L’un des fléaux en copropriété, qui justifie entre autres que de nombreuses entreprises ne souhaitent plus travailler avec des copropriétés, est le retard de paiement des factures par les syndics.
Nombreux se plaignent de devoir attendre entre trois mois et un an pour être payés, et ce même après plusieurs lettres de relance.
Pour beaucoup de syndics, cette situation est intéressante, car en dégoutant les sociétés concurrentes, ils arrivent à faire passer au sein de leurs copropriétés mandantes les entreprises avec lesquelles ils ont des arrangements, ou encore mieux leurs filiales.
Pour se défendre, les arguties avancées par les syndics sont les retards dans la comptabilité ou une absence de trésorerie au sein de l’immeuble, qui après contrôle s’avèrent être infondées.
Face à cette situation, les grandes entreprises comme Enedis n’hésitent pas à imputer des frais de retard faisant supporter à la copropriété des pénalités à hauteur de 49 euros pour une faute commise par le syndic.
Pourtant, comme nous allons le constater, quand le syndic veut payer dans les temps et même en amont, il sait le faire.
I. L’exemple par Citya et sa filiale
Nous avons dénoncé la nouvelle filiale de Citya qui se nomme Q1C1 qui facture à la copropriété les acheminements de courriers électroniques, tout un programme. (Voir abus)
Fort de ce constat, un président du conseil syndical nous a envoyé une copie de la facture réceptionnée par le service comptable, dans laquelle sont mentionnées plusieurs dates clés telles que celle du règlement effectué.
Remarquons les dates de facture et d’enregistrement dans la comptabilité et son règlement effectif :
Eh oui, la facture date du 14 décembre 2020 comptabilisée le 21 décembre, soit six jours avec un prélèvement effectué le jour même. En six jours, l’affaire est réglée.
Par ce procédé, le groupe Citya sécurise sa filiale puisque même si le président du conseil syndical conteste la facture, le gestionnaire indiquera qu’il doit engager un recours qui prendra du temps pour demander le remboursement et qui en définitive finira en eau de boudin.
II. Faites-en autant !
Si on peut regretter et dénoncer ces nouvelles filiales qui pullulent comme des champignons, on peut néanmoins constater que quand le syndic ne met pas de bâtons dans les roues, la machine de règlement est très performante et même en cette période de pandémie.
Eh oui, en six jours l’ensemble des services du groupe Citya s’est mobilisé pour payer la facture émanant de Q1C1 qui n’est autre que sa filiale.
Chères entreprises, si vous constatez des retards de paiement de vos factures, présentez cet article et demandez pourquoi lorsqu’il s’agit de la facturation de cette filiale en moins d’une semaine le paiement est réglé, alors que pour vous il faut attendre plus de trois mois.
Peut-être que la solution est de vous faire racheter par le groupe Citya qui sera du coup plus diligent…