ce problème peut vous apparaitre comme secondaire - que nous estimons indispensable - que deux ans et demi après la publication de l’arrêté NOVELLI sur les contrats de syndic, une amélioration de celui-ci soit engagée sans tarder.
 
Cette amélioration s’impose pour au moins deux séries de raisons :
 
  1. L’arrêté a fait l’objet d’une interprétation tant par la Commission des Clauses Abusives que par la Cour d’Appel de Grenoble, ce qui appelle que ce texte puisse être précisé sur divers points pour éviter que ne prospèrent les nombreuses clauses illégales ou « abusives relevées ».
 
  1. Par ailleurs - comme le constatent tous les observateurs, au-delà des juges et de la Cour de Cassation - cet arrêté s’avère imprécis, incomplet, voire en contradiction avec des textes de niveaux supérieurs (décret), ce qui appelle aussi des corrections rapides.
 
Rien à nos yeux ne peut justifier que ces nécessaires corrections et clarifications de l’arrêté du 20 mars 2010 ne puissent être engagées sans attendre.
 
C’est pourquoi nous vous renouvelons notre demande pressante d’organisation rapide d’une réunion des organisations représentatives pour déterminer les modifications urgentes à apporter à l’arrêté, demande qui est partagée par l’ensemble des organisations de copropriétaires ou de consommateurs avec qui nous sommes en relation, sachant que nous envisageons une démarche commune avec certaines d’entre elles.
 
Dans l’attente, comme nous vous l’avons dit le 23 octobre, d’une réponse claire sur ce point, dont nous vous remercions, nous vous prions de recevoir, Monsieur, l’assurance de nos salutations distinguées.
 
 
 Ketty EVEN                                                                                    Fernand Champavier
Présidente de l’UNARC                                                                Le Président de l’ARC ».
 

DOSSIER DU MOIS DE NOVEMBRE 2012 : La réforme de la loi sur la Copropriété en HUIT points et DEUX propositions concrètes immédiates

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Dans le dossier qui suit, nous présentons :
 
  • huit propositions où séries de propositions pour modifier la loi sur la copropriété.
 
  • TROIS propositions immédiates que nous faisons aux professionnels.
 
 
I. L’idée d’un Ordre a fait long feu : passons vite à autre chose
 
Bien que les dirigeants de l’UPSI (Union des Professionnels de Services Immobiliers) - cette curieuse association de lobbyistes, voir abus numéro 3174 - y croient encore, plus personne de sérieux ne considère que l’idée « d’Ordre des professions immobilières » est une bonne réponse au discrédit de plus en plus profond qui touche la profession de syndic.
 
L’idée d’un Ordre est un dispositif protectionniste qui laisse les professionnels assurer seuls une régulation est une discipline qu’ils s’avèrent incapables depuis trente ans de garantir au sein même de leur chambre professionnelle.
L’Ordre recueille pour cela l’opposition non seulement de toutes les organisations de copropriétaires et de consommateurs (sauf l’UNPI, très liée aux professionnels) mais aussi d’une partie des professionnels (dont le SNPI) et, enfin, des trois ministères concernés, Justice, Logement, Économie.
 
II. Ne nous laissons pas entraîner
 
L’UPSI voudrait nous entraîner dans des discussions interminables sur l’Ordre, une manière de gagner du temps et d’empêcher qu’on parle d’autre chose.
 
C’est pourquoi nous avons donc décidé de relancer le débat au sujet de la régulation des syndics avec des propositions opératoires et réalistes qui rompent avec l’idée d’un « ordre » et d’aborder en plus la réforme de la loi de 1965.
 
III. Les propositions de l’ARC
 
Comme indiqué en introduction, nous faisons deux séries de propositions :
 
  • une série qui concerne la réforme de la loi (travail très lent, comme on sait qui nécessite le vote d’une loi spécifique puis la publication de décrets d’application, longs à élaborer) ;
  • une série qui concerne deux propositions très concrètes et immédiates adressées aux professionnels pour faire avancer les bonnes solutions sans attendre.
Voyons cela.
 
A. Réforme : nos huit séries de propositions (résumé)
 
  1. Propositions concernant la mise en place d’un Conseil National de la Copropriété (multipartite)
 
_ Mise au point concertée d’un Code de déontologie
_ Définition des compétences requises pour les syndics professionnels
_ Suivi des commissions décentralisées (voir point 2)
 
  1. Propositions concernant les syndics
 
_ Instituer des commissions départementales paritaires de conciliation
_ Instituer des commissions régionales paritaires disciplinaires présidées par un magistrat
_ Instaurer des dispositions nouvelles et adaptées concernant les contrats et honoraires de syndic
_ Introduire des dispositions favorisant la concurrence entre syndics et la mise en concurrence des syndics
_ Introduire des dispositions empêchant les conflits d’intérêts chez les syndics
 
  1. Proposition sur le conseil syndical
 
_ Introduire la possibilité de délégation de pouvoir élargie
 
  1. Proposition sur la gestion financière
 
_ Imposer le compte séparé sans dérogation possible
 
  1. Proposition concernant les gros travaux
 
_ Introduire les fonds travaux obligatoires et les plans pluriannuels de travaux
 
  1. Propositions concernant le recouvrement des impayés
 
_ Améliorer le privilège spécial
_ Améliorer la procédure d’alerte
 
  1. Propositions concernant l’adaptation des règles de fonctionnement
 
_ Adapter les obligations de la loi à la taille des copropriétés avec un régime particulier pour :
  • les très petites copropriétés ;
  • les grandes copropriétés
 
_ Repréciser les limites et les droits concernant les parties privatives et les parties communes
  1. Propositions concernant l’assemblée générale
 
_ Améliorer la loi de 1965 sur les points suivants :
  • règles de convocation
  • règles de majorité
  • limitation des droits des absents non représentés
 
Il s’agit là des mesures essentielles : d’autres mesures plus techniques et ciblées pourront être proposées.
 
Revenons sur ces mesures pour préciser certains points.
 
1. Mise en place au niveau national d’un Conseil National de la Copropriété
 
Il s’agit tout simplement d’accroître les missions et les pouvoirs de l’actuelle Commission Relative à la Copropriété qui n’est pas l’instant qu’une instance consultative. Cette Commission serait composée de représentants des ministères concernés, des professionnels (syndics, notaires, avocats, géomètres-experts), des copropriétaires.
 
Nous proposons dans un premier temps que le Conseil National de la Copropriété :
 
  • élabore un Code de déontologie concernant les syndics ;
  • détermine les compétences requises pour les syndics professionnels et fixe les exigences en matière de formation (initiale et continue).
 
Dans un deuxième temps le Conseil pourra participer à la mise en place d’un dispositif de contrôle du  respect des obligations en matières déontologiques et en matière de formation ainsi qu’à la mise en place d’un dispositif disciplinaire paritaire (voir point 2.2).
 
2. Propositions concernant les syndics
 
 
 
2.1 Mettre en place des Commissions départementales de conciliation
 
Chacun est conscient que l’absence totale de sanctions dont jouissent les syndics induit des dérives préjudiciables à tous, y compris aux professionnels rigoureux et respectueux des dispositions en vigueur.
 
Il faut donc mettre en place un dispositif efficace, paritaire et très décentralisé pour traiter le maximum de situations.
 
Il s’agit de permettre aux copropriétaires qui sont victimes de pratiques non légales ou contraires à la déontologie de saisir une commission paritaire départementale aux fins d’examen rapide du litige et du traitement efficace de celui-ci.
 
Notre proposition est que ces commissions soient départementales, se dotent de règles simples de saisine et de règlement et puissent renvoyer les problèmes qui nécessitent des sanctions à une commission disciplinaire.
 
2.2  Mettre en place de commissions disciplinaires
 
Au-delà du simple traitement des litiges, il faut mettre en place un véritable traitement disciplinaire, là aussi rapide, efficace, décentralisé.
 
Comme on l’a dit, la régulation de la profession se fera uniquement quand des sanctions rapides et adaptées pourront s’appliquer en cas de manquement aux lois, règlements et code de déontologie.
 
Nous proposons tout simplement de reprendre le projet que le Ministère de la Justice avait mis au point en 2010, à savoir des commissions disciplinaires régionales paritaires présidées par un magistrat.
 
2.3  Prévoir des dispositions concernant les contrats de syndic et empêchant :
 
  • les clauses abusives ;
  • les dérives tarifaires via la multiplication des honoraires supplémentaires.
 
L’ARC et l’UNARC font depuis longtemps des propositions simples à ce sujet qui reposent sur la mise au point d’une liste limitative des prestations particulières et d’une tarification des prestations privatives obligatoires.
 
2.4  Introduire des dispositions favorisant la concurrence entre syndics
 
La vraie concurrence entre syndics est un autre moyen puisant de régulation des professionnels.
 
Il s’agit d’améliorer la concurrence entre syndics et de faciliter la mise en concurrence des syndics par les copropriétaires. En particulier :
 
  1. Il faut pouvoir - lors de la première assemblée générale - mettre le syndic de promotion en concurrence, ce qui n’est souvent pas possible aujourd’hui, le syndic provisoire convoquant l’assemblée générale en mettant sa seule candidature à l’ordre du jour.
  2. Il faut prévoir que l’élection d’un nouveau syndic vaut révocation du mandat du syndic en place, ceci pour éviter que le syndic en place ne facture ses honoraires jusqu’à la fin de son mandat théorique, façon de dissuader les copropriétaires de le remplacer, donc de faire jouer la concurrence.
 
2.5  Introduire dans la loi des dispositions empêchant les conflits d’intérêts
 
Il s’agit-là de traiter le problème des conflits d’intérêts nés du fait que de plus en plus de syndics font travailler des filiales à eux (ou des sociétés dans lesquelles ils ont des intérêts). A noter qu’il peut s’agir aussi de sociétés qui sont actionnaires principales des cabinets de syndic.
 
Il faut, dans un cas comme dans l’autre, introduire des dispositions adaptées empêchant le mélange des genres préjudiciables aux copropriétés et aux copropriétaires.
3. Conseil syndical : introduire la possibilité de délégation de pouvoir élargie pour le conseil syndical sous contrôle de l’assemblée générale
 
Certains voudraient transformer les conseils syndicaux en Conseil d’Administration, ce qui n’est pas - selon nous - souhaitable (ceux qui le veulent peuvent passer en syndicat coopératif...).
 
Par contre il est nécessaire :
 
  • de permettre que des délégations de pouvoir élargies puissent être confiées par l’assemblée générale, et sous son contrôle, aux conseils syndicaux et copropriétés qui le souhaitent.
 
4. Gestion financière : imposer le compte bancaire séparé sans dérogation possible
 
Le compte bancaire séparé sans dérogation, c’est le seul moyen :
 
  • de rétablir la transparence financière ;
  • de rétablir la confiance dans les syndics ;
  • de mettre en place des règles de gouvernance nouvelle.
 
5. Gros travaux : introduire l’obligation d’un fonds travaux et des plans pluriannuels de travaux
 
L’introduction dans la loi d’un fonds travaux obligatoire attaché aux lots est le seul moyen :
 
  • de préparer sereinement l’avenir et d’entretenir les immeubles ;
  • d’aider les copropriétés à mettre en place des plans travaux ;
  • d’aider les plus modestes à faire face aux dépenses et donc de maîtriser les impayés.
 
Bien sûr, en contrepartie de cette obligation vertueuse, il faut :
 
  • le compte séparé obligatoire ;
  • une sécurisation des fonds ;
  • un meilleur contrôle des syndics.
 
6. Améliorer le recouvrement des impayés
 
 Nous faisons à cet égard deux propositions (non limitatives) :
 
  • élargir le privilège spécial dont bénéficient déjà les copropriétés (élargir à toutes les sommes dues par un copropriétaire et élargir dans la durée) ;
  • améliorer la mise en place et la procédure d’alerte instaurée par les articles 29-1-A et 29-1-B de la loi de 1965.
 
 
7. Adapter les règles de fonctionnement des copropriétés
 
 
 
 
7.1 . Adaptation à la taille
 
Est-il normal qu’une copropriété de 2 logements soit gérée comme une copropriété de 3 000 logements et qu’une copropriété de 3 000 logements le soit comme une copropriété de 50 ?
 
Non ; il faut donc se mettre autour de la table et faire avancer de façon concertée le droit de la copropriété à ce sujet.
 
7.2. Adaptation aux évolutions concernant les parties privatives et les parties communes
 
Là encore il faut adapter la loi aux évolutions actuelles et - par exemple - mieux définir les droits sur parties privatives et sur parties communes.
 
Il nous semble que sur ce genre de sujet un consensus doit être trouvé entre toutes les parties prenantes pour adapter la loi.
 
 
8. Améliorer la convocation et la tenue des assemblées générales
 
Qu’il s’agisse des délais et forme de convocation, des règles de majorité, de la tenue des assemblées générales, des droits des absents non représentés, il est nécessaire - là encore de façon consensuelle - de faire évoluer la loi en fonction des évolutions constatées ces dernières années.
 
*
 
B. DEUX propositions concrètes
 
 
Nos DEUX propositions concrètes sont les suivantes :
 
  1. Mettre en place un groupe de travail paritaire pour proposer un Code de déontologie des syndics.
 
Mettre en place à titre expérimental sur un ou deux Départements une Commission paritaire des litiges associant représentants des syndics et représentants des copropriétaires.
 

ABUS N° 3269 : NEXITY-Limoges : incompétent ou complice ? Il faut choisir. 90.000 € sont en jeu

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I. NEXIY-Limoges relancé
 
Suite à notre abus numéro 3227, NEXITY-Limoges n’a pas réagi. Les gros syndics ont pris l’habitude de ne pas répondre en se disant que l’ARC finirait par se lasser.
 
C’est bien mal nous connaître.
 
Nous avons saisi la direction nationale qui a contraint NEXITY-Limoges à répondre... à côté, malheureusement, comme on va le voir.
 
II. La non-réponse de NEXITY-Limoges
 
Nous avons en effet reçu une lettre de NEXITY qui nous accusé tout simplement de n’avoir rien compris ! Ni plus ni moins.
 
Ce que nous avons compris, néanmoins, c’est que NEXITY se moquait de nous et allait entraîner un préjudice cumulé pour la copropriété d’un montant de l’ordre de 90.000 euros, ceci au profit de COFELY-GDF-Suez. Suivez la démonstration.
 
II. Voici le texte de la non-réponse de NEXITY-Limoges au conseil syndical
 
NEXITY
87039 LIMOGES CEDEX
 
Affaire suivie par D.G........
 
En qualité de Syndic de la Résidence Jean Fredon, 31 à 39 rue Jean Fredon à Limoges, j'apporte une réponse complémentaire à votre courrier cité en marge, dont les éléments avaient été exposés au cours de la dernière Assemblée Générale.
 
Il n'existe pas de distorsion telle que vous le laissez entendre dans le contrat adopté, il s'agit simplement d'une mauvaise compréhension de votre part sur la nature du contrat signé avec COFELY.
 
Le fournisseur doit nous apporter une température de 20° "C (avec un abaissement de 2°C de 23H à 5H30) pour une rigueur climatique donnée, aussi nous achetons une «température » de confort et non des mégawattheures de Gaz.
 
Pour apporter cette température et pour une rigueur climatique de 2523 DJU, et selon la répartition entre les MWH « livrés » en tarif été et ceux en tarif hiver, le coût facturé par COFELY est effet de 33.001,00 € HT.
Par ailleurs votre calcul est erroné sur le prix du MWH car le prix du MWH n'est pas le même selon la période de l'année (hiver ou été), donc il est inexact de prendre ie chiffre de 42,6375 unitaire.
 
Les 600 MWH correspondent quant à eux à un objectif cible de consommation, à rigueur climatique constante, vers lequel tend le prestataire et sur la base de laquelle il porte son calcul des modalités de partage des excès ou gains.
La facturation n'est ainsi établie qu'en fonction de la rigueur climatique et des évolutions tarifaires de l'énergie primaire.
Je vous invite à reprendre notamment les pages 46 à 50 du contrat, sur lesquelles j'ai pris le soin de marquer les chiffres ou informations dont il est question dans notre échange, éléments que je vous transmets à nouveau et qui démontrent la justesse des chiffres cités plus haut par mes soins.
 
Vous souhaitant bonne réception de ces éléments, et restant à votre écoute, je vous prie de croire, Madame, en mes sincères salutations.
 
D. G.............. ».
 
 
NEXITY-Limoges n’a fait, visiblement, que recopier une réponse dictée par COFELY.
 
Il se trouve que COFELY (GDF-Suez) comme NEXITY-Limoges ont tort et que NEXITY est en train de « couvrir » un détournement cumulé de l’ordre de 90.000 euros, comme nous l’expliquons dans notre réponse.
 
IV. Voici le texte de notre réponse
 
NEXITY
Monsieur ..............
15, place de la République
87039 LIMOGES CEDEX
 
 
Paris, le 16 Octobre 2012
Monsieur,
 
Nous sommes totalement atterrés par la réponse que vous avez fini - au bout de trois et demi - par adresser à Madame S.......... (première lettre de sa part en date du 28 juin et relance au 31 juillet) suite à nos publications d’« abus » et la saisine de votre direction nationale.
 
De deux choses l’une :
 
  • soit vous-même n’avez RIEN compris au contrat que vous avez signé ;
  • soit vous vous moquez de nous.
 
Donc soit vous faites preuve d’incompétence, soit vous confirmez qu’il y a escroquerie volontaire.
 
Reprenons :
 
  • Vous avez signé un contrat à intéressement.
  • Celui-ci prévoit que pour chauffer la résidence à 20° pour 2 523 DJU, la société COFELY s’engage sur un objectif de consommations de 600.000 kWh, soit 600 mwh (page 48 du contrat).
  • Le prix PONDÉRÉ (nous insistons) hiver/été est fixé par ce contrat à 42,6375 €  (page 47 du contrat) (à ce propos il est assez cocasse que vous vous permettiez d’écrire : « Par ailleurs votre calcul est erroné sur le prix du MWH car le prix du MWH n’est pas le même selon la période de l’année (hiver ou été), donc il est inexact de prendre le chiffre de 42,673 unitaire ».
 
On a l’impression que vous n’avez PAS lu le contrat en question, nous citons :
 
« Tarif Hiver (THo)= 46,29 € HT/MWh PCS
« Tarif Eté (TEo)= 31,68 € HT/MWh PCS
“% Energie Hiver (% Ho)= 1892 DJU  /  2523  DJU,   soit     75,00 %
« % Energie Eté   (% Eo) =   631 DJU /   2523  DJU,   soit    25,00 %
« Soit Co chauffage [THo+(Tox(100%-ko)))x%Ho]+(TEo+(Tox(100 %-ko )))x%Eo)
“Co chauffage =   42,675 € HT / MWh PCS
Nous avons donc un contrat pour 20° et 2 523 DJU qui est de 600 Mwh X 42,6375 = 25.582,50 € et non 33.001 €.
 
Vous répétez d’ailleurs ce chiffre de façon totalement incantatoire et en ne présentant aucun calcul sur les bases du contrat, donc, SANS JAMAIS JUSTIFIER DE CE CHIFFRE. Or, nous, nous justifions le nôtre. Il y a bien une différence de 7 418,50 € HT, soit : 8 872,50 € TTC par an au détriment de la copropriété qui vont faire au bout de dix ans plus de 90.000 euros (voire beaucoup plus si les prix du gaz continuent à augmenter).
 
Devant tant d’incompétence et de mauvaise foi, nous saisissons donc la Commission  de déontologie de la FNAIM et publions la présente réponse sur notre site Internet avec les commentaires appropriés en espérant, par ailleurs, que les copropriétaires concernés saisiront le Procureur de la République.
 
Recevez, Monsieur, l’assurance de nos salutations distinguées.
 
            Fernand CHAMPAVIER                                                   Bruno DHONT
            Président de l’ARC                                                            Directeur de l’ARC
 
Copie :
  • Monsieur Arnaud BAZIRE, Président de NEXITY
  • Madame S........, notre adhérente
  • Monsieur LABAU, Président de la Commission de déontologie de la FNAIM ».
 
Comme toujours, nous attendons avec impatience la réponse de NEXITY.
 

Contrat de syndic.L’UFC Que Choisir et l’ARC saisissent ensemble le Ministre Benoit HAMON

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Pour se faire entendre, les associations de consommateurs et de copropriétaires doivent agir ensemble. Ce n’est pas toujours facile, cependant, et les associations concernées répondent, malheureusement, rarement aux propositions d’actions communes que nous leur proposons.
 
Pourquoi ? Sans doute craignent-elles que l’ARC et l’UNARC ne les « utilisent », ce qui n’a pas de sens.
 
Heureusement, avec l’UFC Que Choisir (première association nationale de consommateurs qui a été très présente à notre Salon « indépendant » des 24 et 25 octobre et a même tenu un stand) ce n’est pas le cas.
 
Nous sommes d’ailleurs très heureux de pouvoir publier une première lettre commune adressée au Ministre Benoit HAMON sur les contrats de syndic et qui marque le début d’une série d’actions communes sur ce sujet si important.
 

L’action de groupe : oui, mais pas n’importe comment

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L’ « action de groupe » n’existe pas en France et c’est dommage. En quelques mots et pour dire vite, en voici l’intérêt :

 

 

  1. Aujourd’hui quand un consommateur personne physique ou morale  (exemple : un syndicat de copropriétaires) rencontre un problème avec un professionnel sur un point générique (exemple : une clause de son contrat) il doit assigner le professionnel en son nom propre pour SON affaire.

 

  1. Impossible de se mettre à deux cent pour « attaquer » ensemble le professionnel sur ce problème générique (sauf à ce que chaque syndicat assigne en son nom).

 

  1. Conséquence : sur deux cents copropriétés qui subissent un contrat illégal de syndic, une va au tribunal et les cent quatre-vingt-dix-neuf autres doivent continuer à subir la clause pourtant reconnue illégale par un juge.

 

  • « L’action de groupe » devrait permettre à toute personne physique ou morale qui rencontre un problème avec un professionnel de se joindre simplement à une procédure sans avoir à engager une action nouvelle (donc sans avoir à prendre un avocat et à plaider).

 

Le MEDEF est évidemment contre ce dispositif judiciaire qui existe dans d’autres pays et, dont l’introduction dans le droit français est reportée d’année en année, de Gouvernement en Gouvernement. Jacques CHIRAC, comme Nicolas SARKOZY l’avaient promis, sans aller plus loin. Benoit HAMON semble décidé à le mettre en place et a donc  lancé une consultation nationale à ce sujet pour trancher sur quelques points précis.

 

Un des problèmes importants qui se posent est, en particulier, celui-ci : qui va pouvoir « regrouper » les victimes ?

 

Pour que le dispositif soit bien contrôlé et utilisé efficacement, l’idée de certaines personnes est de réserver le privilège de cette action aux seules associations de consommateurs « agréées ».

 

Il s’agirait là, selon nous, d’un « monopole » assez mal venu :

 

  • d’abord parce que cela fait plus de vingt ans que l’État n’agrée plus d’associations (il y a vingt-deux associations nationales agréées dont certaines comptent à peine quelques centaines d’adhérents) ;
  • ensuite parce que cela constituerait une véritable rente de situation : il faudrait, par exemple, « passer » par une de ces associations pour obtenir collectivement réparation d’un grand groupe de syndic dont le contrat est illégal (exemple : CITYA) , alors même que l’ARC (qui n’est pas « agréée » et ne veut d’ailleurs pas l’être) aurait fait tout le travail en amont (identification des problèmes et regroupement des adhérents).

 

Nous allons donc - à sa demande - faire connaître notre position au ministre (sur ce point et quelques autres) et vous invitons à en faire autant.

 

Voici le questionnaire du ministère. Nous donnerons nos réponses la semaine prochaine en les commentant.

 

Comment participer à cette consultation ? Il faut procéder ainsi :

http://www.galileo.bercy.gouv.fr/index.php?sid=55279&lang=fr

Consultation publique sur l'action de groupe

 

Consultation publique sur l'action de groupe. Votre avis sur l’action de groupe

 

1. Dans les actes de consommation de la vie courante (achat de biens, abonnement à des services, ...), en cas de différend avec un professionnel vous êtes plus enclin à :

 

q ne rien faire                  

q émettre un avis négatif sur ce professionnel (site Internet,...)/ jouer sur sa réputation

q réclamer individuellement (services clients, sites Internet,...)

q avoir recours à la médiation (lorsque c’est possible)

q porter plainte / mener une action individuelle en justice

 

2. Si elle existait en droit français, auriez-vous recours à une procédure collective en justice qui vous permettrait de vous joindre à d'autres consommateurs, victimes du même préjudice :

 

q oui

q non

 

3. Les   associations   de    consommateurs   ont    pour   mission    de représenter les consommateurs :

Devrait-on leur réserver le droit d’introduire l’action de groupe au nom des consommateurs ?

 

q oui

q non

 

4. En cas de condamnation du professionnel, les associations de consommateurs devraient-elles collecter et redistribuer les indemnisations aux consommateurs ?

 

q oui

q non

 

5. Quelle forme de publicité faudrait-il privilégier pour informer les consommateurs de l’existence d’une action de groupe :

 

q la Presse écrite

q la Presse spécialisée et consumériste (« 60 Millions de Consommateurs, Que Choisir »,...)

q la Presse Internet

q la Presse audiovisuelle

q autre

 

6. Les consommateurs lésés devraient-ils expressément se manifester pour faire partie du groupe (opt-in) ou devraient-ils être implicitement membres de ce groupe, à charge pour eux d'exprimer leur souhait de ne pas en faire partie (opt-out) ?

Veuillez sélectionner une réponse ci-dessous

 

q Opt-in

q Opt-out

 

7. Dans l'hypothèse où les consommateurs devraient se manifester, auprès de qui devraient-ils le faire ?

 

Veuillez sélectionner une réponse ci-dessous

 

q du juge

q de l’association de consommateurs ou de l’entité à l’origine de l’action

q du professionnel

 

8. Dans l'hypothèse où les consommateurs devraient se manifester, auprès de qui devraient-ils le faire ?

 

q par mél

q par courrier

q par la constitution d’un dossier (justificatifs, factures...)

q autre

 

Vos remarques :

 

 

 

 

9. Vous êtes :  veuillez sélectionner une réponse ci-dessous

 

q une femme

q un homme

q sans réponse

 

10. Quel âge avez-vous ? Veuillez sélectionner une réponse ci-dessous

 

q entre 18 et 25 ans

q entre 26 et 35 ans

q entre 36 et 45 ans

q entre 46 et 55 ans

q entre 56 et 65 ans

q 65 ans et plus

q sans réponse

 

11. Votre situation :

 

q étudiant(e)

q actif(ve)

q retraité(e)

q consommateur(trice)

q profesionel(elle)

 

12. Vous considérez que les actes de consommation courante (achat et abonnements) représentent

 

q une grande part de vos dépenses

q une part modeste de vos dépenses

q sans réponse

 

 

Vous souhaitez apporter une contribution libre :

envoyez vos suggestions et commentaires à

action-groupe@dgccrf.finances.gouv.fr

 

Gros travaux en Copropriété. Des outils de « déblocage » : - le « BIC » - l’« Audit Global Partagé » - le « Quatre-quarts », dont le fonds travaux

Actions de l'association

Vous trouverez ci-dessous le dossier de Presse diffusé lors de la conférence de Presse organisée conjointement par Planète Copropriété et l’ARC

 

Le blocage des gros travaux en copropriété :

les quatre verrous

 

 

 

La copropriété est un maître d’ouvrage bien singulier qui cumule quatre difficultés majeures : le manque de compétence, la division, le manque d’argent, la méfiance. Quatre difficultés qui expliquent le formidable blocage auquel on assiste en matière de gros travaux. Voyons cela.

 

 

  • MANQUE DE COMPETENCE : en fait, de très nombreuses copropriétés d’un côté ne savent PAS vraiment ce qu’il faut faire pour assurer le gros entretien des immeubles, et d’un autre côté n’ont PAS vraiment envie de le savoir. Elles attendent jusqu’à la dernière limite ; elles ne sont pas incitées à mieux prévoir ; elles ont beaucoup de mal à anticiper les problèmes.

 

Tel est donc le premier verrou  concernant les gros travaux en copropriété.

 

  • LA division : le deuxième problème des copropriétés tient au fait que les copropriétaires sont de plus en plus différents les uns des autres et, souvent, de plus en plus opposés :
  • il y a le bailleur, le copropriétaire occupant, le propriétaire ancien qui est là depuis vingt ans, le primo-accédant surendetté qui vient  d’arriver, celui qui va vendre dans un an, celui qui vient d’être mis à la retraite et voit son revenu baisser, celui qui va retourner dans son pays d’origine, celui qui veut faire de son logement une résidence secondaire, etc, etc.

 

Bref des gens très différents avec des « stratégies » très différentes et qui ont tous une ou plusieurs raisons de s’opposer à des projets gobaux, et donc aussi de s’opposer aux travaux, même indispensables. C’est le deuxième verrou.

 

  • LE manque d’argent : le troisième verrou des copropriétés est un problème d’argent ; face aux gros travaux et dans la mesure où le niveau des charges ne cesse d’augmenter et où les copropriétés doivent faire face à des travaux obligatoires (ascenseur ; plomb ; amiante...) la plupart des copropriétaires ont des problèmes de financement et beaucoup sont  dans l’incapacité totale de faire face à des appels non anticipés.

 

Cette situation tient non seulement au fait que les copropriétaires ont des moyens de plus en plus faibles pour les raisons évoquées, mais aussi au refus des copropriétés de constituer des « fonds travaux », refus en grande partie motivés par la crainte que ces fonds ne soient pas suffisamment « sécurisés ».

 

  • La MÉFIANCE : enfin le dernier problème est la méfiance vis-à-vis des professionnels, qui paralyse les copropriétaires :
  • méfiance vis-à-vis des syndics qui continuent à imposer massivement le compte unique et à utiliser indirectement l’argent des copropriétés ;
  • méfiance aussi vis-à-vis des entreprises, des bureaux d’études, voire de certains architectes qui ont trop souvent tendance à abuser de l’ignorance des copropriétaires (voir le premier verrou...).

 

Cette méfiance alimente l’attitude de rejet et de refus concernant les gros travaux.

 

La boucle est bouclée. Le blocage est total.

 

 

 

Conclusion : nous sommes ainsi face à  une situation ingérable et de plus en plus dramatique.

 

 

Débloquer la situation :

un impératif social et urbain

 

Les conséquences du blocage en matière de gros travaux sont, en effet, potentiellement dramatiques :

 

  • vieillissement préoccupant des immeubles dont les trois millions de logements en copropriété qui ont été construits entre 1950 et 1980 ;
  • montée en puissance des problèmes de sécurité, en particulier électriques, mais aussi de salubrité ;
  • développement du phénomène des copropriétés fragiles ou en difficulté qui, dans certaines communes, peut entraîner le basculement de certains quartiers dans une spirale infernale de dégradation.

 

 

Il est donc urgent de trouver des solutions. C’est ce à quoi nous nous sommes attelés.

 

Les quatre objectifs que nous poursuivons

 

 

Les quatre verrous, dont nous avons parlé, expliquent les quatre objectifs que nous poursuivons, à savoir :

 

 

  1. surmonter LE MANQUE DE COMPETENCE grâce au lancement d’un Diagnostic global ;
  2. surmonter la division des copropriétaires grâce au « B.I.C. » (Bilan Initial de Copropriété) ;
  3. surmonter l’INSOLVABILITÉ grâce au « Quatre-quarts » ;
  4. surmonter la MÉFIANCE grâce au fait que le diagnostic global soit PARTAGÉ.

 

Voyons maintenant comment, concrètement, les copropriétés vont pouvoir faire « sauter » ces quatre verrous.

 

 

 

Des outils au service des copropriétés

 

En quelques mots, voici une présentation des outils que nous avons mis en place et les explications succinctes justifiant leur efficacité.

 

 

1. Le Diagnostic global : un outil pour surmonter l’ignorance

 

Les copropriétés n’ont pas besoin de diagnostics partiels : thermique ; électrique ; réseaux divers ; ascenseur ; bâti ; etc. Ceux-ci sont d’ailleurs rarement efficaces.

 

Il faut un diagnostic global qui aide à :

 

  • connaitre les problèmes, tous les problèmes ;
  • les hiérarchiser ;
  • mettre en place des plans cohérents de traitement, précisément en fonction des problèmes bien identifiés et hiérarchisés, y compris des plans étalés dans le temps, ce qui facilitera leur mise en œuvre.

 

C’est pourquoi nous agissons pour aider les copropriétés - surtout celles qui sont obligées de procéder à un audit énergétique obligatoire - à engager des audits GLOBAUX.

 

La difficulté est aujourd’hui que les professionnels ont beaucoup de mal à proposer et mener à bien de tels diagnostics.

 

C’est pourquoi l’Association Planète Copropriété est en train de mettre en place des binômes architectes-thermiciens qui vont pouvoir assurer des audits globaux.

 

 

2. Le bic (Bilan Initial de Copropriété) comme fédérateur des copropriétaires et comme dynamiseur

 

Une autre raison qui rend les audits si peu efficaces et si décevants est que ces audits ne correspondent souvent à aucune demande des copropriétaires.

 

D’où l’idée de mettre en place une méthode qui permette à la copropriété et aux copropriétaires de préparer l’audit.

 

Celui-ci répondra alors à des questions et pourra donc être efficace.

 

Cette méthode s’appelle B.I.C. pour Bilan Initial de Copropriété.

 

Le B.I.C. permet à une copropriété de savoir très simplement :

 

  • quelles sont ses forces et ses faiblesses ;
  • quelles sont les attentes des copropriétaires (même contradictoires) ;
  • quelles sont les mises à niveau préalables à l’audit qui sont indispensables (formation des conseils syndicaux ; réduction des charges ; maîtrise des impayés, etc.) ;
  • enfin, quelles sont les actions à mettre en place pour améliorer les relations entre les copropriétaires.

 

Le guide du Bilan Initial de Copropriété est disponible gratuitement sur le site de Planète Copropriété : http://planetecopropriete.com/

 

3. Le Quatre-quarts ou comment surmonter l’insolvabilité des copropriétaires

 

On l’a dit : pour engager des gros travaux, les copropriétaires doivent savoir OÙ trouver de l’argent.

 

Pas de miracle pour cela. La recette est simple :

  • il faut mettre en place des fonds travaux sécurisés et placés ;
  • il faut vendre ses CEE (Certificats d'Économies d'Énergie) à un bon prix ;
  • il faut mobiliser des prêts collectifs bien négociés ou - encore mieux - des prêts collectifs à taux zéro (dont nous demandons la mise en place...) ;

 

  • il faut assurer la mobilisation effective des aides propres à chaque situation et à chaque copropriétaire.

 

Et enfin - cinquième quart - il faut que les économies d’énergie prévues soient bien au rendez-vous.

 

Nous renvoyons pour le détail de cet indispensable « quatre-quarts » à deux guides gratuits disponibles sur le site de l’UNARC : http://arc-copro.fr/

 

  • « Le Quatre-quarts ou comment financer les gros travaux »

 

  • « Le fonds travaux : comment le mettre en place ».

 

 

4.L’Audit global partagé ou comment surmonter la méfiance des copropriétaires

 

L’un des secrets de la réussite d’un audit global est d’associer de bout en bout les copropriétaires (le conseil syndical et le maximum de copropriétaires et d’occupants) à cet audit global ; cela doit :

 

  • d’une part permettre un audit mieux fait ;
  • d’autre part créer une relation de travail et d’échanges entre le conseil syndical, les copropriétaires et les professionnels, DONC créer une relation de confiance dans le temps.

 

C’est l’audit global PARTAGÉ. Comme on le voit la notion de « collaboration » entre la copropriété et les auditeurs est aussi importante que celle de « globalité ».

 

Pour se lancer : le BIC et le « fonds travaux »

 

Les deux premiers pas des copropriétés qui veulent surmonter les blocages sont les suivants :

 

  1. se lancer dans la réalisation de son BIC ;
  2. faire voter un « fonds travaux », même très modeste, à la prochaine assemblée générale.

 

C’est simple, à la portée de tous et totalement indispensable.

Comment faire ? Là aussi c’est simple :

  • utiliser le guide du « B.I.C. » (Bilan Initial de Copropriété) mis au point par Planète Copropriété ;
  • mettre en application les conseils et « recettes » proposés dans le guide « Le fonds travaux en copropriété : comment le mettre en place ».

 

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Les guides gratuits indispensables

 

   

 

 

 

 

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