Comment négocier des honoraires avec le groupe Loiselet et Daigremont : malin/malin et demi

14/04/2020 Actions Action

Malgré cette période de COVID-19, nous constatons des abus de syndics notamment sur le fait que certains réclament que les appels de fonds soient réglés sur le compte bancaire du syndic et non sur celui de la copropriété.

A ce titre, nous avons copie d’une lettre d’information électronique à destination du conseil syndical émanant du groupe Loiselet et Daigremont qui est tout à fait hallucinante mais qui comme nous allons l’expliquer, risque de se retourner contre lui.

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Voyons donc, la communication de ce groupe pour ensuite indiquer comment réagir.

I. Un service de base du syndic réservé uniquement aux copropriétés qui optent pour un service supplémentaire.

Avant de rentrer dans le détail, voici ce que nous pouvons lire dans cette fameuse lettre électronique :

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Et oui, ce cabinet ne répond qu’aux conseillers syndicaux de copropriétés qui ont payé un service supplémentaire s’intitulant « LoDaVeille ».

A contrario, les copropriétés qui ont « juste » payé  des honoraires pour bénéficier d’un service de syndic ne pourront pas à priori avoir en cette période de confinement d’interlocuteur.

Il est aberrant de constater que ce groupe considère qu’il soit nécessaire de payer un service en plus pour qu’au final le conseil syndical puisse disposer d’un service minimal qui est d’avoir un gestionnaire...

II. Comment réagir ?

Il faut donc se mettre à l’évidence : ce syndic ne met à la disposition de la copropriété un gestionnaire que si cette dernière a payé un service supplémentaire qui au-delà de poser des difficultés juridiques s’avère quasi inutile.

A contrario, les autres copropriétés ne peuvent pas en cette période particulière avoir un service minimum ou du moins un gestionnaire qui répond.

Il faut donc en tirer les conséquences :  les honoraires du syndic devront être recalculés en fonction du nombre de jours durant lesquels le syndic n’a pas assuré ses fonctions.

Et oui, il faut aller jusqu’au bout de la logique : si la politique commerciale de ce groupe est de réserver « ses forces vives » aux copropriétés qui ont payé un service supplémentaire, les autres sont donc en droit de demander une régularisation des honoraires en fonction des jours où le cabinet Loiselet et Daigremont n’a pas répondu au conseil syndical.

Il est donc préconisé que le conseil syndical vérifie exactement les services minimums que le cabinet Loiselet et Daigremont assurent afin de pouvoir en fin de confinement négocier le montant des honoraires…