Nous avons publié dernièrement un communiqué de presse mettant en évidence les limites du vote par correspondance et surtout comment certains syndics professionnels ont utilisé les dérogations prévues par les « ordonnances covid » pour limiter, voire interdire, tout débat en imposant les tenue d’assemblée générale uniquement par correspondance.
Sûrement pour confirmer sa place de présidente de l’UNIS, cette dernière s’est retrouvée contrainte de critiquer l’analyse de l’ARC en considérant qu’il n’y avait pas de difficulté particulière.
Le seul problème est qu’en premier lieu les professionnels, mais aussi les copropriétaires, sont conscients des limites, voire des dérives du système de vote par correspondance qui commence à inquiéter l’ensemble des acteurs.
D’ailleurs, l’UNIS Marseille-Provence, mais également Olivier Safar président de la « commission copropriétaire » ont été contraints de confirmer l’évidence à travers un communiqué de presse du 3 février dernier qui fait suite à notre communiqué de presse.
I. Une limite des assemblées générales uniquement par correspondance
Voici donc l’analyse de l’UNIS Marseille-Provence et surtout sa demande d’assouplissement pour revenir à des tenues d’assemblée générale en présentiel, du fait des limites du vote par correspondance :
II. Que comprendre ?
Comme on peut le constater, il y a la posture de la présidente de cette chambre professionnelle qui essaie de nous chanter « tout va bien madame la marquise » et il y a ceux qui sont au front vivant les réels problèmes que traversent les copropriétés, loin des aspects politiques ou pire économiques.
Le vote par correspondance présente des limites juridiques, éthiques et démocratiques n’atteignant pas les objectifs escomptés que ce soit en matière de rédemption de l’absentéisme des copropriétaires ou du vote des travaux.
Oui, cette solution a été présentée comme une mesure palliant à l’absentéisme aux assemblées générales sans atteindre les objectifs escomptés.
La question qui reste en suspens n’est donc pas de savoir si le vote par correspondance doit être réformé, mais plus généralement s’il est compatible avec une tenue d’assemblée générale des copropriétaires…
En tout état de cause, nous souhaitons saluer ce communiqué de presse et l’honnêteté intellectuelle de l’UNIS Marseille-Provence-Corse, ainsi que d’Olivier Safar président de la commission copropriété.