Au-delà des dispositifs publics mis en place pour traiter les copropriétés fragiles (POPAC) et en difficulté (OPHA, PDS), il nous apparait crucial à l’heure actuelle de mettre en lumière la question centrale et initiale de l’identification même des copropriétés à risque. Sans un repérage de qualité, comment est-il en effet possible de prioriser correctement l’action publique en faveur du traitement des copropriétés fragiles et a fortiori en difficulté ?
Nous livrons ici les retours d’expérience et pistes de réflexion de l’ARC.
1/ Des dispositifs actuels de veille ne permettant pas un repérage exhaustif des copropriétés fragilesSi les observatoires de l’habitat ont été créés dès 2009 et les VOC (Veille et Observation des copropriétés) dès 2012, avec l’objectif affiché de connaitre précisément l’état et les évolutions du parc privé d’un territoire, force est de constater que ces dispositifs comportent quelques lacunes, laissant passer de nombreuses copropriétés fragiles -voire en difficulté- entre leurs mailles :
Le recueil des données à ce stade ne pouvant qu’être basé sur une approche statistique, il ne permet pas une analyse exhaustive du parc privé, laissant de côté copropriétés désorganisées, parc vacant obsolète, logements de f...La suite est réservée aux abonnées.