ABUS 3548 Chez NEXITY NIMES aussi, un cadre dirigeant favorise des entreprises familiales

10/10/2013 Abus Abus

ABUS 3548  Chez NEXITY NIMES aussi, un cadre dirigeant favorise des entreprises familiales
 
 
Une affaire de grave conflit d’intérêt a secoué il y a quelques mois deux cabinets de syndic nîmois (FONCIA DESIMEUR et FONCIA LANGUEDOC PROVENCE, donc filiales du N°1 du secteur www.unarc.fr/ymmq), et voilà qu’on apprend qu’il se passe la même chose chez… le N°2, NEXITY, toujours à Nîmes… Un cadre dirigeant fait travailler (illégalement) des entreprises avec qu’il a des liens familiaux.
 
I – Une confirmation par… lettre anonyme
 
Nous avions des informations en ce sens depuis plusieurs mois, mais des difficultés pour obtenir des preuves, d’où l’annonce « tardive » mais préférable dans un souci de sécurité (et pour éviter toute information sans élément probant).
 
L’ARC a donc reçu un courrier anonyme d’une personne travaillant chez NEXITY NIMES mais n’osant pas révéler son identité par peur des « représailles ». Et pour cause, la personne désignée n’est autre que le Directeur du service Copropriété du cabinet, un certain Philippe C…...
 
Rappelons que le Directeur de l’agence avait déjà été remercié en mai dernier suite à la révélation d’un « détournement » de fonds sur une copropriété (lien : www.unarc.fr/h7uu).
 
II – Les faits précis
 
De quoi ‘agit-il ?
 
M. Philippe C… a  fait travailler - sans information ni autorisation spéciale des assemblées générales comme cela est la loi - durant longtemps 2 sociétés qui appartiennent :
 
- l’un à son frère ;
- l’autre à sa compagne.
 
Rien que ça.
 
Il nous a été fourni à titre d’illustration une liste d’interventions réalisées par ces 2 sociétés, et on peut y constater que ces interventions n’étaient pas ponctuelles ni anodines.
 
Pour la première, on dénombre près de 40 interventions pour un montant avoisinant les 43.000 €.
Pour le deuxième, au sein de laquelle ce gestionnaire et « directeur syndic » a directement un intérêt, la gérante étant sa propre compagne, on dénombre une vingtaine de commandes pour cette fois-ci un total d’environ 69.000 € !!
 
 
III – Aucune information à propos des conflits d’intérêt
 
Bien évidemment, les Assemblées Générales des copropriétés concernées n’ont pas été informées des liens existants entre le gestionnaire et ces sociétés.
 
Lorsque l’affaire FONCIA a éclaté, nous savons de source sûre que le Directeur de chez NEXITY Nîmes (toujours en place à l’époque) avait donné pour instruction à l’ensemble de ses collaborateurs de l’informer si des sociétés intervenaient alors qu’il existerait des liens familiaux avec leur gérant ou des salariés.
 
Visiblement, le Directeur a du mal à se faire entendre te la vérité à percer.
 
IV – Une drôle de situation
 
Car, l’autre problème de cette affaire est que le climat social « pesant » en interne ne permette vraisemblablement pas à une personne salariée de parler à ses supérieurs hiérarchiques par peur :
  • de représailles du concerné, qui est également son supérieur ;
  • de conséquences quant à une éventuelle promotion ;
  • et évidemment, de la perte de son emploi.
 
D’ailleurs nous sommes de plus en plus souvent contactés par des gestionnaires de grands groupes qui nous disent être « fatigués » par certaines pratiques ou consignes qu’ils sont obligés d’appliquer, fatigués d’avoir parfois à tromper la confiance de leurs clients, les copropriétaires.
 
Il est malheureux que des personnes doivent en venir à confier de tels problèmes anonymement à une association de copropriétaires par « crainte ».
 
Le plus inquiétant dans cette histoire, est que cela touche les agences des 2 plus gros syndics de France sur la même ville. Comment est-il possible que des sociétés de telles importances n’effectuent pas des contrôles stricts sur ce type de procédés ?