Pour fixer le cadre juridique qui nous intéresse, la présence d’une ligne téléphonique dans les ascenseurs découle de l’Article. R. 125-1-1 du décret n° 2004-964 du 9 septembre 2004 (dites loi SAE) lequel oblige à la mise à la disposition des utilisateurs de moyens d'alerte et de communication avec un service d'intervention, donc d’une ligne téléphonique.
Quelque années plus tard, la mort annoncée du RTC (Réseau téléphonique commuté ou téléphone analogique) s’est traduit dès le 15 novembre 2018 par la fin de la commercialisation du réseau cuivre, à partir de cette date toutes les nouvelles lignes devaient passer par une ‘box’ avec ce que l’on appelle ‘la voix sur IP’.
Les fabricants d’ascenseurs neufs pour lesquels l’usage d’une ‘box’ n’était pas adapté ont alors installé exclusivement des systèmes GSM dans les ascenseurs… on est alors 10 ans après l’arrivée sur le marché du standard 4G et 2 décennies après la création de la 3G.
La 5G, elle, arrivera en 2019 c’est à dire 1 an après l’arrêt du déploiement du RTC.
Le réseau cuivre n’étant plus maintenu, c’est aussi, quand des pannes adviennent sur ce réseau, l’occasion pour les ascensoristes de proposer la mise en place d’un module GSM et de l’abonnement qui lui correspond.
A priori chacun est dans son rôle et tout va bien….
Seulement voilà, la plupart des systèmes installés le sont avec le standard 2/3G qui a alors au minimum 20 ans et bien que la 4G existe déjà depuis 10 ans….
Dans le monde de la télécommunication et de l’informatique ou le moindre téléphone d’aujourd’hui embarque plus de puissance de calcul qu’un ordinateur des années 2000, il aurait fallu se poser la question du ‘reste à vivre’ de ce standard et envisager dès 2018 la mise en place de modules GSM au standard le plus actuel c’est-à-dire le 4/5G.
L’annonce de la suppression des réseaux 2/3G intervient de la part des grands opérateurs en 2022 et les ascensoristes ont alors commencé à ‘vendre’ de la téléalarme en 4/5G sur des installations déjà précédemment équipées en 2/3G.
Alors qu’en penser ?
Certes ce changement de technologie est subit en non pas provoqué par la profession du transport vertical…
Certes les ascensoristes achètent les équipements qui sont sur le marché et une PME n’a pas de service R&D[1] pour anticiper ces changements ni le poids suffisant pour influer sur ses fournisseurs…
Mais…
A l’ARC nous examinons trop souvent des devis pour passer d’un module 2/3G à un module 4/5G sur des installations situées dans des secteurs où le RTC est encore fonctionnel… et où on aurait à minima pu s’éviter le passage par la 2/3G !
A l’ARC nous savons que le prestataire qui veut imposer un devis de travaux sur un ascenseur est en position de force car la téléalarme est un équipement de sécurité obligatoire qui autorise l’ascensoriste à mettre à l’arrêt l’installation en cas de panne…laquelle peut même intervenir après que le devis soit parvenu chez le syndic.
A l’ARC nous savons que la mise en concurrence sur ce type de travaux ponctuel est impossible car aucune entreprise non titulaire du contrat d’entretien de l’appareil ne s’aventurera sur des travaux ou sa responsabilité (et quelquefois c’est du pénal..) pourra être engagée.
A l’ARC nous voyons régulièrement des devis de modules GSM dont les tarifs sont le triple du standard de la profession.
Alors autant les PME du secteur ne sont pas toutes à clouer au pilori, nous en connaissons d’ailleurs certaines dont les tarifs font références en la matière, autant les majors de la profession, dotées elles des moyens suffisant pour faire de la prospective, ont su exploiter au mieux cette manne offerte par l’obsolescence d’un système que certains ont reprogrammé à leur plus grand bénéfice quand on fait repasser 2 fois les plats.
Pour finir…
Différentes dates d’extinction des réseaux mobiles 2G et 3G ont été annoncées par les opérateurs :
Le réseau cuivre n’étant plus maintenu, c’est aussi, quand des pannes adviennent sur ce réseau, l’occasion pour les ascensoristes de proposer la mise en place d’un module GSM et de l’abonnement qui lui correspond.
A priori chacun est dans son rôle et tout va bien….
Seulement voilà, la plupart des systèmes installés le sont avec le standard 2/3G qui a alors au minimum 20 ans et bien que la 4G existe déjà depuis 10 ans….
Dans le monde de la télécommunication et de l’informatique ou le moindre téléphone d’aujourd’hui embarque plus de puissance de calcul qu’un ordinateur des années 2000, il aurait fallu se poser la question du ‘reste à vivre’ de ce standard et envisager dès 2018 la mise en place de modules GSM au standard le plus actuel c’est-à-dire le 4/5G.
L’annonce de la suppression des réseaux 2/3G intervient de la part des grands opérateurs en 2022 et les ascensoristes ont alors commencé à ‘vendre’ de la téléalarme en 4/5G sur des installations déjà précédemment équipées en 2/3G.
Alors qu’en penser ?
Certes ce changement de technologie est subit en non pas provoqué par la profession du transport vertical…
Certes les ascensoristes achètent les équipements qui sont sur le marché et une PME n’a pas de service R&D[1] pour anticiper ces changements ni le poids suffisant pour influer sur ses fournisseurs…
Mais…
A l’ARC nous examinons trop souvent des devis pour passer d’un module 2/3G à un module 4/5G sur des installations situées dans des secteurs où le RTC est encore fonctionnel… et où on aurait à minima pu s’éviter le passage par la 2/3G !
A l’ARC nous savons que le prestataire qui veut imposer un devis de travaux sur un ascenseur est en position de force car la téléalarme est un équipement de sécurité obligatoire qui autorise l’ascensoriste à mettre à l’arrêt l’installation en cas de panne…laquelle peut même intervenir après que le devis soit parvenu chez le syndic.
A l’ARC nous savons que la mise en concurrence sur ce type de travaux ponctuel est impossible car aucune entreprise non titulaire du contrat d’entretien de l’appareil ne s’aventurera sur des travaux ou sa responsabilité (et quelquefois c’est du pénal..) pourra être engagée.
A l’ARC nous voyons régulièrement des devis de modules GSM dont les tarifs sont le triple du standard de la profession.
Alors autant les PME du secteur ne sont pas toutes à clouer au pilori, nous en connaissons d’ailleurs certaines dont les tarifs font références en la matière, autant les majors de la profession, dotées elles des moyens suffisant pour faire de la prospective, ont su exploiter au mieux cette manne offerte par l’obsolescence d’un système que certains ont reprogrammé à leur plus grand bénéfice quand on fait repasser 2 fois les plats.
Pour finir…
Différentes dates d’extinction des réseaux mobiles 2G et 3G ont été annoncées par les opérateurs :
Opérateurs
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Orange
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SFR
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Bouygues Telecom
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Free Mobile
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France métropolitaine
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Extinction 2G
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A partir de la fin 2025
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Fin 2026
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Fin 2026
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Non encore annoncée*
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Extinction 3G
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A partir de la fin 2028
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Fin 2028
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Fin 2029
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Non encore annoncée*
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* Les clients Free mobile bénéficient d’une itinérance sur le réseau 2G d’Orange dont l’extinction est annoncée à partir de la fin 2025.
Le calendrier peut être amené à évoluer selon les annonces des opérateurs et sera mis à jour en conséquence.
Si votre opérateur commercial n’est pas Orange, SFR, Bouygues Telecom ou Free Mobile, vous pouvez le contacter pour connaître les dates éventuelles d’arrêt de ses services 2G et 3G.
Reste à espérer que la suppression de la 4G, la commercialisation de la 6G étant prévue pour 2030, ne provoquera pas les mêmes effets que ceux que les copropriétés subissent actuellement et que des plateformes « multi-systèmes » soient maintenant la règle, je n’en suis pas persuadé !