La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes confirme les accusations de l’ARC à l’égard du cabinet SERGIC

26/09/2017 Actions Action

Décidément, le cabinet SERGIC fait beaucoup parler de lui dans notre rubrique « abus ».

En effet, depuis plus d’un mois, nous présentons quasiment chaque semaine un abus sur ce syndic. La raison en est qu’à la suite de la parution d’un article le concernant, il se sent obligé de répondre, et malheureusement pour lui …aggravant alors davantage son cas.

Il doit surement penser qu’il peut facilement « endormir » notre association en présentant de beaux discours qui sont, pour la plupart, incohérents voire fallacieux.

A titre d’exemple, reprenons un abus publié le 28 juillet 2017 s’intitulant « les pinocchiades du groupe SERGIC » (https://arc-copro.fr/actualite/sergic-les-pinocchiades-qui-se-transforment-en-belle-au-bois-dormant) pour ensuite présenter l’analyse de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) sur les faits cités.

Rappel des faits

Le groupe SERGIC  a envoyé à l’ensemble des copropriétaires un document affirmant que - conformément à la loi - à partir de juillet 2017, les copropriétaires ne seront plus relancés par lettre simple mais uniquement par une mise en demeure envoyée en recommandé.

Bien évidemment, nous avons dénoncé ces affirmations en indiquant d’une part, que la loi n’avait jamais interdit l’envoi de lettres simples et d’autre part, que le but recherché était uniquement de pouvoir facturer plus rapidement des mises en demeure qui représentent, bien souvent, un coût supérieur à 30 euros.

SERGIC nous a alors répondu par courrier en indiquant que notre analyse était erronée, ce qui a justifié un second article mettant en exergue ses arguties mais aussi notre observation (voir article https://arc-copro.fr/actualite/sergic-les-pinocchiades-qui-se-transforment-en-belle-au-bois-dormant ).

La réponse sans équivoque de la DGCCRF

A la suite de ce grave abus, nous avons saisi la DGCCRF pour qu’elle étudie le dossier afin de déterminer si, compte tenu des faits,  il y avait matière à diligenter une enquête.

Voici donc le courrier intégral de la DGCCRF :

Et oui, la DGCCRF confirme bien que les propos tenus par SERGIC posent problème, justifiant une enquête plus approfondie.

Nous reviendrons sur la suite du dossier et, entre temps, nous rappelons aux copropriétaires qu’il ne faut en aucun cas remplir le questionnaire envoyé par le groupe SERGIC.

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