La proposition faite au PDG du groupe FONCIA toujours, toujours en attente :
« Allô, il y a quelqu’un au bout du fil ? »
Le 19 avril 2016, nous avons adressé au Président directeur général du groupe FONCIA un courrier lui proposant une démarche commerciale honnête qui consiste à réduire les honoraires de base des contrats en fonction du nombre de copropriétaires qui accepteraient d’être notifiés par voie électronique : www.arc-copro.com/2vxb.
Cependant, M. François DAVY, PDG du groupe FONCIA, a préféré faire profil bas en évitant de nous répondre.
Le 3 juin 2016, nous avons donc réitéré notre demande à Monsieur François DAVY, cette fois-ci, par courrier recommandé, supposant que la première lettre avait été égarée…
Sans grande surprise, toujours pas de réponse ! Selon nous la raison est simple. Il ne s’agit pas d’un problème de la Poste ou d’un(e) secrétaire qui aurait perdu notre courrier, mais tout simplement du fait que le groupe Foncia ne souhaite pas rogner sur les nouvelles marges bien juteuses que représentent l’envoi électronique et les économies de photocopies.
En effet l’équation est simple : maintenir les honoraires tout en économisant les frais de photocopies qui représentent 10 à 15 % des honoraires de base.
À l’ARC, nous savons être têtus, surtout lorsque le premier syndic de France essaye d’abuser des syndicats de copropriétaires.
Nous avons donc décidé, cette fois-ci, d’envoyer un coursier pour déposer notre proposition commerciale directement au siège social du groupe FONCIA.
En attendant son éventuelle réponse, réactualisons l’abus et les préconisations de l’ARC suite à notre proposition commerciale.
II. Retour sur la situation
Comme indiqué dans nos différents articles sur ce sujet, le coût attractif de la notification électronique par rapport à l’affranchissement postal ne peut pas être le seul argument pour que les copropriétaires acceptent cette solution.
En effet, les honoraires de base du syndic ont été calculés en prenant en considération la production de l’intégralité des photocopies générées pour le syndicat des copropriétaires et, en premier lieu, celles nécessaires à la convocation et au procès-verbal de l’assemblée générale.
En fonction des cabinets de syndics, l’imputation des frais de photocopies a provoqué une augmentation substantielle des honoraires entre 10 et 15 % des honoraires de base. L’ARC a considéré quant à elle qu’une augmentation de 8 à 10 % était cohérente et justifiée.
Il est donc logique qu’à partir du moment où un nombre significatif de copropriétaires décide d’être notifié par voie électronique, le coût des honoraires s’ajuste et en soit diminué des copies économisées.
Le syndic n’est en aucun cas perdant, puisqu’il s’agit de frais qu’il n’aura pas à engager.
Pour contourner cet argument, les syndics invoquent à présent qu’il s’agit d’un contrat type forfaitisé au sein duquel le coût des photocopies est globalisé, ne pouvant plus dégager de leurs forfaits ce coût et par voie de conséquence réduire leurs honoraires.
C’est donc un dialogue de sourds qui ne se débouchera qu’à coup de soude caustique, nous en avons bien peur.
II. Rappel des préconisations de l’ARC (en attente de la réponse du PDG de FONCIA ?!)
Il ne sert à rien de polémiquer comme nous l’expliquions précédemment, l’alternative est simple :
- soit le syndic s’engage à réduire ses honoraires à partir d’une fourchette déterminée qui peut être la suivante :
- Moins de 25% de copropriétaires, prévoir une réduction du forfait de : 10 €/copropriétaire.
- Entre 25% et 50% de copropriétaires, prévoir une réduction de : 15 €/copropriétaire.
- Entre 50% et 75% de copropriétaires, prévoir une réduction de : 20 €/copropriétaire.
- Plus de 75% de copropriétaires, prévoir une réduction de : 25 €/copropriétaire.
- Soit aucun copropriétaire n’accepte de recevoir ses notifications par voie électronique.
En effet, il est important de rappeler qu’à défaut de réduction des honoraires, le copropriétaire sera passible de la « double peine » :
- il paiera les honoraires du syndic sans qu’un abattement soit consenti ;
- il sera tenu d’imprimer sa convocation d’assemblée générale à partir de ses propres moyens.
C’est donc une raison supplémentaire pour réclamer un ajustement des honoraires et pour refuser la notification électronique si le syndic refuse de son côté de baisser le tarif de son forfait.
Allez, Monsieur DAVY, un peu de courage, répondez à notre courrier et on vous promet de ne plus vous embêter... sur ce sujet...sinon dans deux mois on sera obligé de faire une nouvelle piqûre de rappel....