Formations (9017)

SERGIC : les « pinocchiades » qui se transforment en belle au bois dormant

Actions de l'association

SERGIC : les « pinocchiades » qui se transforment en belle au bois dormant

 

Nous avons diffusé le mardi 11 juillet 2017, date de la mise à jour bi hebdomadaire de notre site internet, un abus n°4250 dénonçant les agissements inadmissibles du groupe SERGIC.

 

Au cours de cette même journée, nous avons reçu un mail émanant de la community manager du groupe SERGIC nous demandant soit de supprimer l’abus, soit de publier leur droit de réponse.

 

Bien que ce dernier ne respecte pas les formes juridiques ce qui nous exonère d’une obligation de le publier, nous avons décidé de le diffuser sachant qu’il est à la limite de « l’enfumage » qui endormira le plus grand des insomniaques.

 

En effet, la community manager de SERGIC s’est sûrement crue en assemblée générale où elle pouvait se jouer de la crédulité de certains copropriétaires pour affirmer tout, et surtout n’importe quoi, sans avoir de contradicteur.

 

Nous allons donc reproduire l’intégralité de son « droit de réponse » y apportant nos observations en orange.

 

La community manager comprendra alors qu’elle aurait mieux fait de ne rien envoyer ou de réfléchir attentivement avnat d'écrire...

 

Propos de l'internaute "Gepetto" (A priori, la community manager de SERGIC pense réellement que c’est « Gepetto » qui a écrit l’abus, sachant que nous l’avons titré  « Les pinocchiades du groupe SERGIC » et que nous avons conclu "Gepetto vous salue" . Cela promet pour la suite.
 

Ainsi, selon SERGIC, la loi impose à présent « que les copropriétaires en retard soient relancés dès le constat du retard de paiement, par le biais d’une mise en demeure envoyée par lettre recommandée ».

Or, cela est totalement faux ! D’ailleurs, ce syndic se cache bien de préciser à quelles loi ou directive (européenne ?) il fait référence.


Réponse SERGIC :

La communication réalisée auprès de nos clients se réfère à l'article 10-1 de la loi du 10 juillet 1965 : "sont imputables au seul copropriétaire concerné les frais nécessaires exposés par le syndicat, notamment les frais de mise en demeure, de relance et de prise d'hypothèque à compter de la mise en demeure"

 

 

Commentaire de l’ARC : le cabinet SERGIC confirme qu’il s’agit d’arguments fallacieux, puisqu’il fait référence à l’article 10-1 de la loi du 10 juillet 1965, qui n’interdit nullement au syndic d’envoyer aux copropriétaires débiteurs une lettre de relance, mais qui précise uniquement que la mise en demeure peut faire l’objet d’une facturation supplémentaire.

D’ailleurs, il est évident que cet article de loi est un alibi, car cette disposition n’est pas récente mais date de la loi du 13 juillet 2006, soit il y a onze ans.

Le syndic ne peut donc pas mettre en exergue cette disposition pour indiquer que dorénavant, il ne peut plus envoyer une lettre de relance. Premier carton jaune.

 

 

Propos de l'internaute "Gepetto"

 

En réalité, ce syndic essaye de créer un amalgame entre ce qu’il peut facturer aux copropriétaires débiteurs, conformément à l’article 10-1 de la loi du 10 juillet 1965 et les actes qui doivent être inclus dans son forfait de base.

En effet, la loi précise que le premier acte que le syndic peut facturer aux copropriétaires débiteurs est la mise en demeure, excluant la possibilité de facturer la lettre de relance qui doit être incluse dans les honoraires de base.

Ainsi, la loi n’a jamais interdit de procéder à une lettre de relance, mais a tout simplement précisé qu’elle ne peut pas faire l’objet d’une facturation supplémentaire.

Ceci étant, pour faire des économies sur son forfait de base et augmenter ses honoraires complémentaires, ce syndic essaye de se cacher derrière des pseudos dispositions légales pour indiquer aux copropriétaires qu’il n’est plus en mesure d’envoyer des lettres de relances.


Réponse SERGIC :

Avant la mise en demeure envoyée par lettre recommandée et facturée au seul copropriétaire concerné comme l'indique l'article cité auparavant, Sergic effectue une relance simple, sans frais, le 13 de chaque mois par mail. Le process répond donc bien aux normes imposées par la loi car nous facturons uniquement la relance en LRAR.

 

Commentaire de l’ARC : grand prince, le groupe SERGIC envoie une lettre de relance par mail sans frais.

Et oui, pour un cabinet de syndic et en l’occurrence pour le groupe SERGIC, envoyer un mail sans frais est extraordinaire. Evidemment, cela doit sûrement représenter des coûts exorbitants pour le cabinet, allant jusqu’à 40 euros ! Allons, soyons sérieux.

 

La réalité est bien évidemment toute autre.  Le groupe SERGIC essaye d’augmenter ses profits en jouant sur deux leviers : d’une part, économiser la production des lettres de relance et d’autre part, rendre plus facile le recours à l’envoi d’une mise en demeure qui représente - dans les derniers contrats étudiés - un coût de 45 euros.

En effet, les copropriétaires sont moins réactifs à une relance électronique que papier.

 

 

Propos de l'internaute "Gepetto"

N’ayant pas peur du ridicule, ce syndic informe qu’il « baisse le coût de sa mise en demeure », on suppose par souci des finances de la copropriété ...

Doit-on comprendre alors qu’auparavant la mise en demeure était facturée à un coût trois fois abusif et qu’à présent, elle sera facturée à un coût seulement… deux fois abusif ?

D’ailleurs, ce syndic si « bienveillant » se garde bien d’indiquer dans son mailing le prix final facturé… car c’est probablement peu attractif comme argument commercial.

 

 

Réponse SERGIC :

 

La tarification de la mise en demeure par LRAR pratiquée par Sergic est mentionnée dans le contrat de syndic et donc accepté par les copropriétaires lors de l'assemblée générale désignant Sergic en tant que syndic de l'immeuble.
 

Commentaire de l’ARC : à présent, la stratégie de SERGIC est clairement déclarée. À partir du moment où le contrat est voté, il dispose des « pleins pouvoirs » pour facturer les mises en demeure directement aux copropriétaires.

Au moins, ça a le mérite d’être clair, justifiant qu’à la prochaine assemblée générale proposant le contrat de SERGIC, les copropriétaires devront être vigilants en acceptant un tarif qui devra être estimé au plus proche du coût réel (soit 10 euros).

 
Propos de l'internaute "Gepetto"
 

Encore plus grave, à partir de sa démonstration fallacieuse, le groupe SERGIC essaye, l’air de rien, de récupérer les adresses mails et les coordonnées téléphoniques de chacun des copropriétaires.

Par ce biais, il va pouvoir constituer une base de données dite « qualifiée » lui permettant alors de pouvoir générer des campagnes ciblées en fonction du nouveau service qu’il souhaite proposer.

C’est ainsi qu’il pourra faire des mailings pour vendre ses contrats d’assurance ou bien pire, revendre son fichier à des tiers qui pourront alors proposer d’autres prestations comme le service à la personne, ou la réalisation de travaux de maintenance dans les appartements.

 
Réponse SERGIC :

 

Sergic s'interdit de vendre ou de louer son fichier client. La collecte d'adresses mail et de numéros de téléphone est réalisée dans le but d'entretenir une relation régulière avec nos clients.

 

Commentaire de l’ARC : la réponse de SERGIC pose deux difficultés.

En effet, le client ou plutôt le mandant du syndic n’est pas les copropriétaires mais le syndicat de copropriétaires.

Par conséquent, le syndic n’a pas à disposer des mails et des numéros de téléphones de chacun des copropriétaires.

Mais il y a encore plus grave : des copropriétaires ont reçu des mailings de ce groupe pour proposer des contrats d’assurance de responsabilité civile.

Et oui, le problème est là ! Ce syndic récupère les coordonnées personnelles des copropriétaires pour notamment réaliser des mailings à caractère commerciaux n’ayant pas de liens directs avec la gestion des copropriétés.

 

Alors, chère community manager, vous pouvez continuer à nous envoyer vos déclarations, mais évitez de prendre les copropriétaires et l’ARC pour des niais.

Nous avons très bien compris votre politique commerciale, qui est une réduction des coûts de fonctionnement sans pour autant réduire vos honoraires de base.

D’ailleurs, nous préconisons aux copropriétaires de ne pas répondre au mailing, en ne fournissant pas les données personnelles demandées.

 

 

GRAND JEU DE L'ETE : TROUVEZ L'ABUS

Événements
 

Nomination du cabinet FONCIA GAUTHIER IMMOBILIER : trouvez l’erreur

 

Suite à la convocation de la première assemblée générale d’une copropriété neuve, nous avons reçu une copie de l’ordre du jour qui est particulièrement inquiétante.

Premier constat, le promoteur qui est PROVINI se situant au 71, avenue du Général de Gaulle a choisi comme syndic FONCIA GAUTHIER IMMOBILIER se trouvant à deux numéros plus loin, soit au 73. Comme le monde est petit...

Plus grave encore, plusieurs abus ont été relevés, nous obligeant à publier différents articles pour les dénoncer.

Ceci étant, arrêtons-nous sur une illégalité particulièrement grave et qui est symptomatique de la méthode du groupe Foncia : des abus en fer dans un gant de velours.

I.             Un abus subtil

Une fois n’est pas coutume, nous allons laisser pendant la période de fermeture de l’ARC le lecteur travailler à rechercher l’illégalité manifeste que l’on peut relever sur cette convocation.

Voici donc deux résolutions présentées:

Alors, rien ne vous choque ? Allez, cherchez encore !

Toujours rien ? Alors voici des indices.

II.           Les indices

Avant de lire les indices, sachez qu’à vouloir vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

1)    Le législateur ne peut pas donner une possibilité de dispense alors que le syndic n’a pas encore fait ses preuves.

Vous progressez ? Non ? Alors prenez connaissance du deuxième indice.

2)    Lisez attentivement les modalités préalables prévues par l’article 21 de la loi du 10 juillet 1965 en matière de dispense faite au conseil syndical de mise en concurrence du contrat de syndic.

Toujours rien ?

3)    Alors prenez connaissance de l’article suivant : http://arc-copro.com/ahn6

 

Nous sommes persuadés que l’illégalité est démasquée. Ceci étant, dès la rentrée nous présenterons la réponse. Bonnes vacances à tous.

 

Trouvez l’abus : la réponse au grand jeu de l’été

Événements

 

 
Nous avions publié, avant la fermeture estivale de l’ARC, un cas pour lequel - une fois n’est pas coutume - nous avons laissé les lecteurs rechercher l’abus.
Nous avons reçu un nombre important de mails avec des réponses variées, mais rares sont ceux qui ont trouvé l’abus pourtant flagrant.
Si vous n’avez pas encore travaillé sur cette devinette, nous vous invitons à en prendre connaissance à partir du lien suivant :  www.arc-copro.com/xqep   avant de lire la réponse.
 
I.             Langue au chat
 
L’article 21 de la loi du 10 juillet 1965 prévoit effectivement une obligation d’inscrire une question à l’ordre du jour pour dispenser le conseil syndical de mettre en concurrence le contrat du syndic.
Néanmoins, cet article précise que « (...)  le conseil syndical est dispensé de procéder à cette mise en concurrence lorsque l'assemblée générale annuelle qui précède celle appelée à se prononcer sur la désignation d'un syndic après mise en concurrence obligatoire décide à la majorité de l'article 25 d'y déroger. Cette question est obligatoirement inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée générale concernée. »
Autrement dit, le vote de la dispense doit être proposé uniquement lors de l’assemblée générale précédent l’élection d’un nouveau syndic, et non lors de la même assemblée générale qui sert à nommer le cabinet.
Cela est logique, puisque pour se prononcer sur l’éventuelle dispense, il est indispensable que les copropriétaires aient eu le temps d’apprécier la gestion du syndic de la copropriété.
 
II.           Dans les faits
 
Le cabinet FONCIA GAUTHIER IMMOBILIER propose dans l’ordre du jour son contrat  de syndic pour une durée de trois ans. Dans cette même convocation, il présente une question relative à la dispense donnée au conseil syndical de le mettre en concurrence.
Or, cette question n’aurait pas dû figurer dans cette même convocation d’assemblée générale. En effet, elle doit être traitée lors de l’assemblée générale de la deuxième année du mandat de ce syndic, soit une année avant la fin de son mandat car ce sera bien l’assemblée précédent sa nouvelle nomination ou la nomination d’un autre syndic.
Il semble que le cabinet FONCIA GAUTHIER IMMOBILIER ait mauvaise conscience et préfère assurer ses arrières, quitte à être en infraction avec la législation.
En tous cas, bravo à tous ceux qui ont participé à ce jeu de l’été et plus particulièrement à ceux qui ont trouvé la réponse. Bonne reprise à tous !
 
 

Pour les 30 ans de l’ARC, le lancement d’un nouveau magazine : « 8 millions de copropriétaires »

Événements

Pour les 30 ans de l’ARC, le lancement d’un nouveau magazine : « 8 millions de copropriétaires »

 

Notre association fêtera, le premier soir du 9ème salon indépendant de l’ARC, ses trente ans d’actions au service des intérêts des syndicats de copropriétaires et de leurs responsables, que sont les conseillers syndicaux et syndics bénévoles.

 

Durant ces trente années, l’ARC n’a pas cessé d’agir pour proposer aux divers gouvernements successifs de nouvelles dispositions pour améliorer la gestion des copropriétés.

 

En parallèle, elle a innové dans de nouveaux outils et assistances afin d’aider les conseils syndicaux et les syndics bénévoles dans leurs missions.

 

A présent, à l’occasion des 30 ans de l’association, l’ARC ambitionne de passer un  nouveau cap en éditant un magazine grand public à destination des copropriétaires afin de les encourager à s’impliquer davantage dans la gestion de leurs copropriétés.

  1. Un magazine disponible en kiosque dès le 5 octobre 2017

Depuis sa création, l’ARC édite une revue trimestrielle spécialisée à destination principalement des conseillers syndicaux et syndics bénévoles pour d’une part, les informer sur les évolutions règlementaires en matière de copropriété et d’autre part, pour leur présenter les nouveaux services mis à leur disposition dans le cadre de leur adhésion.

 

En parallèle, à partir du 5 octobre, un magazine grand public sera distribué en librairie et en kiosque pour permettre cette fois-ci aux copropriétaires d’être au fait de l’actualité juridique concernant leur immeuble, ainsi que leurs droits.

 

Ce magazine d’une cinquantaine de pages, ne comportant aucun encart publicitaire, qui s’intitule tout naturellement « 8 millions de copropriétaires » sera proposé à un coût de 4,90€.

 

Huit rubriques seront présentées :

  • l’actualité ;
  • les points juridiques ;
  • la gestion pratique ;
  • le coin bailleur ;
  • l’enquête ;
  • le courrier des lecteurs ;
  • l’entretien ;
  • les dossiers de fonds.

Le dossier central du premier numéro sera consacré au « vrai coût d’un immeuble », afin de permettre aux copropriétaires de vérifier si le montant de leurs appels de fonds est cohérent avec la moyenne des copropriétés équivalentes.

 

Cette analyse a pu se réaliser grâce à l’observatoire des charges de copropriété (OSCAR) tenu par notre association.

  1. La publication d’un magazine avec une arrière-pensée

L’actualité de la copropriété est actuellement très « chaude ».

 

En effet, comme on a pu le dénoncer à travers nos articles et notre communiqué de presse, le président de la République, Emmanuel Macron, souhaite réformer l’intégralité du droit de la copropriété par voie d’ordonnance.

 

Pour cela, il a laissé le soin à des « experts en copropriété » (professeurs d’université, avocats, huissiers...) de travailler sur cette question sans pour autant y associer les représentants des syndicats de copropriétaires.

 

Il est donc question pour l’ARC de mettre en place de nouveaux dispositifs encore plus puissants et médiatiques pour se faire entendre auprès des instances gouvernementales.

 

C’est dans ce cadre que ce magazine grand public informera de manière massive l’ensemble des copropriétaires de France sur les réformes que souhaite engager le gouvernement et, si cela se justifiait, se mobiliser pour éviter encore que les copropriétaires ne soeint « dindons de la farce ».

 

Alors, il ne reste plus qu’à vous rendre le 5 octobre chez votre buraliste pour récupérer votre nouveau magazine : « 8 millions de copropriétaires ».

 

 

Outre le kiosque, le magazine sera disponible au format numérique sur le site de www.8millionsdecoproprietaires.com

 

Les personnes intéressées pourront :

  • Acheter en ligne un exemplaire numérique ( -20% sur le tarif normal)
  • S’abonner à 4 numéros en version numérique
  • Commander 4 numéros en version papier en renvoyant le bon de commande accompagné du règlement par voie postale

 

 

 

En avant-première, voici la couverture du magazine :

 

 

Mots clés associés

30 ANS de l'ARC: les bénévoles à l'honneur et une jolie comptine chantée

Événements
A l’occasion de salon de l’ARC et de la célébration de nos trente ans d’existence, des adhérents qui agissent bénévolement avec l’association, ont composé une comptine qu’ils ont d’ailleurs interprétée lors de la dégustation du gâteau.
Nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager cette belle réalisation, à chanter sur l’air de « il était un petit homme pirouette cacahouète »
Nous profitons de cet article pour remercier tous les bénévoles de leur implication dans l’ensemble des évènements et études réalisés par l’ARC.
 

Les bénévoles à l’honneur : Une comptine pour les 30 ans de l’ARC

 
C’est aujourd'hui les 30 ans de l’ARC,
Pirouette, cacahuète
C’est aujourd'hui les 30 ans de l’ARC,
Avec de belles et longues histoires (bis)
 
Il était… 2 petits bonshommes
Pirouette, cacahuète
Il était deux petits bonshommes
Qui avaient une drôle de passion (bis)
 
Leur passion c’est la copro
Pirouette, cacahuète
Leur passion c’est la copro
Et les soucis des adhérents (bis)
 
Mai aussi les abus des syndics
Pirouette, cacahuète
Mais aussi les abus des syndics
Et toutes les lois et les décrets (bis)
 
Mais le facteur « Émile » arrive
Pirouette, cacahuète
Mais le facteur « Émile » arrive
Qui pense rédige toujours très vite (bis)
 
Les parutions gouvernementales
Pirouette, cacahuète
Les parutions gouvernementales
Sont éclaircies sans aucun mal (bis)
 
Et voilà le facteur Claude
Pirouette, cacahuète
Et voilà le facteur Claude
Avec OSCAR et ses statistiques (bis)
 
Nos petits bonshommes sont au top
Pirouette, cacahuète
Nos petits bonhommes sont au top
Jamais stressés ni bousculés (bis)
 
Mais voilà les « oscarettes »
Oscarettes prise de tête
Mais voilà les oscarettes
Qui farfouillent dans les annexes (Bis)
 
Feux d’artifice avec les drapeaux
Oscarettes, prise de tête
Feu d’artifice avec les drapeaux
Et le tour est très bien joué (bis)
 
Émile qui se dit toujours (bavard)
Pirouette, cacahuète
Émile qui se dit toujours bavard
Croise le bavard et gourmand Claude (bis)
 
Rédacteur des parutions
Pirouette, cacahuète
Rédacteurs des parutions
Ils vont trouver des solutions
 
Merci l’ARC et ses facteurs
Pirouette, prise de tête
Merci l’ARC et ses facteurs
Qui engendrent la bonne humeur (bis)
 
30 ans pour l’ARC et ses adhérents
Pirouette, cacahuète
30 ans pour l’ARC et ses adhérents
La belle fête est pour maintenant (bis)
 
 
 
 

REJOIGNEZ NOUS : Offre d'emploi : Responsable du Pôle énergie de l’ARC

Événements

Offre d'emploi : Responsable du Pôle énergie de l’ARC

 
L’ARC
 
Créée en 1987, l’ARC est leader de son secteur, avec une implantation sur plus de 14000 immeubles en copropriété. Les objectifs de l’ARC sont les suivants :
 
  • Aider les conseils syndicaux et syndics bénévoles à mieux gérer leur copropriété
  • Améliorer le fonctionnement global de la copropriété
Depuis sa création, le Pôle énergie de l’ARC est moteur dans le domaine de la maîtrise des charges énergétique et de la rénovation des copropriétés. L’ARC a ainsi développé de nombreux outils utilisés à présent par tous les experts : Bilan Énergétique Simplifié (BES), Bilan initial de copropriété (BIC), audit global, guides Vuibert.
 
Le pôle énergie oriente aussi fortement son action à destination des professionnels (formation des conseillers Info-énergie de l’Ademe par exemple), et des pouvoirs publics : recherches et expérimentations, représentation publique, etc.
ENJEUX DU POSTE
 
Que ce soit à destination des copropriétaires ou des pouvoirs publics, l’action du Pôle énergie vise à :
  • Développer la massification de la rénovation des copropriétés
  • Contribuer à la maîtrise des charges d’énergie des copropriétés
Capacité à impulser des actions, capacités d’innovation et qualités relationnelles sont donc indispensables.
 
MISSIONS PRINCIPALES
 
Animer et gérer le pôle énergie :
  • Assurer l’élaboration, la mise en œuvre et l’amélioration des activités de ce pôle. Pour cela : développer, animer, coordonner et promouvoir les activités du pôle.
  • Impulser et développer de nouveaux projets
  • Recruter les membres du pôle en concertation avec la direction
  • Encadrer les membres du pôle en fonction des besoins et d’un budget prévisionnel
  • Gérer le budget lié aux activités du pôle
Représentation publique :
  • Identifier et porter les propositions de l’association dans ce secteur en concertation avec la direction
  • Développer les relations partenariales
Conseiller, accompagner et former les copropriétaires
Participer à la vie de l’ARC :
  • Participer à la production éditoriale de l’ARC
  • Participer aux salons et évènements de l’Association.
  • Participer au développement de l’ARC avec le directeur et les responsables des autres pôles
PROFIL
 
Expérience exigée dans la rénovation énergétique de copropriétés
Capacité à manager une équipe
Qualité relationnelles et développement de partenariats
Maîtrise rédactionnelle
Maîtrise de Word, Excel, Outlook
Formation scientifique de préférence
Idéalement membre de son conseil syndical ou syndic bénévole
 
CONDITIONS
 
Type de contrat : CDI
Statut : cadre
Salaire : à négocier
Lieu : Paris 20è, déplacements à prévoir
Poste à pouvoir immédiatement
Modalités de réponse : candidatures à adresser à l’attention de M. Émile Hagège, Directeur de l’ARC par courriel : emile.hagege@arc-copro.fr et à energie-eau@arc-copro.fr [objet : « Candidature au poste de Responsable du pôle énergie »].
 

L’ALEC de Plaine Commune vous fait partager des retours d'expérience sur les travaux de rénovation

Événements

L’ALEC de Plaine Commune vous fait partager des retours d'expérience sur les travaux de rénovation

 
 
L’ARC invite les copropriétés situées sur le territoire de Plaine Commune (Aubervilliers, Epinay sur Seine, Ile Saint Denis, La Courneuve, Pierrefitte, Saint Denis, Saint Ouen, Villetaneuse, Stains) à participer à l’évènement organisé par l’ALEC de Plaine Commune.
 
Cet événement a pour but de partager plusieurs retours d’expérience de copropriétés qui ont réalisé des travaux de rénovation énergétique ou dont les études sont en cours.
 
Lieu : Copropriété « Moulins Gémeaux », 19 rue des Moulins Gémeaux à Saint Denis
Date : jeudi 16 novembre 2017, de 18h à 19h30
Cet événement est gratuit. Votre inscription préalable est obligatoire sur le lien suivant : formulaire d’inscription.
 
 
 
Programme :
 
18h – Actualités copropriété
 
18h30 – Deux retours d’expérience locaux de rénovation énergétique en copropriété (présentés par des copropriétaires)
•          Projet
•          Démarches
•          Témoignages
 
19h – Avis d’experts
•          GTM Bâtiment
•          Bati-Rénov
 
19h30 – Clôture des échanges
 

Mots clés associés

Des félicitations de nos adhérents qui nous encouragent à faire encore et encore

Événements

Des félicitations de nos adhérents qui nous encouragent à faire encore et encore

 
Pour ses trente ans d’activité, l’ARC a fêté le premier soir de son salon indépendant ses noces de perle avec les adhérents. Une soirée qui a été très sympathique, et qui a surtout mis en évidence l’attachement des adhérents à notre association et à l’action que l’on entreprend au quotidien pour la défense des syndicats de copropriétaires.
 
Nous ne résistons pas à publier un témoignage d’une présidente de conseil syndical qui nous encourage à faire encore plus pour satisfaire nos adhérents :
 
« Bonjour,
 
Joyeux anniversaire et surtout un immense bravo reconnaissant pour vos 30 ans d'accompagnement aux services des copropriétés et des conseils syndicaux.
 
Vos conseils, formations, informations, aides et autres conseils nous sont toujours très précieux. Il ne faut surtout  pas oublier que l'ARC ne serait pas là sans ses conseillers, juristes, bénévoles etc....
 
Donc, longue vie à l'ARC et joyeux anniversaire.
 
Bravo également pour ces 2 jours 17 et 18 octobre qui nous ont permis de nous mettre à jour dans nos connaissances. Les conférences et ateliers étaient vraiment très intéressants et utiles. Un seul regret peut être : certaines salles étant trop petites n'ont pu accueillir tous ceux qui  auraient souhaité profiter de vos connaissances.
 
Merci également à tous les professionnels sur leur stand qui nous ont apporté des conseils et réponses. »
 

Mots clés associés

ENQUÊTE SYNDICS BÉNÉVOLES : OÙ EN ETES VOUS AVEC L’IMMATRICULATION DE VOTRE COPROPRIÉTÉ ?

Actions de l'association

ENQUÊTE SYNDICS BÉNÉVOLES :

OÙ EN ÊTES-VOUS AVEC L’IMMATRICULATION DE VOTRE COPROPRIÉTÉ ?

 
Comme vous le savez, la loi ALUR a consacré de nombreux articles à la réforme de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété et notamment l’immatriculation du syndicat des copropriétaires. 
L’objectif affiché est de faciliter la connaissance des pouvoirs publics sur l’état des copropriétés et la mise en œuvre des actions destinées à prévenir la survenance de leurs dysfonctionnements.
 
Cette nouvelle obligation administrative est entrée en vigueur :
  • depuis le 31 décembre 2016 pour les syndicats de copropriétaires comportant plus de 200 lots ;
  • le 31 décembre 2017 pour les copropriétés entre 200 et 50 lots.
  • pour les autres copropriétés (de moins de 50 lots) l’échéance est fixée au 31 décembre 2018.

À noter
 
Pour savoir quelles copropriétés sont concernées par l’obligation d’immatriculation il convient de prendre en compte UNIQUEMENT le nombre de lots principaux.
 
Les caves,  parkings ou box ne sont pas à prendre en considération.
 

 
L’immatriculation de l’ensemble des syndicats, entièrement dématérialisée, donne lieu à une déclaration initiale permettant l’attribution d’un numéro d’immatriculation et à des mises à jour annuelles (concernant notamment les données financières).
L’ANAH (Agence nationale de l’habitat) a été officiellement désignée comme teneur du registre national d’immatriculation depuis le 1er novembre 2016.
 
Pour procéder à l’immatriculation, il faut vous rendre sur le site : https://www.registre-coproprietes.gouv.fr/#/ .
 
Afin de mieux connaître les difficultés que vous avez pu rencontrer (ou que vous rencontrez) à la mise en œuvre de cette procédure et pour répondre aux mieux à vos attentes, vous trouverez ci-dessous un lien vers une enquête qui nous permettra d’appréhender au mieux les difficultés que vous avez pu, ou pouvez  rencontrer :
 
 
Nous vous remercions d’ores et déjà de votre participation et dans tous les cas si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter notre pôle qui vous est dédié : syndics.benevoles@arc-copro.fr
 
 

ALERTE : REMARDE GESTION – 5 rue Georges Clémenceau 78120 Rambouillet a été placé en REDRESSEMENT JUDICIAIRE

Actions de l'association

ALERTE :

REMARDE GESTION – 5 rue Georges Clémenceau 78120 Rambouillet

a été placé en REDRESSEMENT JUDICIAIRE

 
 
 
Nous avons été informés que :
 
le cabinet « REMARDE GESTION » à RAMBOUILLET ? a été placé en redressement judiciaire par jugement du tribunal de commerce de Versailles, en date du 7 décembre 2017.
 
Cette situation risque d’entraîner de lourdes conséquences pour les copropriétés administrées par ce syndic,
 
Nous vous expliquons pourquoi, et comment réagir.

I. Que signifie une mesure de mise en redressement judiciaire ?

Au plan comptable, être en redressement judiciaire signifie pour une société qu’elle est incapable de couvrir son passif (l’argent qu’elle doit) avec son actif (l’argent qu’elle gagne).
 
Lorsqu’elle se trouve en situation de cessation de paiements, c’est-à-dire qu’elle ne peut plus faire face au paiement des factures liées à son activité (le loyer de ses locaux professionnels, les salaires de ses employés, ses cotisations Urssaf, etc.). une mesure est prise :
 
Pour le cabinet REMARDE GESTION, la date de cessation des paiements est fixée par le juge au 7 juin 2016.
 
Au plan juridique pour ce dossier, cela signifie :
 
- qu’un administrateur judiciaire a été désigné, il s’agit de la SELARL AJRS et spécialement de Monsieur Philippe Jeannerot 7 rue Jean Mermoz à Versailles.
 
- Qu’un mandataire judiciaire a été nommé : SELARL MARS Monsieur Maître Philippe SAMZUN 43 bis rue saint Honoré, Versailles, il a pour mission d’établir la liste et le montant des dettes de la société, donc du syndic, au jour de l’ouverture de la procédure (donc au jour du jugement). Ce sont les créanciers, chacun pour les factures qui le concernent, qui doivent déclarer au mandataire ou sur le portail électronique www.creditors-services.com les sommes qui sont encore à la charge du syndic. Cette déclaration doit être faite dans un délai de 2 mois à compter de la publication au BODACC, qui est un journal officiel.
 
Par nature, le syndicat de copropriétaires n’est pas un créancier du syndic, mais un client.
 
Le placement en redressement ouvre une phase d’observation à l’issue de laquelle le tribunal devra décider du devenir de la société. Trois conséquences sont possibles :
  • soit la société parvient à surmonter cette mauvaise passe (augmentation de capital, renégociation de prêts, réduction des charges, nouveaux clients) et dans ce cas, elle s’en sort et continuera son activité.
  • Soit l’activité est cédée à un tiers repreneur. La cession d’éléments du fonds de commerce sera alors suivie d’une liquidation du cabinet. Il faut savoir que dès l’ouverture de la procédure, le tribunal peut chercher un repreneur sans informer les clients, donc sans informer les syndicats de copropriétaires ;
  • soit la société est purement liquidée et ferme définitivement, ce qui correspond hélas aux cas les plus couramment observés.
Attention : tant qu’il n’y a pas de liquidation judiciaire, la procédure de redressement judiciaire ne met pas fin au mandat du syndic : son contrat se poursuit jusqu’à son échéance ou jusqu’à la liquidation du cabinet.

II. Les mesures de précaution à prendre pour préserver vos intérêts

II est nécessaire que le conseil syndical récupère auprès du syndic ou de l’administrateur judiciaire quand l’un est désigné, dans les plus brefs délais, copie de tous les documents comptables de la copropriété concernant les deux derniers exercices et l’année en cours : grand livre, journaux (entre autres le journal de banque), les relevés bancaires avec les bordereaux de dépôts et les ordres de virement, les factures, les contrats, etc.
 
Il faut bien entendu contrôler les factures émises par votre syndic à votre copropriété afin de vous assurer qu’elles sont toutes justifiées, et n’ont pas servi à le « renflouer » financièrement.
 
Il faut ensuite vous rapprocher des entreprises de maintenance et des fournisseurs d’énergie de votre copropriété afin de savoir s’ils ont été payés de leur facture à échéance.
 
Si votre comptabilité n’a pas été correctement tenue les derniers mois, il faut essayer de la reconstituer.
 
Si votre copropriété est concernée par l’obligation de disposer d’un compte bancaire séparé (>15 lots): il faut demander par courrier AR à l’administrateur judiciaire rapidement si ce compte est réellement séparé.
 
Si c’est le cas, votre syndic ne pourra pas utiliser les fonds de votre syndicat pour les besoins de son cabinet. Mais il vaut mieux s’en assurer.
 
Si votre copropriété n’a pas de compte bancaire séparé : vous devrez contrôler les relevés de votre sous compte. Il est fort probable que le solde ne soit pas celui que vous attendiez…
 
Bien entendu il est nécessaire de s’assurer que les appels de charges payés par les copropriétaires ont bien été crédités sur le compte ou sous compte du syndicat.

III.  L’issue du redressement judiciaire.

Si votre syndic bénéficie d’un plan de redressement, son activité se poursuit comme donc tous ses mandats de syndic.
 
S’il y a cession d’activité : il n’y a pas transfert du contrat de syndic, on vous proposera un repreneur. Nous avons déjà traité cette question dans l’article suivant : www.arc-copro.com/r9y1.
 
S’il y a liquidation judiciaire : le contrat de syndic est caduc.
 
Nous vous conseillons donc d’anticiper cette possibilité et :
  • de rechercher un nouveau syndic ;
  • tout en contrôlant et reconstituant vos comptes surtout si vous avez un administrateur judiciaire à votre disposition, qui rend des comptes au juge commissaire…
Si l’issue vous est défavorable (cession ou liquidation) et que vous constatez qu’il manque des fonds à votre syndicat, vous pourrez alors produire votre créance auprès du garant financier de votre syndic avec tous les justificatifs nécessaires.
 
Face à cette situation concernant REMARDE GESTION  et à une issue sur laquelle nous n’avons pas de visibilité,  il est nécessaire que le conseil syndical prenne des mesures immédiates, afin d’éviter tous désagréments, qui pourraient être préjudiciables aux copropriétaires :
  1. Conformément à l’article 18 de la loi du  10 juillet 1965, réclamer les derniers relevés bancaires et contrôler l’ensemble des opérations portées au débit.
  2. Réclamez au syndic la feuille de présence des copropriétaires afin d’être en mesure, si cela s’avère nécessaire, de convoquer une assemblée générale « extraordinaire ».
  3. Alertez-vous en cas de changement/ départs de personnel (gestionnaires, assistants, comptables).
  4. Demandez copie du grand livre de la copropriété afin de vérifier si la comptabilité est toujours tenue à jour.
  5. Demandez le livre des fournisseurs et le livre de banque pour voir où en est le traitement des opérations
  6. Dans l’hypothèse possible d’un redressement se terminant par une liquidation, ou une cession, et si vous voulez choisir vous-même qui va vous administrer, commencez à prospecter pour trouver un nouveau syndic ou envisagez de passer en syndic bénévole.
  7.  Suivez de manière assidue le site de l’ARC afin d’être informé sur l’évolution de la situation
 Une copropriété avertie en vaut deux …