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L’ARC saisit la Commission spéciale de l’Assemblée Nationale sur le projet de loi sur la transition énergétique

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L’ARC saisit la Commission spéciale de l’Assemblée Nationale sur le projet de loi sur la transition énergétique

 
L’ARC est une des premières associations à avoir milité pour encourager la rénovation dans les copropriétés.
 
Néanmoins, certains professionnels essayent de récupérer cette cause pour en faire un véritable « business » disjoint de l’objectif poursuivi.
 
Pour cela,  ils font du lobbying pour que soit inséré dans le  projet de loi sur la transition énergétique des dispositions qui sont au final, soit impossibles à atteindre, soit qui s’avèrent être contreproductives dissuadant les copropriétaires de voter des travaux de rénovation.
 
Nous avons donc décidé d’alerter la Commission spéciale de l’Assemblée Nationale sur le projet de loi sur la transition énergétique afin de lui faire part de nos inquiétudes.
Voici le courrier :
 
 
« Objet : Projet de loi « transition énergétique pour la croissance verte »
Paris, le 03/04/2015
 
Monsieur le Député,
 
Nous vous écrivons en tant que représentants de l’Association des Responsables de Copropriété (ARC), association représentative des intérêts des copropriétaires, qui regroupe plus de 10 000 immeubles en copropriété.
 
Dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, nous vous sollicitons concernant deux dispositions qui nous paraissent extrêmement problématiques.
 
L’article 6 ter
Résumé
Cet article oblige les copropriétés pour lesquelles l’individualisation des frais de chauffage n’est pas rentable… à individualiser leurs frais de chauffage ! D’après l’étude d’impact du projet de loi, 1,7 million de logements sont concernés par cette mesure !
Conséquences
Ce dispositif, pour les copropriétés qui l'ont déjà mis en œuvre, est générateur de nombreuses plaintes justifiées (coût complexité, inefficacité, opacité…) de la part des copropriétaires.
Il est coûteux (environ 100 € par an et par logement), et va provoquer une  hausse des charges.
De plus, il va augmenter la précarité énergétique (voir détails dans la note ci-jointe).
                Proposition
Nous considérons qu’à ce jour aucun argument ou étude objective ne permet de justifier l’article 6 ter, qui va entraîner une nouvelle dépense injustifiée pour les copropriétaires, ce qui d'une certaine façon, organise le vol des copropriétaires aux seuls profits des sociétés d’installation et de relève des répartiteurs. Nous en demandons la suppression.
L’article 3B
Résumé
Il oblige les copropriétaires bailleurs de logements dont la consommation dépasse 330 kWh/m² (étiquettes F et G) à les rénover pour atteindre une performance de 150 kWh/m² (étiquette C ou inférieure).
Conséquences
Si cet article est mis en œuvre, dans un même immeuble certains logements seront très isolés et d’autres non ; en cas de chauffage thermique, cela conduit à ce que certains logements soient surchauffés et d’autres non. Nous avons déjà rencontré de telles situations (16° à 17°C de certains logements quand d’autres sont à 27° ou 28°C !) ; les solutions techniques (équilibrage logement par logement) pour remédier à ces situations sont coûteuses et ont une validité limitée dans le temps.
Le dispositif manque de progressivité : ce sont près de deux millions de bailleurs qui vont devoir faire les travaux avant 2020, soit 500 000 par an ; ce qui est donc matériellement irréalisable !
Proposition
Nous proposons que l’obligation soit échelonnée dans le temps, pour permettre aux copropriétaires concernés de traiter le problème à l’échelle de la copropriété ; elle pourrait par exemple ne s’appliquer qu’au moment du changement de bail. Nous proposons donc qu’il y ait dans un premier temps une obligation de plan de travaux avant de passer à une obligation travaux.
 
 
Nous souhaiterions pouvoir discuter avec vous de solutions possibles pour amender ces articles de la loi, ainsi que sur les autres points clés concernant les copropriétaires.
 
Veuillez recevoir, Monsieur le Député, nos salutations distinguées.
 
 
Émile HAGÈGE                                                                       Gérard ANDRIEUX             
                                                                                        
Directeur général                                                                           Président ».
 
 

L’ARC saisit la Ministre du logement concernant les compétences de la future commission de contrôle

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L’ARC saisit la Ministre du logement concernant les compétences de la future commission de contrôle

 

  • L’ARC le sait bien, les professionnels de l’immobilier souhaitent accorder à la commission de contrôle un minimum de pouvoir.

 

Ils essayent ainsi d’inciter la ministre du Logement à affirmer que la commission de contrôle sera limitée uniquement à sanctionner les entraves au code de déontologie qui sera, rappelons-le, rédigé en partie par le CNTGI – composé en majorité par des professionnels de l’immobilier.

 

Nous avons donc alerté Madame Pinel sur cette tentative et rappelé que la loi ALUR prévoit, dans l’article 13-4, que la commission de contrôle aura une mission beaucoup plus large, puisqu’elle devra sanctionner « tout manquement aux lois, aux règlements, et aux obligations fixées par le code de déontologie ».

 

Voici le courrier qui lui a été adressé :

 

« Madame la Ministre,

 

En tant que la principale association représentative des intérêts des syndicats de copropriétaire – comptant plus de 14.000 copropriétés adhérentes – nous avons eu copie de la réponse que vous avez faite à Madame Marie-George Buffet concernant les compétences de la future commission de contrôle prévues par la loi ALUR.

 

Vous évoquez dans ce courrier le fait que cette commission sera limitée à contrôler uniquement le respect du futur code de déontologie.

 

Or, la loi ALUR et plus précisément de son article 13-4 prévoit que la commission de contrôle dispose d’une mission beaucoup plus large puisqu’elle pourra sanctionner «  tout manquement aux lois, aux règlements et aux obligations fixées par le code de déontologie ».

 

Cette précision est d’autant plus essentielle que le code de déontologie, conformément à l’article 13-1 de la loi ALUR  va en partie être élaboré par les membres du CNTGI, qui est composé en majorité par des professionnels de l’immobilier, dont fait partie Monsieur Davy qui est à la fois président du premier groupe de syndics de France (Foncia) et de l’association Plurience, qui regroupe les plus gros cabinets de syndics.

 

Il est donc fort probable que ce code de déontologie sera extrêmement sommaire.

 

C’est pourquoi, nous vous sollicitons d’une part pour que cette commission soit rapidement mise en place et d’autre part pour qu’une communication soit faite auprès des professionnels pour préciser que les pouvoirs de la commission de contrôle seront aussi larges que la loi ALUR le prévoit.

 

Je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de ma haute considération.

 

Emile Hagège

Directeur Général ».

 

 

Opération transparence du contrat-type de syndic : 100% réservé aux adhérents collectifs de l’ARC

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Opération transparence du contrat-type de syndic : 100% réservé aux adhérents collectifs de l’ARC

 
 
Le 26 mars 2015, le décret définissant le contrat type de syndic a été enfin publié. L’ARC est plutôt satisfaite de ce décret sachant que les ministères ont suivi les recommandations sensées de l’ARC et de l’UFC-Que-Choisir.
 
Cette victoire est d’autant plus importante, que le CNTGI – composé majoritairement de professionnels de l’immobilier - avait validé un projet de contrat type qui était  extrêmement défavorable aussi bien à l’égard du syndicat des copropriétaires que vis-à-vis des copropriétaires eux-mêmes.
 
Néanmoins, l’ARC reste vigilante sur l’utilisation que feront les syndics de ce contrat, étant donné qu’il reste difficile à lire et à exploiter, mais aussi en sachant qu’il prévoit :
 
- des tâches ajustables ;
- des services valorisables ;
- prestations optionnelles ;
- des honoraires relatifs à la gestion de litiges ou de contentieux ;
- des prestations particulières ;
- des honoraires supplémentaires ;
- des honoraires privatifs ;
- des tâches de gestion courante.
 
À cela se rajoutent des dispositions générales qui sont insérées dans le décret sur le contrat type.
 
Par ailleurs, il est probable que certains syndics prendront la liberté, en toute illégalité, de modifier ou de rajouter des clauses dans le contrat.
 
De plus se rajoutent deux questions essentielles qui sont de savoir :
 
- Comment élaborer le contrat type, conformément aux besoins et aux caractéristiques de la copropriété ?
 
-   Comment estimer correctement les honoraires correspondant au forfait de base ?
 
Ce dernier point reste extrêmement sensible sachant que les syndics professionnels commencent d’ores et déjà à réclamer des honoraires qui s’envolent, avec des demandes d’augmentation allant de 20 à 50%.
 
L’ARC va donc mettre en place plusieurs actions à destination des conseillers syndicaux afin de leur donner les moyens de répondre à ce nouvel enjeu.
 
Concrètement, l’ARC proposera quatre actions :
 

1. Formation, informations sur le contrat type de syndic
 
Le 28 mai 2015 l’ARC organisera une grande conférence à destination des adhérents collectifs, des conseillers syndicaux et des syndics bénévoles pour les former à la lecture et à l’élaboration du contrat type afin de déjouer  les éventuels abus des syndics.
Par ailleurs, un second thème présentera les méthodes permettant d’estimer au plus juste les honoraires du syndic.
Pour en savoir plus, consulter le communiqué de Presse, voir : ICI
 
2. Guide gratuit sur le contrat type
 
 
L’ARC distribuera lors de cette conférence un guide gratuit reprenant l’ensemble des dispositions du contrat type en indiquant pour chacune d’elles les recommandations  et préconisations de l’ARC.
Par ailleurs, ce guide donnera des indications pour élaborer efficacement les honoraires du syndic, aussi bien ceux de base  que ceux exceptionnels.
 
3. Guide gratuit sur le contrat type
 
 
L’ARC renforcera les fonctionnalités d’Oscar (logiciel de calcul de charges et d’honoraires de syndic) afin de donner la possibilité aux conseillers syndicaux d’évaluer la performance de leur contrat de syndic, de contrôler la pertinence des tarifs proposés par le syndic ainsi que de les aider à estimer au mieux les honoraires de base. 
 
 
4. Consultations juridiques
 
L’ARC renforcera ses consultations pour permettre aux conseillers syndicaux de pouvoir interroger des juristes afin de les aider à analyser les contrats types proposés par les syndics et de  leur permettre d’identifier les clauses ou tarifs qui sont soit abusifs soit illégaux.
 
 
L’ensemble de ces actions seront réservées u-ni-que-ment aux adhérents collectifs de l’ARC (conseillers syndicaux, syndics bénévoles) à jour de leur cotisation.
La conférence se déroulera le 28 mai 2015 à partir de 14h00 à l’Espace Mas, 10 rue de terres au curé, 75013 Paris.
 
 
 
 
 

Mise à disposition du rapport financier et du rapport d’activités de l’ARC pour son assemblée générale du 8 juin 2015

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Mise à disposition du rapport financier et du rapport d’activités de l’ARC pour son assemblée générale du 8 juin 2015

 
Conformément à une décision du Conseil d’Administration qui s’est tenu le 27 avril 2015, les adhérents de l’ARC, qu’ils soient collectifs ou individuels, pourront disposer des rapports d’activités et financier avant la tenue de l’Assemblée Générale afin de pouvoir les étudier.
 
Pour ce faire, ces deux documents sont mis dans la « zone Adhérent » du site d’informations www.arc-copro.fr.
 
Pour les adhérents individuels, ils pourront se rendre à l’accueil de l’ARC pour qu’une copie de ces documents leur soit remise.
 
Nous vous informons que le jour de l’Assemblée Générale, vous sera diffusé un petit livret concernant le rapport d’activités, le rapport financier et les propositions pour l’exercice 2015-2016.
 
Tout questionnement sur cette assemblée générale peut être adressé à contact@arc-copro.fr.
 

Voir ici pour telecharger les rapports

 

L'ARC recrute un juriste

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OFFRE D’EMPLOI

INTITULE DU POSTE : H/F Juriste en Copropriété-Immobilier

TYPE DE CONTRAT : CDD de 2 mois (pouvant déboucher sur un CDI à l’issue de la période)

Temps plein : 35h

STATUT : CADRE

NIVEAU D’EXPERIENCE : Minimum 2 ans d’expérience

SALAIRE : 34.000 € brut / an (35h / semaine, sur 13 mois)

LIEU  : PARIS 75020

 

DESCRIPTION DU POSTE :

  • Assister les adhérents de l’Association : renseignements juridiques et techniques aux conseils syndicaux, aux syndics bénévoles, aux copropriétaires individuels ;
  • Répondre aux adhérents par écrit, par téléphone, sur rendez-vous et en permanences ;
  • Rédaction d’articles en vue de leur parution sur le site internet de l’Association et dans sa revue ;
  • Animer des formations en soirées et/ou journées ;
  • Participation aux salons et évènements de l’Association.

PROFIL :

  • H/F de formation juridique supérieure BAC + 4, spécialisé(e) en copropriété et immobilier
  • Bon sens de la pédagogie et du relationnel
  • Esprit associatif
  • Maîtrise rédactionnelle
  • Maîtrise de Word et Excel
  • Expérience pratique de la copropriété impérative (minimum 2 ans)

Poste à pourvoir immédiatement

Envoyez vos CV avec une lettre de motivation à l’attention de Emil HAGEGE par courriel :  emile.hagege@arc-copro.fr 

 

Enquête sur la réalité de l’ouverture des comptes bancaires séparés

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Enquête sur la réalité de l’ouverture des comptes bancaires séparés

 
Depuis le 24 mars 2015, l’ensemble des contrats de syndics - reconduits ou renouvelés - proposés aux copropriétés de plus de 15 lots, doivent impérativement prévoir l’ouverture d’un compte bancaire séparé sans dérogation possible.
Plusieurs syndics professionnels ont affirmé aux conseillers syndicaux de leurs copropriétés mandantes avoir ouvert un compte bancaire séparé avant même cette date butoir.
 
Néanmoins, on peut constater que la transparence des opérations bancaires n’est toujours pas au rendez-vous.
 
Pire, plusieurs éléments nous permettent d’émettre de sérieux doutes quant à l’ouverture effective de  comptes bancaires séparés.
 
Nous avons donc décidé de réaliser une enquête auprès des conseillers syndicaux, adhérents ou non, afin de connaître la réalité de la situation en matière de gestion du compte bancaire et du respect des obligations issues de la loi ALUR relatives à cette disposition.
 
Cette enquête permettra alors d’établir un rapport qui sera publié sur notre site et transmis aux ministères du Logement et de la Justice.
 
VOIR CI-DESSOUS L'ENQUETE A TELECHARGER
 

Comment et pourquoi adhérer à l’ARC en tant que conseil syndical ?

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Nous recevons de plus en plus de mails de Présidents de conseils syndicaux nous sollicitant pour connaître les modalités d’adhésion à l’ARC.

En effet, ils ne savent pas forcement qui doit être à l’origine de la souscription de l’adhésion, sachant d’autant plus que certains syndics « freinent des deux fers » à l’idée que le conseil syndical adhère à notre association.

Pire, certains conseillers syndicaux reçoivent de la part de leur syndic des informations erronées concernant leurs propres pouvoirs.

Voici un exemple de mail de Président de conseil syndical que l’ARC reçoit, suite aux difficultés qu’il rencontre avec son syndic :

« Bonjour,
Je suis membre du conseil syndical depuis peu de temps et tout nouveau président.

Pour que le conseil syndical souscrive à l'Arc, faut-il un vote de l'Assemblée générale ? Mes relations avec le syndic sont plutôt houleuses, Le conseil syndical ne dispose pas de budget propre. Comment m'y prendre avec le syndic pour qu'il débloque l'argent nécessaire à la souscription ?

Puis je vous rencontrer pour avoir quelques conseils afin de mieux jouer mon rôle et si possible de faciliter mes échanges avec le syndic ?

Bien cordialement »

Nous allons donc reprendre par étape les différentes questions que peut susciter l’adhésion à l’ARC.

1. Qui décide de l’adhésion à l’ARC ?

L’article 27 du décret du 17 mars 1967 est très clair : « le conseil syndical peut, pour l’exécution de sa mission, prendre conseil auprès de toute personne de son choix. Il peut aussi, sur une question particulière, demander un avis technique à tout professionnel de la spécialité. »

Le conseil syndical est donc le seul à pouvoir décider à la majorité de ses membres (à défaut d'autres règles existantes) de faire appel à un professionnel de son choix ou bien d’adhérer à une association comme l’ARC.

Le syndic ne peut en aucun cas s’y opposer ni même donner son avis sur la façon dont le conseil syndical se fait assister.

D’ailleurs, il faudra se méfier des syndics qui essayent de dissuader les conseillers syndicaux d’adhérer à une association, surtout s’il s’agit de l’ARC qui se veut indépendante et, il est vrai, n’a pas sa langue dans la poche quand cela se justifie.

2. Comment financer l’adhésion à l’ARC alors qu’aucun budget n’a été voté pour le conseil syndical ?

L’article 27 du décret du 17 mars 1967 précise dans son dernier alinéa : « les dépenses nécessitées par l’exécution de la mission du conseil syndical constituent des dépenses courantes d’administration. Elles sont supportées par le syndicat et réglées par le syndic. »

Les textes sont donc clairs et sans ambigüité. A partir du moment où le conseil syndical décide de se faire assister par une personne physique ou morale (une association, par exemple) de son choix, ces frais rentrent dans la gestion courante de la copropriété.

Le syndic sera alors tenu de procéder au règlement sans obtenir au préalable un vote d’approbation du syndicat de copropriétaires.

Concernant l’adhésion à l’ARC, il suffira simplement au Président du conseil syndical de remplir le contrat d’adhésion de l’ARC pour qu’il puisse bénéficier de l’ensemble des services : www.arc-copro.com/bdib.

Le service comptable de l’ARC remettra alors au président du conseil syndical son numéro d’adhérent et se chargera d’envoyer la facture au cabinet de syndic qui devra procéder au règlement.

3. Les missions du conseil syndical

Plusieurs dispositions légales et réglementaires sont dédiées aux missions du conseil syndical.

En particulier, nous retrouvons l’article 21 de la loi du 10 juillet 1965 qui prévoit que le conseil syndical a une mission d’assistance et de contrôle sur la gestion de son syndic. 

Par ailleurs, conformément à l’article 18 de cette même loi, le conseil syndical doit élaborer avec le syndic le budget prévisionnel.

De plus, l’article 26 du décret du 17 mars 1967 précise que l’ordre du jour de l’assemblée générale doit être établi en concertation avec le conseil syndical.

Comme on le constate, les missions du conseil syndical sont extrêmement larges et souvent déterminantes pour assurer la bonne gestion de la copropriété.

Cela est d’autant plus déterminant que la plupart des gestionnaires n’ont pas forcément l’ensemble des connaissances pour faire face à un problème spécifique  que pourrait rencontrer la copropriété.

4. Les pouvoirs du conseil syndical

L’article 21 de la loi du 10 juillet 1965 précise que : « le conseil syndical peut avoir accès et copie à toute pièce ou document, correspondance ou registre se rapportant à la gestion du syndic et d’une manière générale à l’administration de la copropriété. »

A cela se rajoute l’article 26 du 17 mars 1967 qui précise : « le conseil syndical contrôle la gestion du syndic, notamment la comptabilité du syndicat, la répartition des dépenses, les conditions dans lesquelles sont passés et exécutés les marchés et tout autre contrat. »

Autrement dit, le syndic ne peut refuser au conseil syndical aucun document concernant la gestion de la copropriété.

Le conseil syndical peut donc avoir accès à l’intégralité des données, informations et documents de la copropriété même les plus stratégiques comme les relevés bancaires, le grand livre ou les carnets d’entretien de la copropriété et de ses équipements…

5. Comment l’ARC assiste les conseillers syndicaux dans leurs missions ?

La philosophie de l’association est d’apporter au moins une réponse à chaque problème que peut rencontrer le conseil syndical dans le cadre de ses missions.

C’est pour cela que l’ARC dispose au sein de son effectif de plusieurs experts dans les différents domaines de la copropriété.

Elle est donc en mesure de proposer :

- des consultations juridiques, techniques ou comptables : www.arc-copro.com/h85g;

- des formations www.arc-copro.com/urmj ;

- des dossiers sur des questions d’actualité ;

- des guides et revues trimestrielles permettant de reprendre les éléments importants du moment : www.arc-copro.com/ienw ;

- une dizaine de sites internet d’aide à la gestion (mise en concurrence des sociétés, analyse des charges, forum, analyse des contrats de syndic…)

- le déploiement d’un service spécifique pour assister les conseils syndicaux dans les questions relatives à la rénovation des copropriétés et des problèmes énergétiques : www.arc-copro.com/i1fw.

Mais encore, l’ARC dispose d’une coopérative technique qui propose à ses adhérents un service de groupement d’achat afin de proposer des tarifs négociés en matière de produits d’entretien, d’équipements, de prix de fioul ou de gaz : www.arc-copro.com/gkp9.

C’est en tout plus d’une centaine de services qui sont réservés aux adhérents de l’ARC.

www.arc-copro.com/i8nx

Modification de la constitution du Conseil d’Administration de l’ARC

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Modification de la constitution du Conseil d’Administration de l’ARC

 

Le conseil d’administration du 17 juillet ayant statutairement voté la radiation de trois adhérents collectifs, la composition du conseil d’administration de l’ARC est désormais la suivante à compter de ce jour :

 

- Gérard ANDRIEUX- Président
- Henri CONTIVAL - Vice-Président 
- Maurice OUDOT- Vice-Président 
- Pierre DOUNIOL - Trésorier
- Lydie PETIT-  Secrétaire

 

- Zahia BELHADI
- Jean-Pierre CAMPAGNE
- Michelle DUCHAUSSOY
- Jeanine WATTIAUX

 

 

Gérard Andrieux

Président de l’ARC

 

 

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Une rentrée pour l’ARC sur les chapeaux de roue

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Une rentrée pour l’ARC sur les chapeaux de roue

 

Après trois semaines de congés bien mérités, l’ARC reprend ses activités avec une rentrée qui s’annonce extrêmement chargée.

 

Tout d’abord il y a le salon annuel de l’ARC des 14 et 15 octobre qui va, comme pour les années précédentes, offrir à l’ensemble des copropriétaires, conseillers syndicaux et syndics bénévoles plusieurs manifestations avec notamment la tenue de conférences, formations et ateliers (www.arc-copro.com/siv1).

 

À cela s’ajoute la diffusion de guides pratiques sur des thèmes stratégiques tels que la mise en place du contrat type de syndic, la cogestion de sa copropriété ou bien encore les conséquences de la loi pour la transition énergétique au sein des copropriétés.

 

Mais encore, l’ARC a développé deux nouveaux logiciels, l’un à destination du conseil syndical et l’autre au profit des syndics bénévoles.

 

Le premier permettra de comparer des contrats de syndic ainsi que de générer un contrat type à communiquer aux syndics prospectés.

 

Le second outil permettra aux syndics bénévoles de gérer la répartition des charges pour chacun des copropriétaires afin d’être en mesure de générer les appels de fonds, ainsi que d’éventuelles lettres de relances et mises en demeure en cas de retard ou de défaut de paiement.

 

Cette rentrée annonce aussi plusieurs autres nouveautés, notamment la tenue de formations les samedis, avec une première qui se tiendra le 26 septembre 2015 sur le contrat type de syndic, et deux nouveaux guides éditer chez VUIBERT : l’un sur la rénovation des copropriétés et l’autre sur la gestion d’une copropriété en tant que syndic bénévole.

 

Par ailleurs, le site internet de l’ARC offrira très prochainement une nouvelle rubrique s’intitulant « la question de l’expert » permettant aux adhérents collectifs d’accéder à des réponses de professionnels suite à des problèmes récurrents liés à la gestion des copropriétés.

 

Sur l’aspect politique, l’ARC a encore plusieurs dossiers à défendre. Il y a tout d’abord les textes de loi publiés au cours de ces trois semaines qui vont nécessiter une analyse pointue de notre part, qui vous sera bien évidemment communiquée.

 

Mais il y a aussi, et surtout, les textes à venir qui seront capitaux pour la bonne gestion et la défense des intérêts des syndicats de copropriétaires avec notamment les décrets sur le code de déontologie et la commission de contrôle ou bien encore celui sur l’immatriculation des copropriétés.

 

L’ARC reste vigilante afin de s’assurer que ces textes réglementaires ne soient ni des coquilles vides, ni des usines à gaz qui seraient au final inapplicables ou sans grand intérêt pour les syndicats des copropriétaires.

 

Il va sans dire que cela est une infime partie des actions que l’ARC a engagées, et qui vous seront présentées tout au long de cette année à travers le site internet et notre revue et bien entendu lors de notre Salon Indépendant de la Copropriété

 

Comme on peut le constater, cette rentrée s’annonce riche d’événements et d’évolutions législatives et réglementaires pour les syndicats de copropriétaires.

Bonne rentrée à tous !

 

 

Nouveau guide de l’ARC chez les éditions VUIBERT : Tout savoir pour assurer une gestion bénévole sécurisée et sereine

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Nouveau guide de l’ARC chez les éditions VUIBERT :

Tout savoir pour assurer une gestion bénévole sécurisée et sereine

 

En 2015, 15 % des copropriétés sont gérées par un syndic copropriétaire et ce taux ne cesse d’augmenter ! Un paradoxe ? Oui, car malgré la complexification de la copropriété, il apparaît que la gestion proposée par les syndics professionnels - dont c’est pourtant le métier - est de plus en plus décevante.

 

Ainsi, plus le monde de la copropriété se complexifie, plus les copropriétaires souhaitent répondre eux-mêmes aux défis de la gestion de leur immeuble.

 

Un premier guide dédié à la gestion bénévole avait été réalisé dès la création de l’ARC, en 1987. Depuis, la copropriété a connu d’importantes évolutions législatives et l’introduction de nouvelles obligations.

 

Il était donc indispensable qu’un nouveau manuel soit spécifiquement dédié aux syndics bénévoles : pas un guide théorique, mais un guide pratique transmettant une méthodologie et des outils pour gérer une copropriété en toute sécurité et sérénité.

 

Les syndics bénévoles – des plus novices au plus aguerris – pourront avancer à leur rythme, en fonction des problématiques se posant à eux, sur tous les sujets de la copropriété (administratifs, comptables, financiers, entretien, travaux, etc.).

 

Voici donc le dernier né de la collection des guides de l’ARC édité chez VUIBERT :

Les syndics bénévoles en copropriété

 

 

 

www.arc-copro.com/scr7

 

 

 

 

Un manuel « nouvelle génération »

 

Ce manuel est destiné à être le « mode d’emploi du syndic bénévole » mais pas seulement, car il vise d’autres objectifs plus ambitieux :

 

  • Expliquer comment passer en « gestion directe », que la copropriété soit :

 

  • ancienne (déjà gérée par un syndic bénévole ou professionnel) ;
  • neuve ;
  • ou dépourvue de syndic et donc sans fonctionnement « légal ».

 

  • Permettre de faire le point sur les nouvelles obligations issues de la loi ALUR qui concernent tous les syndics (bénévoles ou non).
  • Permettre aux syndics bénévoles de faire le tour (dans un chapitre spécial) des problèmes de santé, de sécurité, et des diverses obligations pour les copropriétés.
  • Expliquer en détail, comment un syndic bénévole peut aujourd’hui gérer très simplement sa copropriété avec des logiciels adaptés, simples d’utilisation, permettant un partage des informations et un véritable travail collaboratif (la vraie « cogestion » en quelque sorte).
  • Enfin, aborder les problèmes liés au travail « partagé » en matière de gestion et répondre notamment à deux questions essentielles :

 

  • Comment le syndic peut se faire aider au sein de sa copropriété ?
  • Comment le syndic bénévole doit préparer sa succession pour éviter de devoir faire appel à nouveau à un professionnel faute de relève ?

 

Bonne route, donc, à ceux qui, lassés de courir derrière (ou plutôt devant !) les professionnels, prennent en main la gestion de leur copropriété, pour préserver aux mieux les intérêts de leur syndicat et des copropriétaires.

 

 

Ce nouveau guide, à 18,50 €, sera disponible en avant-première pour tous les visiteurs de notre 7ème Salon Indépendant de la Copropriété des 14 et 15 octobre 2015 www.arc-copro.com/siv1.