I. Contexte
Dans le milieu des années 90, l’intervention des pouvoirs publics dans les copropriétés a débuté par la mise en œuvre de dispositifs curatifs pour redresser les copropriétés en difficultés. Ces dispositifs avaient avant tout pour objectif la réalisation de programmes de travaux d’urgence et de réhabilitation du bâti sans prise en compte des vrais problématiques auxquelles étaient confrontées les copropriétés.
Le premier combat de l’ARC a été de sensibiliser les pouvoirs publics sur l’importance de traiter en priorité les problématiques liées à la gestion et à l’endettement des copropriétés, mais aussi à l’importance de la redynamisation des organes de gestion pour un redressement pérenne de la copropriété.
Le deuxième combat de l’ARC a été de faire prendre conscience aux pouvoirs publics de la nécessité de repérer et d’identifier les copropriétés ayant de premiers signes de fragilité. L’objectif ? Intervenir rapidement et éviter les interventions lourdes et coûteuses.
L’ANAH et les collectivités locales ont également progressivement pris en compte l’importance de l’indentification et du traitement des copropriétés de manière préventive afin de prévenir les dégradations.
Depuis l’année 2012, et suite au rapport Braye, l’ANAH a décidé de financer les actions de repérage et de traitement préventif des copropriétés.
Pour cela, deux dispositifs sont notamment proposés aux collectivités :
- Le Voc qui est une aide méthodologique et financière au développement des démarches d’observation locales des copropriétés fragiles.
- Le Popac quant à lui est un dispositif qui permet d’accompagner les copropriétés pour éviter l’accentuation de leurs difficultés.
Rappelons également que pour améliorer le repérage et l’identification, la loi ALUR a rendu obligatoire l’immatriculation progressive des syndicats de copropriétaires.
II. Objet et objectif de ce colloque
Comme on le voit, progressivement, l’intervention dans les copropriétés dites « fragiles et en difficultés » a ainsi largement évolué depuis 30 ans.
Du totalement curatif, on s’est rendu compte que l’adage « Mieux vaut prévenir que guérir » était vrai.
C’est tout l’objet de ce colloque à destination des collectivités et des partenaires que nous co-organisons avec Ile-de-France Energies.
L’idée de ce colloque est de faire un bilan avec l’ANAH, nos partenaires et collectivités des actions, des dispositifs et des outils qui fonctionnent ou pas.
Le colloque s’annonce être une réussite puisque plus de 130 partenaires, professionnels et collectivités seront présents pour échanger et partager leurs expériences.
Vous trouverez ci-après le programme de cet évènement.