Lorsque le cabinet Foncia Immobilias Colbert fait marche arrière suite à la publication d’un abus

25/02/2020 Actions Action

Au cours de ces derniers mois nous avons publié de nombreux abus inquiétants concernant le groupe Foncia qui utilise diverses méthodes et pratiques douteuses pour augmenter ses profits au détriment des copropriétés qu’il gère.

A ce titre, nous avons publié un abus n°4603 dans lequel le directeur général du cabinet Foncia, a réclamé une facture de 500 euros pour qu’il procède à la mise en concurrence  des fournisseurs de gaz si la copropriété ne souhaitait pas solliciter la filiale du groupe Foncia qui assure cette prestation.

Par l’intermédiaire du Président du conseil syndical de cette copropriété nous avons eu connaissance de la suite.

I. Un rétropédalage du cabinet Foncia Immobilias Colbert

A la suite du chantage du cabinet Foncia Colbert nous avons expliqué au président du conseil syndical que le syndic était tenu d’assurer la mise en concurrence des prestataires du fait que cela relève de son mandat et que rien n’oblige le syndicat des copropriétaires à faire appel à une filiale du cabinet.

En parallèle, nous avons saisi immédiatement la commission des fraudes afin de l'alerter sur le procédé utilisé par un des cabinets du groupe Foncia.

Un système redoutable qui est contraire à la déontologie et surtout au principe du contrat-type règlementaire.

A cela, voici la réponse du directeur général de Foncia Immobilier Colbert :

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Le syndic essaye de jouer sur le mal entendu en indiquant que rien ne sera facturé et que la société sollicitée n’est pas une filiale mais un bureau d’étude s’intitulant AGOTHERM.

Enchanté de faire sa connaissance, à suivre de près...

II. Des faits reprécisés par le Président du conseil syndical

Il est toujours intéressant de comparer la version du syndic qui affirme qu’il ne s’agit que d’un malentendu et la version du conseil syndical qui démontre bien que son action conjuguée avec celle de l’ARC a permis à ce syndic de ne pas se sentir en terrain conquis en facturant sans état d’âme 500 euros et en continuant peut-être à prodiguer d’autres types de chantages.

Voici donc comment le conseil syndical nous a présenté la réalité de la situation :

4622

Et oui, on est bien loin du mal entendu mais d’une action délibérée du syndic.

Si on peut être fière d’avoir fait reculer le syndic, cette situation démontre que la vigilance du conseil syndical doit être accrue surtout face à des grands groupes qui doivent justifier en fin d’année de résultats excédentaires.

Nous invitons d’autres conseils syndicaux à nous saisir s’ils se retrouvent dans la même situation : à suivre ...