Nous sommes toujours amusés lorsqu’un observateur de la copropriété applaudit des deux mains quand un représentant de l’ARC, ou pire son directeur, échange avec un syndic professionnel ou bien un président de chambre professionnelle.
Selon lui, il s’agirait d’un scoop qui pourrait faire les premières pages d’une revue people.
Nous allons donc expliquer à ces chers observateurs qu’ils n’ont tout simplement rien compris à la démarche de l’ARC et qu’ils ne vivent pas dans un monde binaire avec d’un côté les méchants et de l’autre les gentils.
Voyons cela plus en détail.
I. Le loup et le mouton dans la bergerie
Pour beaucoup d’observateurs, dirons-nous, de bas étage, l’ARC est le loup qui attend avec impatience que le syndic mouton sorte de son enclos pour le dévorer tout cru.
Autrement dit, un dialogue impossible. L’un disant noir quand l’autre dit blanc, et cela dans le seul intérêt de contredire la partie adverse.
Bien entendu, cette caricature n’est présentée que par ceux qui veulent éviter les débats de fond avec l’ARC ou bien qui sont tellement conscients de leur médiocrité qu’ils préfèrent éviter tout échange.
Cette vision minimaliste permet d’occulter les vrais problèmes que rencontrent les copropriétés.
Ainsi, l’action de l’ARC n’est pas d’alimenter une guerre stérile avec les syndics professionnels, mais un combat de fond afin de leur imposer une déontologie ce qui nous contraint à être fermes dans nos positions, avec un dialogue toujours possible avec les syndics qui veulent faire avancer la cause des copropriétés.
II. Le sérieux de l’ARC qui fait son chemin
Il semble qu’à force de démontrer notre expertise dans le domaine de la copropriété, aussi bien sur des sujets juridique, technique que comptable, les professionnels, mais surtout le Gouvernement sont obligés de reconnaître qu’il est impossible de parler de réforme de la copropriété sans l’ARC.
D’ailleurs, nous avons publié plusieurs propositions de réformes qui pour la plupart ont été reprises dans le cadre de la loi ELAN et nous l’espérons, dans les futures ordonnances copropriété.
Nos objectif et motivation sont toujours les mêmes : garantir les intérêts des syndicats des copropriétaires et de leur organe de contrôle, ce qui n’est pas forcément en opposition avec le métier et le statut de syndic.
Ainsi, nous sommes toujours favorables à échanger avec les syndics professionnels, y compris les présidents des chambres, à partir du moment où nous nous retrouvons face à des personnes qui ont à cœur de faire avancer la gestion des copropriétés.
Donc chers observateurs, ne faites pas vos grands yeux quand l’ARC parle avec un professionnel de l’immobilier, sachant que nous ne sommes pas contre les syndics mais contre les mauvais cabinets ou groupes…
Ceci étant il faut le reconnaître, les bons syndics se comptent sur les doigts d’une main.