70% des copropriétés ont été construites avant 1970, dont un tiers avant la Première Guerre mondiale.
Les besoins d’entretien ne sont pas « de confort », mais découlent d’une nécessité de réhabilitation du bâti et des équipements collectifs.
Les travaux représentent des enjeux économiques extrêmement importants qui intéressent l’ensemble du microcosme de la copropriété.
En premier lieu, il s’agit du syndic qui pourra réclamer des honoraires de suivi de travaux importants au vu du montant des travaux, auxquels s’ajoute la création d’éventuelles filiales comme les bureaux d’étude qui vendront à tour de bras des diagnostics.
La mécanique va vraisemblablement s’emballer puisqu’une prochaine loi obligera à réaliser de diagnostics, accompagnés d’un DPE en vue de voter un plan pluriannuel de travaux qui sera la variable pour estimer la cotisation du fonds travaux annuel (tout un programme qui imposera la rédaction d’autres articles de prévention).
Mettons en évidence les risques et comment le conseil syndical doit agir.
I. Un syndic mandataire « leader »
Le risque principal de la dynamique de rénovation énergétique des copropriétés est que le syndic professionnel...
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