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Plomb dans l’eau : après la FNAIM, l’ARC rencontre l’UNIS
Plomb dans l’eau : après la FNAIM, l’ARC rencontre l’UNIS
- Vérifier auprès du service des eaux que tous les branchements en plomb ont été changés dans la zone. Obtenir l’analyse de l’eau livrée au pied de l’immeuble.
- Pour les immeubles construits entre 1960 et 1995, demander au plombier de l’immeuble en quels matériaux sont faites les canalisations.
- Ne pas se contenter d’un accord du conseil syndical sur d’éventuelles propositions d‘études et les faire voter en assemblée générale.
- S’assurer que les prélèvements d’eau pour l’analyse du taux de plomb sont effectués à des moments « normaux » (ni en période creuse ; ni en août...).
- Si le taux de plomb dans l’eau est inférieur à 25 microgrammes par litre, informer les copropriétaires et leur proposer d’établir un plan progressif de suppression des canalisations, étalé sur plusieurs années.
- Si le taux est inférieur à 15 microgrammes (norme applicable en Amérique du Nord), en rester là, sauf si le réseau est fuyard.
- Solliciter au moins trois plombiers, dont un qui sera proposé par le conseil syndical.
- Ne procéder - face à des assemblées générales rétives à engager des travaux alors que le taux est inférieur à 25 microgrammes - à aucune pression destinée à emporter l’adhésion des copropriétaires et, en particulier, ne pas faire état de sanctions pénales ou judiciaires purement théoriques.
- Au cas où, malgré tout, le syndic voudrait décharger sa responsabilité, faire voter la résolution suivante : « L’assemblée générale, dûment informée par le syndic des obligations légales applicables au 25 décembre 2013 en matière de plomb dans l’eau, mais considérant que cette obligation est inutilement contraignante et que le taux actuellement constaté de ......... ne pose AUCUN problème de santé ni ne peut en poser, décide en toute connaissance de cause de ne procéder pour le moment à aucun travaux de changement de canalisations au plomb ».
Le CPE-« mystère » : des découvertes inquiétantes
ABUS N° 3239 Le CPE-« mystère » : des découvertes inquiétantes
- l’opération concernait un ravalement isolant complet plus le changement de toutes les fenêtres ;
- le coût était de l’ordre de 13.500 € par logement (25 logements de 45 m2 et 35 logements de 60 m2) ;
- l’économie garantie était de 40 %.
- une présentation de la copropriété ;
- le diagnostic thermique ;
- le détail des travaux et des prix ;
- la façon dont étaient calculées et justifiées les économies ;
- etc.
- D’abord, la « consommation de référence » est la consommation de la dernière année de chauffe et cette consommation (285 kWh PCS par m2 habitable), est incroyablement et anormalement élevée (or, on sait que plus la consommation de référence est élevée, plus élevée sera la consommation garantie après travaux, donc moins intéressant sera le contrat) ; qui peut assurer que les logements n’ont pas été chauffés à 23 ° durant l’année de référence ? Pourquoi partir de cette consommation et non pas d’une analyse des « besoins » énergétiques réels des bâtiments avant travaux ?
- Ensuite, les travaux envisagés sont assez partiels : rien qui concerne l’installation de chauffage par exemple ; rien non plus concernant la ventilation (alors que les bâtiments feront l’objet d’une isolation totale par l’extérieur et que toutes les fenêtres seront changées) !
- Mais le pire est ailleurs : la consommation garantie par le CPE s’élève à... 170 kWh PCS par m2 habitable, alors même que l’opération bénéficie d’une pré-labellisation BBC Effinergie-Rénovation (soit, un maximum à atteindre de 104 kWh par m2 de SHON et par an).
- soit ceux qui ont pré-accordé le label BBC Effinergie-Rénovation se sont lourdement trompés, ce qui est peu probable ;
- soit ceux qui ont établi le contrat ont biaisé les chiffres, au moins sur deux points importants :
- d’abord en prenant une consommation de référence à l’évidence surévaluée, comme on l’a vu (avant travaux) ;
- ensuite en sous-estimant volontairement et lourdement les économies générées et donc garanties.
- travaux insuffisants et partiels (l’entreprise générale fait uniquement les travaux ayant une image « grenelliènne » sans tenir compte du confort et de la santé des occupants ; ainsi dans notre exemple, comme on l’a dit, aucun travaux concernant l’installation d’une ventilation adaptée n’est prévu, ce qui est particulièrement surprenant) ;
- consommations de référence surévaluées ;
- économies sous-évaluées par l‘entreprise (ceci pour être sûre d’atteindre facilement les résultats annoncés).
- soit elle n’incite pas l’exploitant à réaliser toutes les économies possibles suite aux travaux et à assurer une gestion rigoureuse dans la durée (dans ce cas le CPE est contre-productif) ;
- soit elle dépossède les copropriétaires d’une partie des économies réalisées facilement au-delà de l’objectif contractuel (sous évalué) ceci via la clause d’intéressement (qui permet à l’entreprise de récupérer 50 à 60 % des économies supplémentaires).
- le diagnostic thermique ;
- le détail des travaux et de leur coût ;
- la justification du calcul des économies ;
- une réponse sur les produits de la vente des CEE.
Répartiteurs de frais de chauffage : le guide gratuit indispensable de l’ARC dès la semaine prochaine
Répartiteurs de frais de chauffage : le guide gratuit indispensable de l’ARC dès la semaine prochaine
Vous avez lu nos deux derniers articles sur les répartiteurs de frais de chauffage ? Non, alors faits-le :
- Abus n° 3230 : « RÉPARTITEURS DE FRAIS DE CHAUFAGE : dernière minute» :
- Abus n° 3232 : « La répartition des frais de chauffage pour les immeubles collectifs : nouveaux textes, nouvelles obligations ; faire très attention ».
Vous y apprendrez que nous conseillons vivement aux copropriétaires de calculer EUX-MÊMES leurs consommations de chauffage pour savoir si leur copropriété est concernée par la nouvelle obligation.
Pour vous aider dans ce sens, l’ARC met la dernière main à un guide gratuit très, très pratique intitulé : « Les répartiteurs de frais de chauffage : oui ou non ? ».
Ce guide sera disponible la semaine prochaine. Pour vous faire patienter en voici le sommaire :
- Un nouveau décret et un nouvel arrêté sur la répartition des frais de chauffage : précisions et retour en arrière
- Pourquoi la « répartition » des frais de chauffage ?
Est-ce forcément la bonne solution ?
- Le nouveau décret et le nouvel arrêté : ce qu’ils prévoient (résumé)
IV. Que sont les compteurs et répartiteurs de frais de chaleur ?
V. Qui est concerné par l’obligation de poser des répartiteurs de frais de chaleur ou des compteurs de calories ?
1. Copropriétés où il est possible d’installer des compteurs ou des répartiteurs
2. Copropriétés où les consommations liées au chauffage dépassent un certain seuil
VI. Comment calculer vous-même les consommations de votre immeuble sans avoir à recourir à des « spécialistes » ?
VII. Comment éviter légalement et intelligemment le « comptage » ?
VIII. Si vous voulez mettre en place un « comptage », comment vous y prendre efficacement ?
- Prévenir les effets « pervers » de la répartition individuelle
- Comment éviter de trop favoriser ou de défavoriser certains logements ?
- Contrôler l’étalonnage des répartiteurs
- Votre réseau de chauffage est-il optimisé pour la répartition ?
- Comment adapter la gestion de la copropriété à ce nouveau mode de répartition ?
- La répartition en cas de changement de locataire
- Le rôle du prestataire et les exigences à formuler à son égard
- Coût de la prestation
ANNEXES
Décret n° 2012-545 du 23 avril 2012 relatif à la répartition des frais de chauffage dans les immeubles collectifs.
Arrêté du 27 août 2012 relatif à la répartition des frais de chauffage dans les immeubles collectifs à usage principal d'habitation.
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Voilà. Comme vous le voyez nous ferons le tour complet de la question.
À la semaine prochaine.
Hausse du gaz : pourquoi nous sommes mécontents
Hausse du gaz : pourquoi nous sommes mécontents
Hausse du gaz : pourquoi nous sommes mécontents
ABUS N° 3246 - Contrats de syndic : l’ARC se rappelle au bon souvenir du ministre de l’Economie
ABUS N° 3246 - Contrats de syndic : l’ARC se rappelle au bon souvenir du ministre de l’Economie
Monsieur Pierre MOSCOVICI
« 4- Forfait courrier et e-diffusion :
« Frappe, numérisation, reproduction, diffusion, mise à disposition des documents de la copropriété, hors dépenses d’affranchissement ou de diffusion électronique, facturée directement par les prestataires extérieurs (courriers recommandés par vois postale ou électronique)
(par lot et pas an)......................................................
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29,00 € ».
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- Notre adhérent revient vers nous :
- La réponse est que ce forfait qui inclut des prestations qui DOIVENT être incluses dans les honoraires de base est en partie illégal, donc illégal.
- En effet rien n’autorise un syndic (dans le décret du 19 mars 2010) à facturer - par exemple - des frais de « frappe », « numérisation », etc. (et pourquoi pas l’eau minérale du syndic...) ou de « e-diffusion ». Donc ce forfait qui mélange TOUT est illégal !!!!
- « Oui, mais ce nouveau forfait inclut toutes les photocopies, qui étaient facturées « au réel » jusqu’à présent », répond le cabinet LOISELET, croyant s’en sortir.
- « Ah bon !? » Répond notre président. Le seul problème est le suivant :
- Année 2011-2012 : frais réels de photocopies = 718,39 €.
- Proposition 2012-2013 : nouveau forfait = 1 421 €.
- Soit plus 702,61 € ou encore plus 97 %.
- Soit encore 2,4 fois la cotisation collective annuelle de l’ARC pour cette copropriété.
- que certaines copropriétés se sont déjà vues imposer ce forfait l’an passé (« Forfait courrier et e-diffusion ») sans s’en apercevoir ;
- que ce forfait (de 29 € par lot en 2012) était de 20 € en 2011, ce qui représente un augmentation de... 45 % sur une année, oui quarante-cinq !
Le plus cocasse, c’est la façon dont les dirigeants de chez LOISELET plaident (dans les colloques et autres réunions publiques) pour « l’e-diffusion » qui doit permettre de faire des économies... de papier. Et - au passage - de multiplier les honoraires !
ABUS N° 3256 - Le CPE-Mystère : nouvelles précisions
- La copropriété, qui se situe à Neuilly sur Marne (93) regroupe 60 logements sur 2 immeubles dont 29 appartiennent à une société bailleur.
- Les immeubles datent de 1964 et avaient grand besoin d’un ravalement qui était, de toute façon, envisagé.
- La chaudière assure uniquement le chauffage (et non l’eau chaude sanitaire) ; c’est une chaudière à condensation vieille de 16 ans (1996).
- ravalement isolant des façades ;
- changement des fenêtres non déjà remplacées (ceci dit on ne sait pas la date d’installation des fenêtres isolantes déjà installées ni leur degré d’efficacité... ; le contrat est muet sur ce point) ;
- isolation dans les combles ;
- isolation du plancher haut de cave.
- La garantie d’économies est de 40 % d’une consommation de référence qui a été établie :
- uniquement à partir de la dernière année de chauffage (du jamais vu) ;
- à un niveau s’établissant à 285 kWh PCS par mètre carré de SHAB (rappel : pas d’eau chaude collective), ce qui paraît particulièrement élevé.
- La consommation garantie s’établit donc à 170 kWh PCS par mètre carré chauffé (consommation très médiocre, alors que l’opération bénéficie d’un pré-label EFFINERGIE/BBC-Rénovation).
- Autres dispositions :
- le contrat de chauffage est un contrat simple P2. Aucun P3, mais l’obligation pour le syndicat des copropriétaires, en cas de problème important, d’accepter les devis proposés par l’entreprise, ce qui est très surprenant pour un CPE ;
- le contrat (donc la garantie) a une durée de... 6 ans !
- la température prévue est de 22°C+1°C. Du jamais vu, là aussi. Par ailleurs, aucun capteur n’est installé, aucun dispositif de contrôle de température n’est mis en place et, de toute façon, aucune pénalité n’est prévue dans le contrat, au cas où la température contractuelle ne serait pas respectée !
- À cela s’ajoute le fait que Bâti-rénov a renoncé à la clause d’intéressement à titre exceptionnel pour ce contrat.
- Coût moyen par logement : 13 500 € (avec cependant des grosses disparités entre ceux qui ont les fenêtres à changer et les autres ; le contrat reste muet sur ce point très important).
- Une subvention de 45 % a été accordée par l’ADEME et la Région au vu d’une pré-certification BBC-rénovation.
- CEE (Certificat d’Economie d’Energie): zéro (réponse de Bâti-rénov : il n’y a pas de CEE quand il y a une subvention ADEME...).
- Le reste : les copropriétaires doivent rechercher eux-mêmes le complément.
- un programme de travaux « spectaculaire », mais très insuffisant ;
- des consommations de référence fantaisistes ;
- des résultats après travaux très médiocres (170 kWh/m2) et un niveau de température dénué de sens (22°C+1°C après isolation totale !) ;
- des garanties très courtes (6 ans) et en partie illusoires (absence de contrôle des températures - par ailleurs élevées - dans les logements) ;
- une absence de P3, permettant à l’entreprise de s’exonérer de sa garantie ou de facturer cher des gros travaux en plus des travaux initiaux.
- au profit de l’entreprise ;
- au détriment des utilisateurs.
ABUS N° 3255 - La TICGN Les tribulations d’une copropriété adhérente
- la résistance de GDF-SUEZ aux remboursements est non seulement incompréhensible, mais inadmissible ;
- la capacité de résistance de nos adhérents à cette inertie est plus forte.
Pourquoi l’idée de création d’un Ordre des professions immobilières est-elle, selon nous, une fausse bonne idée ?
- obtenir des Pouvoirs publics la création d’un Ordre des professionnels de l’immobilier, Ordre qui serait évidemment contrôlé par les professionnels eux-mêmes ;
- obtenir la modification de la loi HOGUET (sur les professions immobilières) pour pouvoir ainsi facturer en toute légalité des « services » immobiliers facturés aujourd’hui souvent hors du cadre légal, ce qui entrave d’une certaine manière l’activité des professionnels.
- ce qu’est l’UPSI ;
- ce que veut l’UPSI ;
- pourquoi nous nous opposons au projet de l’UPSI ;
- ce que nous proposons de notre côté.
- la création d’un Ordre des professions immobilières à la place des commissions paritaires disciplinaires ;
- la réforme de la loi HOGUET qui réglemente les professions immobilières.
- D’une part elle regroupe - outre les deux principales chambres professionnelles que sont la FNAIM et l’UNIS - une autre association : Plurience qui, elle, réunit les plus grands groupes des professionnels de l’immobilier ainsi que les grands réseaux. Ainsi, on retrouve, aux côtés des deux chambres professionnelles les groupes suivants :
- Foncia ; Urbania ; Nexity-Lamy, Oralia, Loiselet & et Daigremont, Tagerim, Square Habitat, Akerys, Billon Immobilier, BNP Immobilier, Sergic, la Bourse de l’Immobilier, Procivis Immobilier (IMMO de France), Crédit Agricole Immobilier,
- Century 21, La Forêt, l’Adresse, Guy Hoguet, ERA, ORPI.
- D’autre part cette association affiche clairement ses objectifs : être un groupe de pression pour faire aboutir le projet d’un Ordre et modifier la loi HOGUET.
- ils ont l’argent pour mener cette campagne (ne vient-on pas d’apprendre que le fondateur de PLURIENCE - Serge DEGLISE, patron d’ORALIA - venait de racheter quatre cabinets de syndics pour trente millions d’euros ?) ;
- ils ont beaucoup plus intérêt que les « petits » syndics ou cabinets immobiliers à imposer un Ordre (qu’ils contrôleraient sans difficulté, pensons-nous) et une modification importante de la loi HOGUET qui permettrait une démultiplication des « services ».
- La première raison qui justifie aux yeux de l’UPSI la création d’un Ordre est que ce sont les Ordres qui établissent - entre « professionnels » concernés - les codes de déontologie, c’est-à-dire les règles que doivent respecter les membres de l’Ordre.
- Le troisième intérêt que l’UPSI voit à l’Ordre est que ce sont les Ordres qui assurent le tri à l’entrée des professions et qui assurent la « formation professionnelle continue ».
- Un autre intérêt d’un Ordre aux yeux de l’UPSI est celui-ci : ce sont les Ordres qui décrètent quelles sont les associations d’usagers qui sont « fréquentables » et quelles sont celles qui ne le sont pas.
- Dernier avantage d’un Ordre aux yeux de l’UPSI : ce sont les Ordres, qui peuvent le plus facilement faire modifier les lois.
- contrôle des professionnels à l’entrée ;
- formation ;
- discipline.
- Mettre en place, au niveau national, un Conseil de la Copropriété regroupant toutes les parties concernées (ministères, organisations professionnelles de syndics, organisations de copropriétaires, notaires, géomètres-experts, experts-comptables...).
- d’élaborer un vrai Code de déontologie ;
- de définir les niveaux de compétenceS requis ainsi que les contenus de la formation initiale et continue des syndics ;
- d’assurer un suivi des commissions locales visées aux points suivants.
- Mettre en place dans chaque département une commission paritaire de traitement des litiges syndics/copropriétaires dont le secrétariat serait assuré par l’administration comme c’est le cas pour les commissions « locatives ».
- Mettre en place, dans le ressort de chaque Cour d’Appel une commission disciplinaire - également paritaire - sous l’autorité d’un magistrat.
- Instaurer par ailleurs le compte bancaire séparé obligatoire pour chaque copropriété, ceci sans dérogation possible, afin de pouvoir rétablir des règles de gestion financière transparentes dans toutes les copropriétés.
- Prévoir des dispositions impératives empêchant - chez les professionnels de l’immobilier - les conflits d’intérêts (donc empêchant, par exemple, les syndics de faire travailler dans les copropriétés qu’ils gèrent des sociétés leur appartenant - directement ou indirectement - ou à qui ils appartiennent...).
- Réglementer les contrats de syndics via un vrai décret adapté, remplaçant l’arrêté NOVELLI (très insuffisant du 19 mars 2010.
- Renforcer les possibilités - pour les assemblées générales - de confier des missions plus importantes aux conseils syndicaux qui le souhaitent (délégations de pouvoir).
Nous envisageons d’ailleurs de faire déposer rapidement une proposition de loi reprenant a minima ces sept points.
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