Une des volontés premières de l’ARC est de permettre à nos adhérents d‘être à la pointe de l’information concernant l’ensemble des sujets liés à la copropriété.
Pour cela nous mettons en place divers services d’assistance à destination de nos conseillers syndicaux et syndics bénévoles adhérents afin de leur permettre d’être de véritables organes de gestion ou d’assistance.
Ainsi, nous mettons à leur disposition des consultations juridiques, techniques et comptables, afin de pouvoir répondre à l’ensemble de leurs interrogations ou problématiques.
En parallèle, nous avons publié plus d’une trentaine de guides sur divers sujets de la copropriété (assemblée générale, contrat-type de syndic, ascenseur, annexes comptables…).
Récemment et compte tenu des mesures légales dérogatoires liées à la crise sanitaire, nous avons développé un nouveau concept qui est l’organisation de formations en ligne dites « webinaires ».
Un concept qui convient à de nombreux adhérents sachant qu’à chaque séminaire nous comptabilisons jusqu’à 600 connexions simultanées.
Néanmoins, nous avons relevé un phénomène intéressant, même s’il reste choquant.
I. Des syndics professionnels qui suivent les formations de l’ARC
La première anecdote très cocasse est qu’au cours d’une formation organisée par l’ARC, une adhérente s’est retrouvée nez à nez avec son syndic professionnel, qui n’a pas eu d’autre choix que d’affirmer qu’il utilisait le numéro d’adhérent pour bénéficier de nos formations.
Plus grotesque, nous avons reçu un mail de syndic professionnel nous indiquant sans gêne qu’il n’a pas pu se connecter à la formation (rappelons à destination du conseil syndical adhérent) nous demandant même que nous lui envoyons les supports. Voici le mail :
Rappelons tout de même que l’adhésion du conseil syndical auprès de l’ARC est pour le conseil syndical.
Il est vrai que pour certains syndics professionnels, tout ce qui appartient à la copropriété est sien, mais il ne faut pas abuser, surtout lorsque l’on utilise les services de l’ARC.
À la suite de recherches, nous avons constaté que de nombreux syndics professionnels utilisaient les services de l’ARC, qu’ils que ce soit pour obtenir des consultations juridiques ou techniques nous imposant de mieux sécuriser notre dispositif.
II. Que faut-il en penser ?
Soyons clairs, il est inadmissible qu’un syndic professionnel profite des services payés par la copropriété au profit du conseil syndical pour assurer sa mission de contrôle et d’assistance.
Néanmoins, cette situation est révélatrice encore une fois d’un malaise d’une partie de la profession qui souhaite bien faire son travail et être formée pour cela, ne trouvant que l’ARC pour obtenir des informations sérieuses.
Nous en sommes fiers, car si en façade les syndics professionnels ont un discours hostile à l’égard de l’ARC, en « off » ils reconnaissent le sérieux et l’investissement engagés par notre association pour défendre les copropriétaires et former au mieux ses adhérents.
On peut regretter que les chambres professionnelles de l’immobilier ne comprennent pas ce besoin réel de formation qui ne doit pas se limiter à envoyer un commercial de telle ou telle structure pour faire la promotion du placement d’un produit ou d’un service mais pour les former.