Formations (8754)

L'ARC met en place une formation gratuite à la maîtrise des économies pour vos gardiens

L'ARC met en place une formation gratuite à la maîtrise des économies pour vos gardiens

Vous êtes adhérents collectifs à l'ARC.

  • Vous avez un chauffage collectif et un gardien.

  • Vous et votre gardien voulez améliorer la gestion du chauffage (économie, contrôle),

Nous sommes donc heureux de vous informer que nous avons mis au point et négocié une formation gratuite avec l'organisme collecteur au niveau national pour les taxes de formation des gardiens (les AGEFOS-PME).

  • L'ARC a mis au point une formation totalement inédite (voir plus bas) de deux jours non consécutifs et a fait agréer cette formation par les AGEFOS-PME.

  • Dès lors, les AGEFOS-PME prendront intégralement en charge cette formation.

  • Cette formation porte sur :

o la compréhension du fonctionnement d'une chaufferie ;
o le contrôle du chauffagiste ;

o l'analyse des consommations ;

o les mesures d'économies simples à mettre en place ;

o les relations avec les occupants concernant le chauffage ;

o la connaissance des travaux nécessaires sur l'installation ou le bâti, etc. etc.

Conséquences :

  1. vous pouvez proposer une formation intéressante à votre gardien,

  2. le coût = ZÉRO,

  3. le gardien deviendra un auxiliaire de bonne gestion du chauffage et d'économie d'énergie (vous pouvez d'ailleurs, en cas de travail efficace supplémentaire, augmenter son salaire, ce qui fait que tout le monde sera gagnant),

La première formation aura lieu à Paris. Faites-vous vite connaître si vous êtes intéressés en nous joignant votre numéro d'adhérent à unarcasso@claranet.fr (NB : il y aura plusieurs sessions de formations, rassurez-vous).

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Actions et Actus
Action

Une nouvelle initiative de l’ARC pour vous aider à faire baisser vos charges

Une nouvelle initiative de l’ARC pour vous aider à faire baisser vos charges

 

Après notre « Cahier de contrôle des comptes pour tous » (qui fait fureur auprès des conseils syndicaux) - voir LIEN ARC/ Les Actions 12 01 12 – nous avons le plaisir de vous annoncer notre dernier né :

« Les Journées de la Performance et de la Concurrence ».

 

Une présentation spéciale en est faite à l’adresse suivante :

http://arc-copro.fr/site/actual/actudumo/0212/rdv.htm

 

Vous pouvez aussi télécharger le dépliant suivant : ......... marc a mettre svp merci

Actions et Actus
Action

Abus n° 2998 : CITYA et la vente forcée. L’UNARC saisit la DGCCRF

2998

CITYA et la vente forcée. L’UNARC saisit la DGCCRF

 

Suite à notre LIEN abus numéro 2990 nous avons saisi la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes).

 

 

Voici la lettre adressée à la directrice générale avec copie à Frédéric LEFEBVRE, Ministre de la Consommation :

 

 

DGCCRF

Madame Nathalie HOMOBONO

Directrice

59, boulevard Vincent Auriol

Télédoc 071

75703 PARIS CEDEX 13

 

Paris, le 06 janvier 2012

Objet : Citya et la vente forcée

 

Madame la Directrice,

 

Nous sommes alertés par des associations et membres adhérents de l’ARC et de l’UNARC d’un abus particulièrement grave concernant le groupe Citya - 4ème syndic de France - et représentant un préjudice global potentiel pour les copropriétaires de l’ordre de 5 millions d’Euros.

 

Comme l’atteste la copie du courrier jointe, Citya s’apprête à faire payer 1,20 €uro par mois c’est-à-dire 14,40 €uros par an et par lot, soit environ DIX POUR CENT des honoraires moyens de base d’un syndic, ceci pour l’accès à un « service » (si l’on peut dire) inclus jusqu’à présent dans les honoraires de base.

 

Nous attirons votre attention sur le fait :

 

  1. que la rémunération de l’accès à ce service ne fait l’objet d’aucune disposition contractuelle

 

  1. que Citya indique de façon la plus illégale qui soit que - faute pour le copropriétaire de renoncer à ce service (jamais demandé par lui) de façon expresse - cet accès potentiel lui sera facturé.

 

Nous nous permettons de vous rappeler que la qualification de ce procédé commercial est : « vente forcée » et que la vente forcée constitue un délit de nature pénal.

 

Nous vous demandons, en conséquence, en tant qu’associations nationales représentatives, de bien vouloir :

 

  • diligenter une enquête sur cette affaire

  • saisir le Procureur de la République

 

Nous portons pour finir à votre connaissance que le président du groupe Citya n’est autre qu’un député français - Philippe Briand - ce qui doit appeler de la part de votre administration une réaction d’autant plus vive et rapide.

 

Vous remerciant de votre diligence et restant à votre disposition pour toute information complémentaire, nous vous prions de recevoir, Madame la Directrice, l’assurance de nos salutations distinguées.

 

Ketty EVEN Fernand CHAMPAVIER

Présidente de l’UNARC Président de l’ARC

 

PJ : lettre de Citya à ses clients ».

 

 

 

 

 

 

Abus

Abus n° 3002 : Lettre ouverte aux gens qui nous « plombent »

3002

Lettre ouverte aux gens qui nous « plombent »

 

Suite à notre LIEN abus numéro 2970 sur « DEP, le syndic RINALDI et les problèmes de plomb dans l’eau » nous avons reçu beaucoup de mails ou lettre nous remerciant pour notre réaction et nous demandant de continuer. C’est ce que nous faisons et continuerons évidemment à faire. Voici d’ailleurs notre « Lettre ouverte aux gens qui nous plombent ».

 

Aujourd’hui (et depuis 2003) le taux de présence du plomb dans l’eau ne devrait pas dépasser 25 microgrammes par litre (après avoir été de 50 microgrammes jusqu’en 2003).

 

Les questions que nous posons à ce sujet sont les suivantes :

 

  • qui se soucie vraiment de savoir si le taux de dissolution du plomb dans l’eau de son immeuble est de 24 ou 30 microgrammes ?

  • qui a vraiment le sentiment que sa santé et celle de ses proches serait compromise par un taux situé à 35 microgrammes ?

 

Évidemment personne, tant ce niveau est faible.

 

Or, fin 2013 nous devrions descendre - directive européenne oblige - non plus à 25 mais à... 10 microgrammes ! Oui, 10 microgrammes soit beaucoup moins que ce qu’on peut trouver dans le vin ou dans le lait...

 

Ce taux est ridiculement faible et n’a aucun sens ni aucun intérêt, y compris médical comme l’a dit l’Académie de Médecine qui estime qu’il y a des problèmes autrement plus importants.

 

Sauf évidemment, pour les plombiers et les syndics indélicats.

 

Ceux-ci sont, en effet, en train d’engager des « campagnes » pour forcer les copropriétaires à changer (à prix d’or) leurs canalisations en plomb.

 

On nous demande : « Comment résister à ces marchands de soupe et de vent ? Que leur répondre ? ». Voilà ce que nous leur répondons et vous invitons à leur répondre :

 

  1. Aujourd’hui de très nombreux immeubles sont situés à 40-50 microgrammes, soit au-delà de ce qui est demandé. Or personne ne s’en préoccupe ni - surtout - personne n’en souffre.

 

  1. Demain, quand la norme européenne « stupide » sera de 10 microgrammes, notre conseil impératif sera : ne faites RIEN de plus et n’allez surtout pas écouter les plombiers et leurs syndics qui vont vouloir vous faire changer vos canalisations, en vous disant que c’est obligatoire (ce qui est faux).

 

  1. D’autant plus que certaines solutions proposées (traitement par résines) seraient elles-mêmes dangereuses (présence de Bisphénol A) voir LIEN abus numéro 2923.

 

  1. La seule raison sérieuse qui doit vous motiver est celle-ci : vos canalisations sont-elles vétustes et fuyardes ?

 

  • oui, alors changez-les ;

  • non, alors gardez-les.

 

Messieurs les plombiers, messieurs les syndics indélicats, mettez-vous votre norme où vous voulez, mais f.... nous la paix !

Abus

ACTU N° 2994 - Gardiens et employés d’immeubles. Nouveaux salaires applicables au 1er février 2012

ACTU N° 2994 - Gardiens et employés d’immeubles. Nouveaux salaires applicables au 1er février 2012

Rappelons que l’ARC est membre permanent de la Commission Nationale Paritaire des gardiens et employés d’immeuble où nous représentons les syndicats de copropriétaires employeurs.

L’avenant n° 79 du 5 septembre 2011 à la convention collective nationale des gardiens, concierges et employés d’immeubles (n° 1043) a été étendu par un arrêté du 29 décembre 2011, publié au Journal officiel le 5 janvier 2012.

 

Cela veut dire qu’à partir du 1er février 2012, les salaires seront les suivants :

 

                    

 

 

Rappelons que la catégorie A concerne les employés d’immeubles et que la catégorie B concerne les gardiens.

 

L’avenant prévoit aussi qu’à partir du 1er février 2012 la prime de tri sélectif passera à 0,90 € par lot principal, avec un minimum de 18 € et un maximum de 144 €. Il est rappelé que cette prime est partagée entre les gardiens (les employés d’immeubles sont exclus) qui effectuent la tâche de sortie et rentrée des conteneurs de tri sélectif.

 

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Action

Copropriétés nouvelles : quelles charges le syndic provisoire peut-il appeler avant la première assemblée générale ?

Copropriétés nouvelles : quelles charges le syndic provisoire peut-il appeler avant la première assemblée générale ?

 

La réponse à cette question se trouve dans l’article 35 du décret du 17 mars 1967 : « Lors de la mise en copropriété d’un immeuble, le syndic provisoire peut exiger le versement d’une provision, lorsque celle-ci est fixée par le règlement de copropriété, pour faire face aux dépenses de maintenance, de fonctionnement et d’administration des parties et équipements communs de l’immeuble. Lorsque cette provision est consommée ou lorsque le règlement de copropriété n’en prévoit pas, le syndic provisoire peut appeler auprès des copropriétaires le remboursement des sommes correspondantes aux dépenses régulièrement engagées et effectivement acquittées, et ce jusqu’à la première assemblée générale à son initiative qui votera le premier budget prévisionnel et approuvera les comptes de la période écoulée ».

 C’est donc clair :

1.  soit la provision est prévue par le règlement ;

2.  soit le syndic ne peut exiger que le remboursement de dépenses « régulièrement engagées et effectivement acquittées ».

 Très concrètement cela veut dire - si vous êtes dans ce dernier cas - que le syndic doit vous fournir la LISTE précises des dépenses (et vous donner la possibilité de vérifier la réalité des dépenses si vous le demandez) ;

 Il faut surtout bien vérifier :

  1. que les dépenses ont été acquittées (il ne s’agit pas simplement de factures à payer) ;

  2. qu’elles ont été régulièrement engagées : s’il s’agit, par exemple, de payer des contrats ou travaux que le syndic n’avait aucun droit d’engager, vous seriez fondé à refuser l’appel de fond au syndic. Exemple : le syndic a signé un contrat de cinq ans pour l’entretien de l’ascenseur ou le syndic a commandé des travaux de reprise de malfaçons qui auraient dû être pris en charge par le promoteur, etc.

Comme on le voit, c’est simple. Il suffit simplement d’être vigilant, très vigilant.

 

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Conseil

Le contrôle des taxes sur salaires 2010

Le contrôle des taxes sur salaires 2010

La taxe sur les salaires est prévue par l'article 231 du CGI (Code Générale des Impôts).

Elle est due par toutes entités physiques ou morales employeurs domiciliées ou établies en France dès lors qu'elles ne sont pas assujetties à la TVA ou assujetties à la TVA sur moins de 90 % de leur chiffre d'affaires. Les syndicats de copropriété employant du personnel y sont donc assujettis (pas de dispense pour ce secteur d'activité).

L'assiette pour la base de calcul de la taxe sur les salaires est constituée du montant brut des rémunérations payées, y compris des avantages en nature. L'article 231-1 du CGI mentionne "les sommes payées à titre de traitements, salaires, indemnités, émoluments, y compris la valeur des avantages en nature"

Montant de la taxe

  1. Taux normal : 4,25 % sur la totalité des salaires versés.

  2. Majoration :

  • 4,25 % (soit un taux global de 8,5 %) sur la fraction des rémunérations individuelles annuelles comprises entre 7 604 euros et 15 185 euros,

  • 9,35 % (soit un taux global de 13,60 %) sur la fraction de ces rémunérations excédant 15 185 euros.

Lorsque le montant annuel de la taxe ne dépasse pas 840 €, l'entreprise est dispensée de déclaration et de paiement.

Périodicité de la déclaration et du paiement

La périodicité des déclarations et des paiements varient selon le montant de la taxe annuelle versée sur l'année précédente :

  • Montant inférieur à 1 000 € : l'employeur (le syndicat représenté par son mandataire le syndic) ne dépose qu'une seule déclaration (formulaire n° 2502) au plus tard le 15 janvier pour les salaires versés au titre de l'année précédente, accompagnée du paiement de la taxe ;

  • Montant compris entre 1 000 et 4 000 € : l'employeur adresse, dans les 15 premiers jours du trimestre suivant celui du paiement des rémunérations, un relevé de versement provisionnel (formulaire n° 2501) accompagné du paiement de la taxe. Par exception, la taxe due au titre du dernier trimestre est versée avec le complément exigé lors de la régularisation suite au dépôt de la déclaration annuelle n° 2502 ;

  • Montant supérieur à 4 000 € : l'employeur dépose, dans les 15 premiers jours du mois suivant le versement des salaires, le relevé de versement provisionnel accompagné du paiement de la taxe. La taxe due au titre du mois de décembre est payée avec le complément de régularisation lors de la déclaration annuelle n° 2502.

Les employeurs (syndicats de copropriété) qui ne sont pas redevables de la taxe sur les salaires (franchise ou abattement) sont dispensés du dépôt de la déclaration annuelle.

Allègements (ou décote, ou abattement)

  • La taxe n'est pas due si son montant annuel n'excède pas 840 euros.

  • Si son montant est inférieur à 1 680 euros, l'employeur (le syndicat) peut bénéficier d'une décote égale aux 3/4 de la différence entre 1 680 euros et le montant de la taxe sur le salaire normalement dû.

En annexe :

  1. Exemple de calcul mensuel avec régularisation annuelle sans exonération ;

  2. Exemple de calcul mensuel avec régularisation annuelle avec décote ;

  3. Exemple de calcul mensuel avec régularisation annuelle avec exonération totale.

Dans ces tableaux, la dernière ligne indique le montant réel à payer (après éventuelle décote) ou l'exonération totale.

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Conseil

CONSEIL N° 2996 - CICG racheté par TAGERIM : attention aux convocations en assemblée générale spéciale en cas de « reprise » d’un syndic

CONSEIL N° 2996 - CICG racheté par TAGERIM : attention aux convocations en assemblée générale spéciale en cas de « reprise » d’un syndic

 

L’ARC LANGUEDOC juge utile que les copropriétaires et adhérents soient avertis le plus rapidement possible d’anomalies manifestes suite à la reprise de CICG par TAGERIM (voir notre LIEN abus numéro 2949).

 

I. Présentation du problème

Le syndic CICG, suite à une procédure judiciaire et sur proposition de l’administrateur judiciaire va être repris par TAGERIM.

Des adhérents nous ont informé qu’un courrier de l’administrateur judiciaire chargé de la procédure de sauvegarde, puis du redressement judiciaire, leur a été adressé fin novembre début décembre.

Première anomalie : tous les copropriétaires n’ont pas reçu ce courrier, certains en obtenant copie « par hasard » suite à des échanges entre eux.

Dans ce courrier, l’administrateur indiquait curieusement aux copropriétaires qu’ils seraient prochainement amenés à régulariser la situation en désignant comme syndic TAGERIM (dans notre cas : TAGERIM LANGUEDOC), et en signant au plus tôt un nouveau mandat de gestion que TAGERIM transmettrait rapidement. Oui, « curieux » d’oublier que les copropriétaires sont encore libres d’accepter OU NON le repreneur proposé par un administrateur judicaire.

 

II. CICG ne respecte pas la loi

CICG finit par adresser les convocations. Problème, car CICG a « oublié » les dispositions de l’article 26 du décret du 17/03/1967 puisqu’il convoque les assemblées générales sans la moindre concertation avec le conseil syndical ! En effet, rappelons que l’ordre du jour de toute AG doit être établi en concertation avec le conseil syndical.

Ainsi, à peine 4 semaines après l’envoi du courrier de l’administrateur (et encore, pas à tout le monde…), les copropriétaires sont convoqués en assemblée générale avec pour seul ordre du jour :

  • « INFORMATION SUR LA REPRISE DES ACTIFS DES SOCIETES CICG, CIGL, SGL ET IGL EXPLOITEES SOUS L’ENSEIGNE JYLOGE, PAR TAGERIM (sans vote)

  • DESIGNATION DU SYNDIC : TAGERIM LANGUEDOC ».

Nos adhérents ont - sur notre conseil - bien entendu envoyé un courrier recommandé à CICG afin de lui signifier l’irrespect de l’article 26 du décret, et afin de demander l’annulation de cette assemblée générale suivie d’une nouvelle convocation, dont l’ordre du jour aura cette fois-ci été établi avec le conseil syndical. L’adhérent vint d’ailleurs de recevoir l’accord de CICG... Ouf !

Conseils en guise de conclusion :

  • si vous souhaitez ne pas être forcés de désigner TAGERIM et que vous jugez légitime de proposer un autre choix aux copropriétaires, ne tardez pas à consulter un autre syndic et à envoyer ce contrat à CICG en demandant son ajout à l’ordre du jour (par recommandé avec AR ou fax) ;

  • prenez d’ores et déjà les devants si vous n’avez pas encore été convoqués en AG spéciale, et envoyez un courrier RAR à CICG / TAGERIM afin de leur rappeler la nécessité d’établir la convocation en concertation avec le conseil syndical, et de bien veiller à ne pas convoquer les copropriétaires de façon unilatérale ;

  • si une assemblée générale venait tout de même à se tenir, exigez que le mandat confié à TAGERIM ne dépasse pas 4 à 6 mois, l’obligeant à porter à nouveau la résolution relative à la désignation du syndic lors de l’assemblée générale annuelle à venir ;

  • si le syndic refuse et impose sa volonté, tirez-en les conclusions adéquates… et élisez un copropriétaire syndic bénévole pour environ 3 mois, charge à lui de convoquer et tenir une prochaine assemblée générale visant à désigner un syndic

Le cas particulier de CICG est que cela concerne essentiellement des résidences en investissement locatif issu du système OMNIUM, et que par définition (hélas) les copropriétaires sont moins investis au sein du conseil syndical (quand il y en a un). Le principe consistait en un investissement défiscalisé jusqu’à la gestion de l’appartement, propice aux abus en tous gens.

TAGERIM nous prouve qu’il compte « passer en force » pour assurer sa désignation en tant que syndic suite à la reprise des actifs de CICG, sans compter le transfert des mandats de gestion locative.

Et après, des syndics diront que l’ARC et l’UNARC voient le mal partout… !

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Conseil

CONSEIL N° 2997 - Faut-il faire un nouveau diagnostic amiante ? Méfiez-vous des syndics indélicats ou manipulés

CONSEIL N° 2997 - Faut-il faire un nouveau diagnostic amiante ? Méfiez-vous des syndics indélicats ou manipulés

 

I. Amiante : nouveau décret, nouveau chantage

 

En matière d’amiante, nous en sommes au cinquième ou sixième décret depuis quinze ans. À chaque fois le ministère en rajoute une couche pour le plus grand bonheur des diagnostiqueurs « marrons » et de leurs amis syndics indélicats (une infime minorité, comme nous ne cessons de le dire...).

 

Donc, rebelote, un nouveau décret publié au Journal Officiel en juillet et applicable en février 2012 déferle sur les copropriétés avec les mots d’usage de nos aimables syndics aux conseils syndicaux : « Acceptez le devis pour compléter votre diagnostic amiante ou vous serez responsable pénalement ».

 

Voyons cela.

 

II. Les obligations issues du nouveau décret

 

Rappelons que - en copropriété - tous les immeubles ont du faire depuis longtemps l’objet d’une recherche des matériaux en amiante et d’une analyse de leur conservation.

 

Ce nouveau décret que nous commentons en long et en large dans un dossier spécial sur notre « zone adhérents » (« Comment faire ? Comment ça marche ? », sous rubrique : « Diagnostics immobiliers ») précise - en ce qui concerne le dossier amiante - qu’il convient simplement, si cela n’a déjà été fait (très très important, comme on le verra), de vérifier qu’il n’y a pas de matériaux en amiante à certains endroits extérieurs non spécialement visés par le précédent décret.

 

Il s’agit de façon très précise des éléments suivants :

 

Toitures

Plaques, ardoises, accessoires de couverture (composites, fibres-ciment), bardeaux bitumineux.

Bardages et façades légères

Plaques, ardoises, panneaux (composites, fibres-ciment).

Conduits en toiture et façade

Condits en amiante-ciment : eaux pluviales, eaux usées, conduits de fumée.

 

III. De qui se moque-t-on ?

 

On demande aux copropriétés de repayer un nouveau diagnostic pour vérifier si certains éléments du bâti « oubliés » lors de la rédaction du premier décret contiennent de l’amiante. Autrement dit, cela laisse entendre que certains diagnostiqueurs peu professionnels n’ont pas vérifié des éléments du bâti qui pouvaient potentiellement contenir de l’amiante au motif que ces derniers n’étaient pas indiqués sur le décret. Ils ont donc certifié qu’il n’y avait pas de présence d’amiante dans la copropriété, alors que dans la réalité il pouvait y en avoir !

 

IV. Les bons et les mauvais diagnostiqueurs

 

Les professionnels diront : que pouvez-vous nous reprocher ? Nous avons respecté scrupuleusement le décret ! Nous dirons qu’on ne peut pas être un bon professionnel certifié « si on ferme les yeux » sur des éléments du bâti sous prétexte que ces derniers n’étaient pas mentionnés sur le décret.

 

C’est pour cela qu’il faudra faire la distinction entre deux types de « diagnostiqueurs » :

 

 

  • LES PROFESSIONNELS : ceux qui, dès le départ, ont vérifié l’intégralité du bâti (y compris les éléments qui n’étaient pas prévus dans le décret initial) - par exemple - analysé le toit (c’est le cas des diagnostiqueurs référencés par l’ARC) (voir plus loin); imagine-t-on un bon diagnostiqueur ne pas signaler la présence d‘ardoise ou d’accessoires de couvertures en fibre-ciment ?

 

 

  • et au contraire LES COMMERCANTS ceux qui ont fait le strict minimum de la liste d’origine sans respect de la santé des copropriétaires !

 

Voici un extrait d’un diagnostic fait il y a plusieurs années par un diagnostiqueur référencé par « Copropriété -services ». On remarquera que le toit et suivant ont fait l’objet d’un contrôle…

 

Composants concernés

Le présent dossier technique porte sur les composants désignés dans l’annexe au décret du 13 septembre 2001 modifié par le décret du 3 mai 2002.

Flocages

Calorifugeages et enveloppes

Panneaux de Faux plafonds

Enduits projetés

Joints et Tresses des portes coupe feu

Panneaux de cloisons ou de revêtements de parois

Clapets et volets coupe feu et rebouchages

Dalle de sol

Conduit

……..

  • toitures et bardage en amiante-ciment

  • les canalisations et gaines extérieures en amiante-ciment

  • les plaques en amiante-ciment situées sur les radiateurs

  • les composants pouvant se trouver sur les chaudières, radiateurs électriques, contacteurs de forte puissance.

Pour les éléments en amiante ciment constituant l’enveloppe directement visibles depuis l’intérieur des locaux, ……, il sera procédé à 2 prélèvements et analyses de poussières

 

 

 

 

 

IV. Conséquences

 

Les conséquences sont claires :

 

  1. si votre diagnostiqueur a travaillé de façon consciencieuse (cas des diagnostiqueurs référencés par l’ARC, (nous insistons sur ce point) vous êtes déjà en règle et n’avez pas à compléter votre diagnostic ;

 

  1. si votre diagnostiqueur a fermé les yeux sur certains éléments du bâti et a fait à moitié le travail la première fois il faut - malheureusement - compléter le diagnostic, d’ailleurs et que nous vous conseillons de négocier pour un prix minimum (le diagnostiqueur en a pour, au maximum, une demi-heure !) voire gratuitement, ce qui apprendra à ce professionnel à être plus professionnel la prochaine fois.

 

Conclusion :

 

  • Demandez à votre syndic qu’il vous fournisse le diagnostic technique amiante complet (DTA) et non le diagnostic amiante. S’il ne l’a pas, demandez au diagnostiqueur de refaire l’étude à ses frais en incluant les nouveaux éléments à contrôler.

 

  • Vérifiez si les nouveaux éléments n’ont pas déjà été contrôlés.

 

Dernières informations :

 

Vous avez neuf ans pour compléter votre actuel diagnostic (si besoin) sauf si une vente a lieu dans votre copropriété ; dans ce cas il faudra le compléter (si besoin).

 

À ceux qui vous disent que vous risquez le bagne si vous n’avez pas procédé à un complément de dossier amiante dès le 5 février 2012, photocopiez le présent « abus » et dormez tranquilles.

 

 

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Conseil

CONSEIL N° 2995 - DJU sur novembre et décembre : moins 34 % !!! Et votre facture, elle ?

CONSEIL N° 2995 - DJU sur novembre et décembre : moins 34 % !!! Et votre facture, elle ?

 

I. L’hiver doux

 

L’hiver doux c’est le réchauffement climatique, les tempêtes, la banquise qui continue de fondre, des désordres à venir...

 

C’est aussi - en principe - moins de combustibles.

 

En êtes-vous si sûr ? Avez-vous vérifié que la conduite de votre chaufferie entraînait des baisses de consommations à peu près équivalentes ? Vous voulez le savoir. C’est simple.

 

II. DJU sur Paris

 

Voilà, en effet, les degrés-jours-unifiés (DJU) enregistrés sur Paris en novembre et décembre 2010 et 2011 :

 

  • novembre 2010 : 310 DJU

  • novembre 2011 : 229 DJU ( soit -26 %)

 

  • décembre 2010 : 512 DJU

  • décembre 2011 : 314 DJU (soit -38,7 %).

 

En principe vos consommations auraient du baisser d’autant. Ceci, naturellement, dans le cas où la conduite de votre chaufferie est correcte.

 

Donc, allez vite vérifier (si vous avez le gaz ou le chauffage urbain) que vos consommations sur ces deux mois sont bien en baisse de ces valeurs.

 

Sinon, commencez par prendre contact avec votre chauffagiste, exigez des explications et envisagez des pénalités. Vite !

 

Ensuite, lisez le BÉS (Bilan Énergétique Simplifié téléchargeable gratuitement : http://arc-copro.fr/site/guides/grat/BES.pdf ) et venez éventuellement nous voir si vous êtes adhérents collectifs.

 

 

 

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