Une des difficultés des syndics non professionnels est la tenue comptable de leur copropriété. D’ailleurs, de nombreux conseillers syndicaux souhaiteraient gérer eux-mêmes leur copropriété mais se butent à la question de la saisie comptable de leur copropriété.
Face à ce blocage et au marché potentiel que représente les syndics non professionnels, de nouveaux prestataires ou startups essaient de vendre différentes solutions d’assistanat en affirmant être en mesure de produire une comptabilité de manière automatique, sans que l’utilisateur ait des connaissances comptables.
Nous allons expliquer pourquoi il s’agit de vendre du rêve qui peut s’avérer dangereuse aussi bien pour le syndic non professionnel que pour la copropriété.
I - Une solution limitée
L’un des slogans des prestataires ou des startups est d’affirmer que grâce à leur logiciel à partir des opérations figurant sur les relevés bancaires de la copropriété, il est possible de produire la comptabilité de la copropriété.
Or, il faut être sans équivoque cette qui méthode qui ne fonctionne pas, ne permettant pas d’avoir une comptabilité complète et cohérente.
Et pour cause, les opérations bancaires ne reflètent qu’une partie de la comptabilité puisque ne figurent que les règlements des factures ou les encaissements réalisés par les copropriétaires ou les tiers de l’immeuble.
Il manque l’enregistrement des factures, des appels de fonds, mais également les « opérations diverses » telles que les éventuels avoirs, l’imputation de divers frais ou encore les écritures de régularisation de fin d’année qui font suite à l’approbation des comptes.
Voilà pourquoi il faut se méfier des startups ou vendeurs de soupe qui affirment pouvoir produire la comptabilité uniquement depuis les relevés bancaires récupérés à partir du compte bancaire de la copropriété.
II - Des solutions tout de même avec l’ARC
De manière générale, il faut se méfier des solutions trop évangéliques qui essaient de laver plus blanc que blanc ou qui affirment pouvoir tenir une assemblée générale ou une comptabilité en appuyant sur un bouton.
Au-delà des limites techniques des plateformes proposées par les startups, il est essentiel que le syndic non professionnel soit maître, et non esclave, de la solution mise en place, en comprenant les actions et écritures qu’il génère et les répercutions qu’elles impliquent.
Le syndic non professionnel doit donc comprendre pourquoi tel montant figure sur tel compte et pourquoi telle résolution se vote à l’article 24 plutôt qu’à l’article 25.
Les solutions d’assistanat proposées par ces startups ont comme objectif de rendre dépendant le syndic non professionnel de leurs solutions puisqu’il s’agit d’un client qu’il faut retenir pour qu’il puisse chaque année payer une redevance.
A l’ARC, nous avons une autre philosophie qui consiste à apprendre à pécher plutôt qu’à mettre le poisson dans la bouche.
Pour cela, nous proposons divers services d’assistance (et non d’assistanat) plus ou moins renforcés en fonction des connaissances et besoins du syndic non professionnel.
Ainsi, nous proposons des services qui vont de la tenue comptable jusqu’à la mise à disposition d’un logiciel, en passant par plusieurs variantes d’assistance.
Cela concerne aussi bien les aspects comptables que juridiques notamment en matière d’établissement de la convocation de l’assemblée générale ou du contrôle du procès-verbal.
Notre seule exigence est que le syndic non professionnel soit impliqué dans sa mission en voulant progresser dans ses connaissances pour atteindre une certaine autonomie dans la gestion de sa copropriété.
Pour avoir plus d’information sur les multiples services que propose l’ARC ou sa Coopérative technique n’hésitez à contacter le 01 40 30 12 82 et demandez à communiquer avec le responsable du pôle syndic non professionnel.