Bien que la société MATERA semble avoir de l’humour avec ses publicités décalées qui mettent en dérision les syndics professionnels, il semble qu’elle est soudainement moins à l’aise lorsque les publications la concerne.
En effet, cette société semble avoir pris l’habitude d’être applaudie ou d’obtenir des pouces levés sur Linkedin dès qu’elle publie la moindre news, ne supportant pas quand l’ARC dénonce voire critique leur campagne publicitaire ou encore leur mode de fonctionnement, notamment à l’égard de leurs clients-copropriétés.
La différence est que la plupart des « fans » de Matera sont soit des salariés, soit des sociétés qui sont des personnes physiques ou morales qui espèrent obtenir un marché avec cette société.
En parallèle, il y a l’ARC avec son indépendance politique, économique et stratégique.
A la suite d’un article publié par l’ARC sur son site internet concernant une incohérence de cette société (voir : Quand Matera se tire une balle dans le pied avec sa propre communication), cette dernière a demandé la publication d’un dit « droit de réponse » qui s’avère dans les faits être un « droit à diffamer » à l’encontre de l’ARC avec, de surcroit, une promotion des services qu’elle offre.
Il semble que la société MATERA ait considéré que le site internet de l’ARC était l’arrière d’un bus ou la bouche d’un métro lui permettant de faire, à titre gracieux, la promotion de ses services.
A ce titre, nous avons refusé de faire droit à la demande « du roi » MATERA, ce qui a suscité une réaction souhaitée par l’ARC.
I – Un référé d’heure à heure demandé par la société MATERA
Vexée que nous n’ayons pas donné suite à la publication dudit droit de réponse, nous avons reçu une assignation en référé d’heure à heure pour, en l’espace de moins de dix jours, plaider l’affaire devant le Président du tribunal judiciaire.
Ainsi, la société MATERA a considéré que le refus par l’ARC de publier son pseudo «droit de réponse », justifié une procédure en justice ultra rapide, permettant d’obtenir une décision provisoire dans un délai de 48 heures à une semaine.
Mais voilà, l’ARC reste droite dans ses bottes, impliquant que nous n’avons aucune difficulté à nous défendre même du jour au lendemain, compte tenu de notre bonne foi dans l’ensemble des publications que nous éditons sur notre site.
Et voilà : le miracle fut !
Alors que l’affaire paraissait urgente, à la veille de l’audience, les deux avocats de la société MATERA ont demandé un report de l’audience pour une plaidoirie qui semble fixée à présent au 1er juin.
Ainsi, résumons : alors que la société MATERA considérait que l’affaire devait être jugée en référé d’heure à heure, elle considère soudainement qu’elle n’est plus si urgente que cela, pouvant demander son report au-delà d’un mois.
II – Quoi comprendre ?
Vraisemblablement, à la suite de nos conclusions, les avocats et les dirigeants de la société MATERA ont compris que l’ARC sait ce qu’elle fait et ne cède pas devant une assignation judiciaire.
Néanmoins, ce qu’il faut comprendre est que l’ARC n’a pas d’animosité à l’encontre de la société MATERA, ni à l’égard des syndics, mais a un devoir d’alerter les copropriétaires, conseils syndicaux et syndics bénévoles lorsqu’il existe ne serait-ce qu’un risque d’abus ou d’illégalités pouvant préjudicier la copropriété ou le conseil syndical.
Ainsi, la société MATERA peut continuer son action judiciaire et même si elle gagne à nous contraindre de publier son pseudo « droit de réponse », cela ne nous empêchera pas de poursuivre la publication de nos articles et même commenter les droits de réponse.
Nous informerons les lecteurs de la suite de cette affaire en attendant un prochain article sur les erreurs constatées sur l’annexe comptable n° 1, produite pourtant par la société MATERA et encore ses modes d’approche de la clientèle qui nous laissent pour le moins sceptiques…