Nous avons vu dans un article précédent la nécessité de contrôler la température interne des logements pour éviter une surconsommation d’énergie.
Un autre levier est possible au niveau de la période de chauffe, qui correspond à la durée pendant laquelle le chauffage collectif fonctionne.
A priori, rien n’empêche de réduire sa durée car elle n’est pas encadrée par la loi mais elle s’étend généralement du 15 octobre au 15 mai.
Il arrive que le contrat P2 contienne une clause délimitant cette période, quand c’est le cas, il est nécessaire de la modifier pour que le conseil syndical ait la possibilité de décaler l’allumage et l’arrêt du chauffage en fonction de la météo.
Dans certaines copropriétés, les copropriétaires choisissent de laisser une période de chauffe élargie en comptant sur la sonde extérieure pour stopper le chauffage lorsque les températures augmentent.
Pour rappel, la sonde extérieure est une sonde reliée au tableau de contrôle de la chaudière ayant pour rôle d’adapter la température de chauffe selon la température extérieure : grâce à elle, la chaudière fonctionnera à un régime plus important lorsqu’il fera - 5 °C que + 10.
La sonde n’est pourtant pas suffisante et l’ajout d’une période de chauffe reste nécess...
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