Lorsque nous publions un abus, l’objectif est d’informer les copropriétaires et en particulier nos adhérents sur les pratiques des professionnels ou de leurs chambres qui nous paraissent être contraires aux intérêts de la copropriété.
Il est évident que s’ils souhaitent en parallèle avoir un droit de réponse qui d’ailleurs est conforme ou non à la réglementation, nous l’acceptons à partir du moment où il ne s’agit pas de se faire de la publicité par le biais de notre site internet qui est extrêmement visité.
A ce titre, nous avons reçu un courrier en recommandé signé par le président de la FNAIM Grand Paris, nous demandant de publier un droit de réponse suite à l’abus numéro 4485 les concernant.
Ce que nous faisons sans rechigner.
Ceci étant, nous n’allons pas présenter une autre réponse qui impliquerait un jeu de ping-pong interminable, mais allons leur soumettre une proposition transparente qui d’ailleurs est suggérée aussi par la FNAIM Grand Paris.
Voyons tout d’abord la réponse de la FNAIM Grand Paris, signée par le président.
I. Une démarche pacifiste
Voici l’intégralité du droit de réponse :
Il faut le reconnaître, le courrier semble sincère, voulant installer une transparence des syndics professionnels à l’égard des présidents et des membres des conseils syndicaux, ce qui est sur le principe parfait.
Ceci étant, nous sommes étonnés ces bonnes intentions, qui datent d’il y a plus de vingt ans, n’aient pas forcément porté leurs fruits, d’autant plus qu’il s’agit de la principale chambre professionnelle représentant les syndics.
Y aurait-il un décalage entre la présidence de la FNAIM Grand Paris et les syndics adhérents ?
Peut-être que la nouvelle présidence permettra une meilleure dynamique.
Mais ce qui est pour nous important est la proposition faite à l’ARC par le président de la FNAIM Grand Paris.
II. Un débat FNAIM / ARC
La FNAIM Grand Paris a raison sur un point : les syndics et l’ARC devraient aller dans le même sens qui est le bon fonctionnement des copropriétés.
Cela est d’autant plus audible que la FNAIM Grand Paris considère le conseil syndical comme un collaborateur et non uniquement comme un contrepouvoir qui doit notamment contrôler son syndic. Dont acte !
Alors voici une proposition très intéressante suggérée en premier lieu par la FNAIM Grand Paris. Pourquoi ne pas mettre en place un colloque coorganisé par l’ARC et la FNAIM Grand Paris ?
Il ne s’agira pas d’un combat de coqs mais bien d’un temps d’échanges auquel copropriétaires, conseillers syndicaux, syndics, gestionnaires, journalistes, observateurs pourront participer et confronter leurs idées sur des thèmes précis.
Il sera alors possible d’identifier les points de convergences entre nos deux structures (ils existent) ou, au contraire, les points de divergence et surtout confronter nos idées afin que chacune des deux parties puisse présenter son analyse et dégager un discours clair qui ne pourra pas faire l’objet d’interprétation de part et d’autre.
Les sujets qui pourront être abordés sont :
- La maîtrise des charges en copropriété.
- La responsabilisation des syndics vis-à-vis des syndicats des copropriétaires qu’ils gèrent.
- La montée en compétence des gestionnaires de copropriété.
- La place du conseil syndical dans les copropriétés.
- Les honoraires du syndic.
Nous allons soumettre cette proposition au président de la FNAIM Grand Paris, en espérant qu’il ne fera pas comme le président de la FNAIM qui préfère ne pas répondre à nos courriers au risque de se retrouver encore une fois ridiculisé par notre contre réponse.
Nous préparons d’ores et déjà la place pour publier la réponse du président de la FNAIM Grand Paris suite à la proposition en premier lieu.