ABUS DE LA SEMAINE N° 4689 : Lorsque la COVID-19 fait le bonheur du cabinet Hugues de la Vaissière

27/10/2020 Abus Abus

Certains syndics professionnels nous haïssent au motif que nous dénonçons leurs abus.

Ils ne semblent pas comprendre que les faits reprochés et les éléments publiés émanent de copropriétaires qui ne supportent plus les supercheries de leur syndic dit professionnel, qui fait ce qu’il veut, même si cela est contraire à la loi.

En effet, le syndic est tout puissant puisqu’il facture ses prestations, y compris illégales, pour ensuite en tant que mandataire se servir sur le compte bancaire de la copropriété en faisant un virement de compte à compte.

À ce titre, voici la nouvelle facture que s’est permis d’imputer le  cabinet  Hugues de la Vaissière à une de ses copropriétés mandantes.

I. Prestation COVID-19

Nous connaissons le prix d’une pizza, nous connaissons également le prix d’une bouteille d’eau, mais jusqu’à présent nous ne connaissions pas le tarif de la COVID-19.

Grâce au cabinet Hugues de la Vaissière, nous savons à présent que sa gestion coûte une heure de vacation.

En effet, ce syndic a sorti du chapeau une nouvelle prestation intitulée : « Prestation exceptionnelle COVID-19 » facturée à un coût de 50 euros TTC.

  • Qu’est-ce que cela comprend ?
  • Qui a permis de facturer ce type de prestation ?

Devons-nous lui rappeler qu’il bénéficie déjà d’honoraires annuels qui comprennent la gestion de la copropriété ?

Devons-nous lui rappeler qu’il existe un contrat signé entre lui et le syndicat des copropriétaires ?

Devons-nous lui rappeler que le contrat est règlementé définissant de manière exhaustive les prestations supplémentaires que peut facturer le syndic à la copropriété ?

Devons-nous lui rappeler que la prestation COVID-19 n’est nullement prévue dans ce fameux contrat type ?

Voici  donc la facture imputée à la copropriété :

4689

II. Faisons les calculs !

Ce syndic considère qu’il est légitime d’imputer à la copropriété une facturation pour la gestion de la COVID-19.

Il doit sûrement considérer qu’il a travaillé sur la copropriété « un peu plus que d’habitude », justifiant qu’il soit en mesure d’imputer une vacation supplémentaire.

Alors profitons de cette illégalité pour rappeler au conseil syndical que pendant le confinement, beaucoup de syndics ont travaillé au ralenti, pour ne pas dire au point mort, ou disons-le « en marche arrière ».

Alors s’il fallait faire les calculs, il serait intéressant de prendre également en considération les points négatifs à savoir :

  • absence de réponse du gestionnaire ou du comptable,
  • défaut de transmission des pièces demandées par le conseil syndical,
  • retard dans le paiement des factures et de la production des documents,
  • réunion physique annulée sans substitution par visioconférence

Bref, le compte n’y est pas avec au final des avoirs que la copropriété pourrait demander à son syndic.

Alors chers syndics, soyez un peu moins commerçants et plus mandataires, vous verrez qu’au final vous en ressortirez gagnants !