Des coulures inesthétiques, provenant de fissurations ou d’interstices, sont souvent présentes sur les murs périphériques des sous-sols, parkings, caves et autres niveaux souterrains des copropriétés. Les solutions apportées sont diverses en fonction de la catégorie du mur.
I. Des murs de soubassement sous pression, souvent parents pauvre de la construction« Loin des yeux, loin du cœur », l’adage populaire semble adapté au traitement réservé aux murs souterrains des parkings et caves, dont la face extérieure est en contact avec la terre ou un immeuble voisin. Pourtant ce sont des murs importants, qui ont souvent une fonction porteuse, de soutènement, mais également d’étanchéité.
En effet, ces ouvrages sont en permanence « les pieds dans l’eau » et ne bénéficient pas de séchage à l’air libre et au soleil. L’eau en contact avec ces murs a deux origines principales : les eaux de ruissellement et les nappes phréatiques. Les premières sont des eaux de pluie qui, cheminant dans le sol du terre-plein extérieur, peuvent s’accumuler contre les parois. Les seconds types d’eaux sont les remontées de nappes phréatiques situées à faible profondeur et qui peuvent avoir des variations selon les saisons. Par ailleurs, si de l’eau s’accumule contre les parois cela constitue en soi un poids et peut exercer une importante pression sur les parois.
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