L’interview télévisuelle du directeur de l’ARC sur les derniers verrous du contrat-type et les filiales des syndics

05/01/2021 Actions Action

Le 14 décembre dernier, le directeur général de l’ARC a été invité à une émission télévisuelle co-animée par la chaîne Radio.Immo et Capital.

À l’occasion de cette intervention, le directeur général de l’ARC a pu mettre en évidence deux pratiques abusives, voire illégales, des syndics.

En premier lieu, il s’agit encore et toujours des dérives liées au contrat-type qui a nécessité un nouveau verrouillage par le décret du 2 juillet 2020.

En deuxième lieu, ont été mises en évidence  les nouvelles pratiques des syndics et en l’occurrence du groupe Citya pour inciter voire imposer ses filiales au sein de ses copropriétés mandantes.

Enfin, a été fait un premier état des lieux sur la mise en place du vote par correspondance qui se caractérise par un manque d’engouement des copropriétaires à ce mode de participation au vote  des résolutions inscrites à l’ordre du jour.

I. Une intervention musclée

Lorsque l’ARC prend la parole dans un média écrit ou télévisuel, l’objectif est d’une part d’être pédagogue et d’autre part de démontrer la gravité de la situation, nécessitant une intervention soit de notre association, soit des instances publiques ou des législateurs.

L’objectif semble réussi, car non seulement les présentateurs ont compris dans quelle mesure les copropriétaires étaient piégés par les pratiques des syndics, souhaitant même avoir une réponse officielle du groupe Citya qui a été nommément cité par l’ARC au cours de son intervention.

Pour visionner l’émission, cliquez sur l’image suivante :

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II. Une réponse de Citya qui ne s’est pas fait attendre

À la suite de notre intervention, le média Capital a souhaité « donner la parole à la défense » en demandant au directeur métier du groupe Citya de justifier de ces pratiques.

À travers un prochain article, nous allons reprendre les arguties invoquées et expliquer pourquoi elles ne sont pas cohérentes, démontrant au contraire la mauvaise foi du groupe qui essaie de limiter les effets pervers de son forfait.

Nous invitons les lecteurs à suivre assidument le site internet de l’ARC afin de lire notre analyse et pourquoi leur affirmation n’est pas tenable, justifiant d’ailleurs une saisine auprès de la répression des fraudes.